"Nous en avons répertoriés 25 jusqu'à hier (mardi), mais nous pensons que le bilan réel des morts est encore plus élevé, étant donné que certaines zones rurales sont bouclées par les milices" favorables au régime du président Robert Mugabe, a déclaré à l'AFP Nelson Chamisa, porte-parole du MDC.
Le MDC avait préalablement dénoncé la mort de 21 de ces membres, tués par des partisans du président Mugabe depuis les élections à l'issue desquelles l'Union africaine du Zimbabwe-Front patriotique (Zanu-PF, au pouvoir) a, pour la première fois, perdu la majorité à la chambre des députés.
Par ailleurs, le parti au pouvoir et l'opposition ont contesté devant le tribunal électoral les résultats du scrutin législatif des élections générales du 29 mars dans la moitié des circonscriptions du pays, a rapporté mercredi la presse d'Etat.
L'Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique (Zanu-PF) du président Robert Mugabe conteste les résultats dans 53 des 210 circonscriptions et le Mouvement pour le changement démocratique (MDC), principal parti d'opposition, dans 52, selon le quotidien d'Etat The Herald.
Le nombre de recours a amené les autorités judiciaires à nommer 17 magistrats supplémentaires au tribunal électoral, précise le journal.
L'administrateur légal du tribunal de Harare, Charles Nyatanga, cité par The Herald, a précisé que les services judiciaires avaient "reçu 105 recours, qui doivent être jugés dans les six mois aux termes de la loi électorale".
Il a précisé que les avocats des plaignants avaient été convoqués à une réunion avec les juges prévue vendredi.
"Tous les avocats traitant les recours électoraux (sont conviés) à assister à la réunion durant laquelle la procédure à suivre sera examinée", a-t-il dit.
La Zanu-PF de Mugabe, au pouvoir depuis l'indépendance en 1980, a pour la première fois perdu sa majorité à la chambre des députés à l'issue des élections générales au profit du MDC de Morgan Tsvangirai, qui a remporté 109 des 210 sièges.
Un nouveau comptage partiel, effectué le mois dernier dans 23 circonscriptions, a confirmé les résultats initiaux.
Tsvangirai, 56 ans, est en outre arrivé en tête devant Mugabe, 84 ans, à la présidentielle, mais n'a pas officiellement remporté la majorité absolue lui permettant d'éviter un second tour, dont la date n'a pas encore été annoncée.
Le leader du MDC, qui a revendiqué sa victoire dès le premier tour, n'a pas encore précisé s'il participerait ou non au second, tout en sachant qu'un boycott signifierait automatiquement un 6e mandat pour le président Mugabe.
L'Union africaine (UA) a appelé mercredi le Zimbabwe à organiser un second tour de la présidentielle "libre et transparent", après les consultations menées au Zimbabwe et dans la région par le président de la Commission de l'UA, Jean Ping, selon un communiqué.
Lors de ce second tour, l'UA "appelle tous les acteurs politiques du Zimbabwe à conduire leurs activités de manière libre, transparente, tolérante et non violente pour permettre aux citoyens zimbabwéens d'exercer leur droit démocratique", souligne le communiqué transmis à AFP à Addis Abeba, siège de l'UA.
L'organisation panafricaine "exhorte la Commission électorale du Zimbabwe (ZEC) à s'assurer que le second tour soit organisé conformément à la loi électorale".
"Il est également essentiel que la paix et la sécurité soient maintenues, et que la volonté du peuple soit respectée par tous les responsables une fois que les résultats seront annoncés", souligne le communiqué.
Le Zimbabwe traverse une grave crise depuis les élections générales. La date du second tour de la présidentielle n'a pas encore été annoncée.
Source: yahoo news
Le MDC avait préalablement dénoncé la mort de 21 de ces membres, tués par des partisans du président Mugabe depuis les élections à l'issue desquelles l'Union africaine du Zimbabwe-Front patriotique (Zanu-PF, au pouvoir) a, pour la première fois, perdu la majorité à la chambre des députés.
Par ailleurs, le parti au pouvoir et l'opposition ont contesté devant le tribunal électoral les résultats du scrutin législatif des élections générales du 29 mars dans la moitié des circonscriptions du pays, a rapporté mercredi la presse d'Etat.
L'Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique (Zanu-PF) du président Robert Mugabe conteste les résultats dans 53 des 210 circonscriptions et le Mouvement pour le changement démocratique (MDC), principal parti d'opposition, dans 52, selon le quotidien d'Etat The Herald.
Le nombre de recours a amené les autorités judiciaires à nommer 17 magistrats supplémentaires au tribunal électoral, précise le journal.
L'administrateur légal du tribunal de Harare, Charles Nyatanga, cité par The Herald, a précisé que les services judiciaires avaient "reçu 105 recours, qui doivent être jugés dans les six mois aux termes de la loi électorale".
Il a précisé que les avocats des plaignants avaient été convoqués à une réunion avec les juges prévue vendredi.
"Tous les avocats traitant les recours électoraux (sont conviés) à assister à la réunion durant laquelle la procédure à suivre sera examinée", a-t-il dit.
La Zanu-PF de Mugabe, au pouvoir depuis l'indépendance en 1980, a pour la première fois perdu sa majorité à la chambre des députés à l'issue des élections générales au profit du MDC de Morgan Tsvangirai, qui a remporté 109 des 210 sièges.
Un nouveau comptage partiel, effectué le mois dernier dans 23 circonscriptions, a confirmé les résultats initiaux.
Tsvangirai, 56 ans, est en outre arrivé en tête devant Mugabe, 84 ans, à la présidentielle, mais n'a pas officiellement remporté la majorité absolue lui permettant d'éviter un second tour, dont la date n'a pas encore été annoncée.
Le leader du MDC, qui a revendiqué sa victoire dès le premier tour, n'a pas encore précisé s'il participerait ou non au second, tout en sachant qu'un boycott signifierait automatiquement un 6e mandat pour le président Mugabe.
L'Union africaine (UA) a appelé mercredi le Zimbabwe à organiser un second tour de la présidentielle "libre et transparent", après les consultations menées au Zimbabwe et dans la région par le président de la Commission de l'UA, Jean Ping, selon un communiqué.
Lors de ce second tour, l'UA "appelle tous les acteurs politiques du Zimbabwe à conduire leurs activités de manière libre, transparente, tolérante et non violente pour permettre aux citoyens zimbabwéens d'exercer leur droit démocratique", souligne le communiqué transmis à AFP à Addis Abeba, siège de l'UA.
L'organisation panafricaine "exhorte la Commission électorale du Zimbabwe (ZEC) à s'assurer que le second tour soit organisé conformément à la loi électorale".
"Il est également essentiel que la paix et la sécurité soient maintenues, et que la volonté du peuple soit respectée par tous les responsables une fois que les résultats seront annoncés", souligne le communiqué.
Le Zimbabwe traverse une grave crise depuis les élections générales. La date du second tour de la présidentielle n'a pas encore été annoncée.
Source: yahoo news
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