Le gouvernement japonais a officialisé ces nouveaux objectifs lors de la présentation de son plan climatique révisé. Ce dernier prévoit une réduction significative des émissions de gaz à effet de serre, avec un objectif intermédiaire de 60 % d’ici 2035 et une cible plus ambitieuse de 73 % d’ici 2040. Ces engagements s’appuient sur des précédents objectifs, notamment une réduction de 46 % des émissions d’ici 2030, fixée en 2021.
Ces annonces interviennent alors que le Japon doit soumettre sa NDC actualisée à l’ONU, comme l’exige l’Accord de Paris. Le pays vise à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, un objectif qui nécessite des transformations profondes dans son mix énergétique et ses pratiques industrielles.
Ces annonces interviennent alors que le Japon doit soumettre sa NDC actualisée à l’ONU, comme l’exige l’Accord de Paris. Le pays vise à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, un objectif qui nécessite des transformations profondes dans son mix énergétique et ses pratiques industrielles.
Une stratégie industrielle alignée sur la décarbonation
Le plan climatique japonais intègre également une stratégie industrielle visant à stimuler la croissance économique tout en réduisant les émissions de carbone. Le gouvernement mise sur le développement de pôles industriels dans les régions riches en énergies renouvelables et en infrastructures nucléaires. Cette approche vise à créer des synergies entre la décarbonation et le développement économique, tout en renforçant la sécurité énergétique du pays.
Cependant, cette transition ne se fera pas sans défis. Le secteur éolien offshore, par exemple, est confronté à des coûts élevés et à des difficultés techniques. De plus, les incertitudes géopolitiques, notamment les changements de politique climatique aux États-Unis, pourraient avoir un impact sur les ambitions du Japon.
Malgré ses ambitions, le Japon reste confronté à plusieurs obstacles dans sa transition énergétique. En 2023, près de 70 % de l’électricité du pays était encore produite par des centrales thermiques fonctionnant au charbon et aux hydrocarbures. Les importations de combustibles fossiles représentent une part importante des dépenses énergétiques du pays, avec un coût estimé à environ 470 millions de dollars par jour en 2024.
En outre, la dépendance historique du Japon aux énergies fossiles et les réticences de certains secteurs industriels pourraient ralentir la mise en œuvre de ces objectifs climatiques. Les critiques soulignent également que les nouveaux engagements du Japon, bien qu’ambitieux, restent en deçà des recommandations scientifiques pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C.
Le Japon s’engage résolument dans une transition énergétique et industrielle visant à réduire ses émissions de gaz à effet de serre tout en stimulant sa croissance économique. Avec des objectifs clairs pour 2035 et 2040, le pays cherche à aligner ses politiques sur les impératifs de l’Accord de Paris.
Cependant, cette transition ne se fera pas sans défis. Le secteur éolien offshore, par exemple, est confronté à des coûts élevés et à des difficultés techniques. De plus, les incertitudes géopolitiques, notamment les changements de politique climatique aux États-Unis, pourraient avoir un impact sur les ambitions du Japon.
Malgré ses ambitions, le Japon reste confronté à plusieurs obstacles dans sa transition énergétique. En 2023, près de 70 % de l’électricité du pays était encore produite par des centrales thermiques fonctionnant au charbon et aux hydrocarbures. Les importations de combustibles fossiles représentent une part importante des dépenses énergétiques du pays, avec un coût estimé à environ 470 millions de dollars par jour en 2024.
En outre, la dépendance historique du Japon aux énergies fossiles et les réticences de certains secteurs industriels pourraient ralentir la mise en œuvre de ces objectifs climatiques. Les critiques soulignent également que les nouveaux engagements du Japon, bien qu’ambitieux, restent en deçà des recommandations scientifiques pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C.
Le Japon s’engage résolument dans une transition énergétique et industrielle visant à réduire ses émissions de gaz à effet de serre tout en stimulant sa croissance économique. Avec des objectifs clairs pour 2035 et 2040, le pays cherche à aligner ses politiques sur les impératifs de l’Accord de Paris.