Des pourparlers à Riyad entre Washington et Moscou, sans Kyiv ni l'Europe
Ce mardi 18 février, une rencontre de haut niveau a eu lieu à Riyad entre des responsables américains et russes, dont les chefs de la diplomatie des deux pays. L'objectif de cette réunion était de relancer une relation bilatérale fortement dégradée depuis le début du conflit en Ukraine. Ni l'Ukraine ni les pays européens n'ont été invités à participer à ces discussions, une première depuis l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022.
Cette initiative fait suite à un récent échange téléphonique entre les présidents américain et russe, Donald Trump et Vladimir Poutine. Aucune déclaration officielle ni poignée de main publique n'ont précédé les discussions. Cependant, à l'issue de la rencontre, le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, a tenu à rassurer les alliés européens en affirmant que l'Union européenne aurait un rôle à jouer dans les futures négociations sur l'Ukraine, notamment en raison des sanctions qu'elle a imposées à la Russie.
Cette initiative fait suite à un récent échange téléphonique entre les présidents américain et russe, Donald Trump et Vladimir Poutine. Aucune déclaration officielle ni poignée de main publique n'ont précédé les discussions. Cependant, à l'issue de la rencontre, le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, a tenu à rassurer les alliés européens en affirmant que l'Union européenne aurait un rôle à jouer dans les futures négociations sur l'Ukraine, notamment en raison des sanctions qu'elle a imposées à la Russie.
Poutine prêt à discuter avec Zelensky, mais sous conditions
Le Kremlin a indiqué ce mardi que Vladimir Poutine serait disposé à engager des discussions avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, « si nécessaire ». Cette déclaration intervient après près de trois ans de conflit armé et dans un contexte de relance des pourparlers diplomatiques.
Cependant, le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a précisé que tout accord devait tenir compte de la « réalité » sur le terrain. Moscou conteste par ailleurs la légitimité de Zelensky, arguant que son mandat a officiellement expiré en mai 2024. La loi martiale en vigueur en Ukraine depuis février 2022 empêche toute tenue d'élections, ce qui complique la position de Kyiv sur la scène internationale.
Cependant, le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a précisé que tout accord devait tenir compte de la « réalité » sur le terrain. Moscou conteste par ailleurs la légitimité de Zelensky, arguant que son mandat a officiellement expiré en mai 2024. La loi martiale en vigueur en Ukraine depuis février 2022 empêche toute tenue d'élections, ce qui complique la position de Kyiv sur la scène internationale.
La Russie réaffirme son opposition à l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN
Lors d'un point presse, Dmitri Peskov a réitéré la position de Moscou concernant l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN, la qualifiant d'inacceptable. En revanche, la Russie a reconnu le « droit souverain » de l'Ukraine à rejoindre l'Union européenne, tout en insistant sur le fait qu'aucun pays ne devrait dicter la politique étrangère d'un autre. Ces déclarations s'inscrivent dans la continuité des revendications russes formulées fin 2021, qui visaient à redessiner l'architecture de sécurité en Europe et à obtenir le retrait des forces de l'OTAN d'Europe de l'Est. Ces demandes, rejetées à l'époque, avaient précédé l'invasion de l'Ukraine.
L'Union européenne cherche à renforcer son rôle dans la résolution du conflit
De son côté, l'Union européenne a exprimé sa volonté de collaborer étroitement avec les États-Unis pour parvenir à une paix « juste et durable » en Ukraine. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a souligné l'importance de cette coopération lors d'une rencontre avec l'envoyé spécial de Donald Trump, Keith Kellogg. Ce dernier, qui doit se rendre à Kyiv, a toutefois laissé entendre que la participation européenne aux négociations n'était pas une priorité pour Washington. Von der Leyen a réaffirmé l'engagement de l'UE à intensifier son soutien financier et militaire à l'Ukraine, tout en appelant à une augmentation des dépenses de défense au sein des États membres.
Lundi, une réunion d'urgence a rassemblé une dizaine de dirigeants européens, dont des représentants de l'UE et de l'OTAN, sous l'égide du président français Emmanuel Macron. Les participants ont convenu de plusieurs principes clés, notamment l'idée que « rien ne se fera sur l'Ukraine sans l'Ukraine » et que la sécurité européenne ne peut être discutée sans la participation des Européens. Ils ont également réaffirmé leur soutien à la souveraineté de l'Ukraine et à l'unité de l'Alliance atlantique. Les dirigeants ont insisté sur la nécessité d'un accord de paix durable, accompagné de garanties de sécurité pour Kyiv, et se sont engagés à augmenter leur soutien militaire et financier à l'Ukraine.
Lundi, une réunion d'urgence a rassemblé une dizaine de dirigeants européens, dont des représentants de l'UE et de l'OTAN, sous l'égide du président français Emmanuel Macron. Les participants ont convenu de plusieurs principes clés, notamment l'idée que « rien ne se fera sur l'Ukraine sans l'Ukraine » et que la sécurité européenne ne peut être discutée sans la participation des Européens. Ils ont également réaffirmé leur soutien à la souveraineté de l'Ukraine et à l'unité de l'Alliance atlantique. Les dirigeants ont insisté sur la nécessité d'un accord de paix durable, accompagné de garanties de sécurité pour Kyiv, et se sont engagés à augmenter leur soutien militaire et financier à l'Ukraine.