Andrei Arshavin se sent bien au Stade Vélodrome. Le joueur de St-Petersbourg possède également le don de miner le moral du public marseillais. Il y a deux ans, son but inscrit face à Fabien Barthez, toujours en 1/8e de finale de cette Coupe UEFA, avait donné la victoire aux Russes (1-0) avant une qualification au retour (1-1). Jeudi soir, Arshavin a remis ça en réduisant la marque en toute fin de rencontre pour une victoire finale de l'OM, 3-1.
Certains se contenteraient volontiers de ce score mais la revanche de mercredi en Russie ne s'annonce pas de tout repos surtout lorsque l'on a gardé le souvenir du seizième de finale retour disputé par les Olympiens sur la pelouse du Spartak Moscou (0-2). Un scénario d'autant plus Avant le but d'Arshavin, les Marseillais avaient tout simplement survolé la rencontre. Et contrairement au match aller contre le Spartak, l'OM n'attendait pas un bon quart d'heure avant d'exister. Promu capitaine, en l'absence de Lorik Cana suspendu, Djibril Cissé donnait immédiatement le ton, se créant deux occasions en l'espace de deux minutes (2e, 4e).
Deux barres pour Niang
Mathieu Valbuena confirmait l'emprise des Olympiens sur la partie et leur facilité à éliminer l'adversaire, comme ce petit pont de l'ex-Libournais avant de servir en retrait Samir Nasri. L'international français voyait, hélas pour l'OM, sa reprise s'envoler dans le ciel de la tribune sud (6e). Le Zenith était quasiment étouffé par la pression adverse et l'OM s'approchait sans le moindre mal des cages défendues par Malafeiev. Le gardien des champions de Russie était bien heureux alors de voir Mamadou Niang écraser sa reprise dans la surface de réparation (12e).
Au milieu de ce raz de marée, Saint-Petersbourg sortait enfin la tête de l'eau sur un extérieur du pied droit d'Arshavin, déjà lui, qui tutoyait le montant gauche de Steve Mandanda (13e). Ce sera la seule source d'inquiétude à noter dans le camp phocéen dans la première période avec le traitement infligé à Valbuena par ses divers gardes du corps. Le milieu de terrain marseillais s'est ainsi retrouvé assez souvent le nez dans le gazon, conséquence de tacle et contacts appuyés dont ce pied de Kim reçu en plein visage (28e). Le coup franc tiré par Benoît Cheyrou était prolongé de la tête par Niang qui voyait le ballon repoussé par la barre transversale (29e).
Malafeiev maintient l'espoir
La première période se terminait comme elle avait débuté avec de franches occasions pour l'OM et cette fois-ci, Djibril Cissé trouvait la mire, bien servi par une longue passe de Taiwo (1-0, 37e). Puis Niang le maudit, trouvait pour la seconde fois la barre transversale de Malafeiev, et toujours de la tête ! (45+3). Et comme les hommes de Gerets affichent depuis quelques semaines une véritable cohérence dans leur jeu, raison principale de son renouveau, la seconde période ressemblait à s'y méprendre au premier acte. A peine trois minutes après le coup de sifflet, et Niang doublait la mise d'un tir bien enroulé du pied droit (2-0, 48e), avant le doublé de Cissé tout en puissance (3-0, 55e).
Steve Mandanda appellera ensuite ses troupes à la vigilance en stoppant un tir vicieux de Tymoschuk (59e). Message reçu avec une nouvelle vague marseillaise conclue par une énième situation chaude sur les buts de Malafeiev (64e) qui, deux minutes plus tard, évitera aux siens le 4-0 en détournant presque par miracle une tête de Cissé (66e). Mais de quatrième but marseillais il n'y eut pas et le Zenith eut le dernier mot. Espérons pour le dernier représentant français en coupe d'Europe que l'histoire, deux ans après, ne bégaiera pas.
nouvelobs.com
Certains se contenteraient volontiers de ce score mais la revanche de mercredi en Russie ne s'annonce pas de tout repos surtout lorsque l'on a gardé le souvenir du seizième de finale retour disputé par les Olympiens sur la pelouse du Spartak Moscou (0-2). Un scénario d'autant plus Avant le but d'Arshavin, les Marseillais avaient tout simplement survolé la rencontre. Et contrairement au match aller contre le Spartak, l'OM n'attendait pas un bon quart d'heure avant d'exister. Promu capitaine, en l'absence de Lorik Cana suspendu, Djibril Cissé donnait immédiatement le ton, se créant deux occasions en l'espace de deux minutes (2e, 4e).
Deux barres pour Niang
Mathieu Valbuena confirmait l'emprise des Olympiens sur la partie et leur facilité à éliminer l'adversaire, comme ce petit pont de l'ex-Libournais avant de servir en retrait Samir Nasri. L'international français voyait, hélas pour l'OM, sa reprise s'envoler dans le ciel de la tribune sud (6e). Le Zenith était quasiment étouffé par la pression adverse et l'OM s'approchait sans le moindre mal des cages défendues par Malafeiev. Le gardien des champions de Russie était bien heureux alors de voir Mamadou Niang écraser sa reprise dans la surface de réparation (12e).
Au milieu de ce raz de marée, Saint-Petersbourg sortait enfin la tête de l'eau sur un extérieur du pied droit d'Arshavin, déjà lui, qui tutoyait le montant gauche de Steve Mandanda (13e). Ce sera la seule source d'inquiétude à noter dans le camp phocéen dans la première période avec le traitement infligé à Valbuena par ses divers gardes du corps. Le milieu de terrain marseillais s'est ainsi retrouvé assez souvent le nez dans le gazon, conséquence de tacle et contacts appuyés dont ce pied de Kim reçu en plein visage (28e). Le coup franc tiré par Benoît Cheyrou était prolongé de la tête par Niang qui voyait le ballon repoussé par la barre transversale (29e).
Malafeiev maintient l'espoir
La première période se terminait comme elle avait débuté avec de franches occasions pour l'OM et cette fois-ci, Djibril Cissé trouvait la mire, bien servi par une longue passe de Taiwo (1-0, 37e). Puis Niang le maudit, trouvait pour la seconde fois la barre transversale de Malafeiev, et toujours de la tête ! (45+3). Et comme les hommes de Gerets affichent depuis quelques semaines une véritable cohérence dans leur jeu, raison principale de son renouveau, la seconde période ressemblait à s'y méprendre au premier acte. A peine trois minutes après le coup de sifflet, et Niang doublait la mise d'un tir bien enroulé du pied droit (2-0, 48e), avant le doublé de Cissé tout en puissance (3-0, 55e).
Steve Mandanda appellera ensuite ses troupes à la vigilance en stoppant un tir vicieux de Tymoschuk (59e). Message reçu avec une nouvelle vague marseillaise conclue par une énième situation chaude sur les buts de Malafeiev (64e) qui, deux minutes plus tard, évitera aux siens le 4-0 en détournant presque par miracle une tête de Cissé (66e). Mais de quatrième but marseillais il n'y eut pas et le Zenith eut le dernier mot. Espérons pour le dernier représentant français en coupe d'Europe que l'histoire, deux ans après, ne bégaiera pas.
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