Dmitri Medvedev, a été élu président de Russie avec 70,23% des voix, a annoncé lundi le président de la Commission électorale centrale selon des résultats préliminaires quasi-définitifs sur 99,45% des bureaux de vote.
Les télévisions russes continuaient lundi matin de diffuser en boucle les images du tandem inséparable Poutine-Medvedev traversant la place rouge sous des rafales de neige mouillée avant de prononcer un discours lors d'un concert de rock en plein air."Nous avons toutes les chances de préserver la politique de Poutine. Nous allons aller de l'avant et ensemble nous gagnerons !", a déclaré M. Medvedev en veste de cuir et jean bleu avec une aisance et une décontraction toutes nouvelles dans les gestes et dans la voix. "Je félicite Dmitri Medvedev", a pour sa part déclaré M. Poutine qui ne pouvait pas se présenter pour un troisième mandat consécutif mais ne quitte pas le pouvoir et se destine au poste de Premier ministre.
Le candidat communiste Guennadi Ziouganov arrive en deuxième position avec 17,77%, suivi de l'ultranationaliste Vladimir Jirinovski (9,37%) et d'Andreï Bogdanov, un obscur candidat favorable à l'entrée de la Russie dans l'Union européenne (1,29%). "Nous vivons dans un Etat démocratique" et "notre société civile devient efficace, responsable et active", a estimé M. Poutine.
Le scrutin s'est plus apparenté à une passation de pouvoir qu'à une élection, tant la victoire du jeune juriste, Pétersbourgeois comme son mentor, a été annoncée, préparée, organisée par le Kremlin alors que les trois autres candidats restaient peu visibles dans les médias.
Le mouvement d'opposition L'Autre Russie de l'ancien champion du monde d'échecs Garry Kasparov a annoncé une marche de protestation non autorisée à Moscou lundi sous le slogan "A bas la monarchie et la succession" et dénonçant "une farce honteuse".M. Kasparov a précisé qu'il ne participerait pas à la marche de Moscou mais se rendrait le même jour à Saint-Pétersbourg (nord-ouest) où une autre manifestation d'opposition a été en revanche autorisée.
Bourrages d'urnes, observateurs refoulés dans les bureaux de vote ou ouvriers forcés de se rendre aux urnes sous la menace de sanctions: le parti communiste et une ONG ont dénoncé dimanche des irrégularités dans le déroulement de l'élection. Le candidat communiste a annoncé qu'il allait déposer plainte devant les tribunaux.
L'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) a annulé le 7 février sa mission en raison "des restrictions imposées par les autorités russes".
Andreas Gross, le chef de la délégation de 25 observateurs de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), a déclaré pour sa part dès le 8 février que l'élection pourrait "difficilement être qualifiée de juste" faute d'avoir offert des "conditions égales pour tous".
La presse russe s'interrogeait lundi sur la viabilité du couple formé par Vladimir Poutine et son successeur, au lendemain d'une présidentielle jugée "la plus ennuyeuse" de l'histoire de la Russie post-soviétique.
Dans ses premiers commentaires sur la présidentielle russe, la presse européenne relevait lundi les doutes sur la régularité du scrutin et s'interroge sur la répartition future des pouvoirs entre le nouveau président et Vladimir Poutine.
Dmitri Medvedev doit prendre ses fonctions le 7 mai et deviendra le troisième président de la Russie post-soviétique après Boris Eltsine (1991-1999) et Vladimir Poutine (2000-2008).
Yahoo.fr
Les télévisions russes continuaient lundi matin de diffuser en boucle les images du tandem inséparable Poutine-Medvedev traversant la place rouge sous des rafales de neige mouillée avant de prononcer un discours lors d'un concert de rock en plein air."Nous avons toutes les chances de préserver la politique de Poutine. Nous allons aller de l'avant et ensemble nous gagnerons !", a déclaré M. Medvedev en veste de cuir et jean bleu avec une aisance et une décontraction toutes nouvelles dans les gestes et dans la voix. "Je félicite Dmitri Medvedev", a pour sa part déclaré M. Poutine qui ne pouvait pas se présenter pour un troisième mandat consécutif mais ne quitte pas le pouvoir et se destine au poste de Premier ministre.
Le candidat communiste Guennadi Ziouganov arrive en deuxième position avec 17,77%, suivi de l'ultranationaliste Vladimir Jirinovski (9,37%) et d'Andreï Bogdanov, un obscur candidat favorable à l'entrée de la Russie dans l'Union européenne (1,29%). "Nous vivons dans un Etat démocratique" et "notre société civile devient efficace, responsable et active", a estimé M. Poutine.
Le scrutin s'est plus apparenté à une passation de pouvoir qu'à une élection, tant la victoire du jeune juriste, Pétersbourgeois comme son mentor, a été annoncée, préparée, organisée par le Kremlin alors que les trois autres candidats restaient peu visibles dans les médias.
Le mouvement d'opposition L'Autre Russie de l'ancien champion du monde d'échecs Garry Kasparov a annoncé une marche de protestation non autorisée à Moscou lundi sous le slogan "A bas la monarchie et la succession" et dénonçant "une farce honteuse".M. Kasparov a précisé qu'il ne participerait pas à la marche de Moscou mais se rendrait le même jour à Saint-Pétersbourg (nord-ouest) où une autre manifestation d'opposition a été en revanche autorisée.
Bourrages d'urnes, observateurs refoulés dans les bureaux de vote ou ouvriers forcés de se rendre aux urnes sous la menace de sanctions: le parti communiste et une ONG ont dénoncé dimanche des irrégularités dans le déroulement de l'élection. Le candidat communiste a annoncé qu'il allait déposer plainte devant les tribunaux.
L'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) a annulé le 7 février sa mission en raison "des restrictions imposées par les autorités russes".
Andreas Gross, le chef de la délégation de 25 observateurs de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), a déclaré pour sa part dès le 8 février que l'élection pourrait "difficilement être qualifiée de juste" faute d'avoir offert des "conditions égales pour tous".
La presse russe s'interrogeait lundi sur la viabilité du couple formé par Vladimir Poutine et son successeur, au lendemain d'une présidentielle jugée "la plus ennuyeuse" de l'histoire de la Russie post-soviétique.
Dans ses premiers commentaires sur la présidentielle russe, la presse européenne relevait lundi les doutes sur la régularité du scrutin et s'interroge sur la répartition future des pouvoirs entre le nouveau président et Vladimir Poutine.
Dmitri Medvedev doit prendre ses fonctions le 7 mai et deviendra le troisième président de la Russie post-soviétique après Boris Eltsine (1991-1999) et Vladimir Poutine (2000-2008).
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