Cette grève entamée lundi à l'appel de l'Association des médecins urgentistes de France (AMUF) n'a pas d'incidence importante sur les services, les urgentistes étant réquisitionnés pour assurer la continuité des soins. L'AMUF assure qu'environ 60% des urgentistes sont mobilisés.
De son côté, le ministère de la Santé faisait état de 6% de grévistes lundi et n'a plus fourni aucune information depuis.
L'AMUF, qui a déjà reçu le soutien du Syndicat des médecins anesthésistes-réanimateurs non universitaires (SMARNU) compte créer une "large intersyndicale" sur ce mouvement en vue d'une "grande journée de mobilisation pour la défense de l'hôpital public", le 15 janvier prochain.
"Le mouvement s'étend doucement. Et en face, le ministère affiche son mépris et s'est transformé en instrument de propagande contre nous", a déclaré Patrick Pelloux..
"On reçoit un soutien majeur de l'opinion publique, beaucoup de messages de gens qui comprennent très bien ce qu'on fait. On a décidé d'adresser une lettre à Nicolas Sarkozy pour lui demander d'intervenir", a-t-il ajouté.
"Ce mouvement de grève est le résultat de l'exaspération et de la colère des médecins et plus largement du personnel hospitalier qui n'en peut plus de travailler dans des conditions qui se dégradent de jour en jour et qui ne permettent plus d'assurer la sécurité des patients", écrit l'AMUF dans le communiqué qui annonçait ce mouvement.
Pour l'association, "l'étranglement financier des hôpitaux (...) ne peut plus durer. Le projet de loi 'Bachelot' n'apporte aucune réponse et risque de constituer la dernière mesure de destruction du service public hospitalier".
Outre la grève, l'AMUF demande aux urgentistes "de lui faire remonter tout dysfonctionnement organisationnel grave pour la population qui résulterait de la réduction des moyens alloués aux urgences afin que la responsabilité de madame la ministre de la Santé et celle de son directeur de cabinet soient engagées".
Source: Yahoo News
De son côté, le ministère de la Santé faisait état de 6% de grévistes lundi et n'a plus fourni aucune information depuis.
L'AMUF, qui a déjà reçu le soutien du Syndicat des médecins anesthésistes-réanimateurs non universitaires (SMARNU) compte créer une "large intersyndicale" sur ce mouvement en vue d'une "grande journée de mobilisation pour la défense de l'hôpital public", le 15 janvier prochain.
"Le mouvement s'étend doucement. Et en face, le ministère affiche son mépris et s'est transformé en instrument de propagande contre nous", a déclaré Patrick Pelloux..
"On reçoit un soutien majeur de l'opinion publique, beaucoup de messages de gens qui comprennent très bien ce qu'on fait. On a décidé d'adresser une lettre à Nicolas Sarkozy pour lui demander d'intervenir", a-t-il ajouté.
"Ce mouvement de grève est le résultat de l'exaspération et de la colère des médecins et plus largement du personnel hospitalier qui n'en peut plus de travailler dans des conditions qui se dégradent de jour en jour et qui ne permettent plus d'assurer la sécurité des patients", écrit l'AMUF dans le communiqué qui annonçait ce mouvement.
Pour l'association, "l'étranglement financier des hôpitaux (...) ne peut plus durer. Le projet de loi 'Bachelot' n'apporte aucune réponse et risque de constituer la dernière mesure de destruction du service public hospitalier".
Outre la grève, l'AMUF demande aux urgentistes "de lui faire remonter tout dysfonctionnement organisationnel grave pour la population qui résulterait de la réduction des moyens alloués aux urgences afin que la responsabilité de madame la ministre de la Santé et celle de son directeur de cabinet soient engagées".
Source: Yahoo News
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