Le chef de la rébellion tutsie de RDC, le général mutiné Laurent Nkunda, insiste pour avoir des pourparlers directs avec le gouvernement de Kinshasa, en préalable à l'arrêt de son insurrection dans l'est du pays.
Kinshasa rejetait jusqu'à ces derniers temps l'idée de négociations directes avec le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), préférant que l'on en revienne à un accord de paix plus large signé en janvier dernier avec plusieurs groupes armés.
"Une rencontre entre représentants de la République démocratique du Congo et du CNDP, sous les auspices de facilitateurs des Nations unies et de l'Union africaine, aura lieu lundi 8 décembre 2008 à Nairobi, au Kenya, afin d'officialiser le cessez-le-feu et de discuter d'un plan de paix pour l'est du Congo", a déclaré Mwamba.
Il a annoncé la tenue de ces discussions à l'issue d'un entretien avec son homologue rwandais à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu dans l'est de la RDC.
Nkunda, qui dit vouloir discuter avec le gouvernement des questions de sécurité et de la situation des minorités ethniques, s'est emparé d'une partie du Nord-Kivu lors d'une série d'offensives menées depuis le mois d'août, mettant en déroute l'armée régulière et jetant sur les routes ou dans la brousse dans les 250.000 civils.
Nkunda a décrété un cessez-le-feu avec les forces gouvernementales, mais des combats se poursuivent entre ses forces et les milices pro-gouvernementales à l'oeuvre dans le Nord-Kivu, province à la frontière avec le Rwanda et l'Ouganda.
A Genève, le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a déclaré qu'on était toujours sans nouvelles de plus de 90.000 personnes ayant fui les violences dans l'est de la RDC.
Ron Redmond, porte-parole du HCR, a déclaré que des employés humanitaires en visite dans certains secteurs du Nord-Kivu restés inaccessibles pendant la période des récents combats avaient découvert trois campements de fortune pour déplacés, mais qu'ils étaient déserts.
Trois autres camps gérés par l'Onu dans le territoire de Rutshuru - Nyongera, Kasasa et Dumez - ont été vidés par la force et détruits voici plusieurs semaines, a ajouté Redmond.
"Au vu des dernières découvertes, le nombre total déplacés qui n'ont pas été retrouvés dépasse les 90.000", a-t-il dit.
Le sort de ceux qui ont été contraints de quitter les camps demeure incertain, mais selon Redmond, beaucoup seraient revenus dans leurs villages ou seraient hébergés par des familles de la région.
Le HCR et ses partenaires humanitaires distribuent actuellement une aide d'urgence dans la région.
Source: Yahoo News
Kinshasa rejetait jusqu'à ces derniers temps l'idée de négociations directes avec le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), préférant que l'on en revienne à un accord de paix plus large signé en janvier dernier avec plusieurs groupes armés.
"Une rencontre entre représentants de la République démocratique du Congo et du CNDP, sous les auspices de facilitateurs des Nations unies et de l'Union africaine, aura lieu lundi 8 décembre 2008 à Nairobi, au Kenya, afin d'officialiser le cessez-le-feu et de discuter d'un plan de paix pour l'est du Congo", a déclaré Mwamba.
Il a annoncé la tenue de ces discussions à l'issue d'un entretien avec son homologue rwandais à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu dans l'est de la RDC.
Nkunda, qui dit vouloir discuter avec le gouvernement des questions de sécurité et de la situation des minorités ethniques, s'est emparé d'une partie du Nord-Kivu lors d'une série d'offensives menées depuis le mois d'août, mettant en déroute l'armée régulière et jetant sur les routes ou dans la brousse dans les 250.000 civils.
Nkunda a décrété un cessez-le-feu avec les forces gouvernementales, mais des combats se poursuivent entre ses forces et les milices pro-gouvernementales à l'oeuvre dans le Nord-Kivu, province à la frontière avec le Rwanda et l'Ouganda.
A Genève, le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a déclaré qu'on était toujours sans nouvelles de plus de 90.000 personnes ayant fui les violences dans l'est de la RDC.
Ron Redmond, porte-parole du HCR, a déclaré que des employés humanitaires en visite dans certains secteurs du Nord-Kivu restés inaccessibles pendant la période des récents combats avaient découvert trois campements de fortune pour déplacés, mais qu'ils étaient déserts.
Trois autres camps gérés par l'Onu dans le territoire de Rutshuru - Nyongera, Kasasa et Dumez - ont été vidés par la force et détruits voici plusieurs semaines, a ajouté Redmond.
"Au vu des dernières découvertes, le nombre total déplacés qui n'ont pas été retrouvés dépasse les 90.000", a-t-il dit.
Le sort de ceux qui ont été contraints de quitter les camps demeure incertain, mais selon Redmond, beaucoup seraient revenus dans leurs villages ou seraient hébergés par des familles de la région.
Le HCR et ses partenaires humanitaires distribuent actuellement une aide d'urgence dans la région.
Source: Yahoo News
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