Le gouvernement n'a pas encore décidé comment il allait réformer la taxe professionnelle, déclare Christine Lagarde, réfutant tout bras de fer entre l'Elysée et Matignon sur ce dossier.
Pour Laurence Parisot, "aller jusqu'au bout" de la réforme de la taxe professionnelle est une "priorité absolue".
"Je constate qu'il n'y a aucun autre pays du monde occidental qui a une taxe qui pèse sur l'investissement, donc sur le futur, comme le fait la taxe professionnelle en France", a fait valoir la présidente du Medef lors du Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro.
"Qui crée des richesses? C'est nous, c'est les entreprises. Si vous êtes étranglés, entravés au point de ne plus en créer de manière suffisante pour aider au développement (...), si vous appauvrissez vos industries, elles vont disparaître, elles vont délocaliser", a-t-elle prévenu.
Dans le cadre de la Révision générale des prélèvements obligatoires (RGPO), "on regarde tous les éléments de fiscalité (...), on travaille sur toute une série d'hypothèses", a expliqué Christine Lagarde, invitée de La Tribune BFM/DailyMotion.
"UNE PISTE DE RÉFLEXION"
"La diminution de la taxe professionnelle par une exonération totale ou partielle de futurs investissements est une des pistes de réflexion. Il n'y a pas encore eu d'arbitrage. On n'a pas encore déterminé laquelle de nos propositions sera retenue", a-t-elle ajouté, soulignant que la révision se ferait "à prélèvements constants".
"Il n'y aura pas de hausse des prélèvements obligatoires, c'est dans ma feuille de route", a-t-elle insisté.
La taxe professionnelle est actuellement plafonnée à 3,5% de la valeur ajoutée des entreprises. Elle fournit 28,52 milliards d'euros aux collectivités locales qui la perçoivent.
Interrogée sur d'éventuelles tensions entre le chef de l'Etat et Bercy, d'une part, et le Premier ministre, de l'autre, Christine Lagarde a répondu: "On n'est pas du tout en contradiction."
"Ce n'est pas une histoire de l'un n'est pas d'accord avec l'autre. On met en présence tous les experts, on mesure les avantages, les inconvénients et les effets sur la croissance et les entreprises", a-t-elle ajouté.
Selon Le Parisien, l'idée de Nicolas Sarkozy consiste à "soustraire tout nouvel investissement de l'assiette de la taxe professionnelle. Seule subsisterait la cotisation minimale de 1,5% de valeur ajoutée".
Mais, écrit le journal, "Matignon craint un tollé des élus locaux" et milite pour "une solution plus douce, par exemple une diminution progressive du plafond de cette taxe".
Source: news.yahoo.com
Pour Laurence Parisot, "aller jusqu'au bout" de la réforme de la taxe professionnelle est une "priorité absolue".
"Je constate qu'il n'y a aucun autre pays du monde occidental qui a une taxe qui pèse sur l'investissement, donc sur le futur, comme le fait la taxe professionnelle en France", a fait valoir la présidente du Medef lors du Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro.
"Qui crée des richesses? C'est nous, c'est les entreprises. Si vous êtes étranglés, entravés au point de ne plus en créer de manière suffisante pour aider au développement (...), si vous appauvrissez vos industries, elles vont disparaître, elles vont délocaliser", a-t-elle prévenu.
Dans le cadre de la Révision générale des prélèvements obligatoires (RGPO), "on regarde tous les éléments de fiscalité (...), on travaille sur toute une série d'hypothèses", a expliqué Christine Lagarde, invitée de La Tribune BFM/DailyMotion.
"UNE PISTE DE RÉFLEXION"
"La diminution de la taxe professionnelle par une exonération totale ou partielle de futurs investissements est une des pistes de réflexion. Il n'y a pas encore eu d'arbitrage. On n'a pas encore déterminé laquelle de nos propositions sera retenue", a-t-elle ajouté, soulignant que la révision se ferait "à prélèvements constants".
"Il n'y aura pas de hausse des prélèvements obligatoires, c'est dans ma feuille de route", a-t-elle insisté.
La taxe professionnelle est actuellement plafonnée à 3,5% de la valeur ajoutée des entreprises. Elle fournit 28,52 milliards d'euros aux collectivités locales qui la perçoivent.
Interrogée sur d'éventuelles tensions entre le chef de l'Etat et Bercy, d'une part, et le Premier ministre, de l'autre, Christine Lagarde a répondu: "On n'est pas du tout en contradiction."
"Ce n'est pas une histoire de l'un n'est pas d'accord avec l'autre. On met en présence tous les experts, on mesure les avantages, les inconvénients et les effets sur la croissance et les entreprises", a-t-elle ajouté.
Selon Le Parisien, l'idée de Nicolas Sarkozy consiste à "soustraire tout nouvel investissement de l'assiette de la taxe professionnelle. Seule subsisterait la cotisation minimale de 1,5% de valeur ajoutée".
Mais, écrit le journal, "Matignon craint un tollé des élus locaux" et milite pour "une solution plus douce, par exemple une diminution progressive du plafond de cette taxe".
Source: news.yahoo.com
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