"Toutes les options restent ouvertes mais ma préférence va à une solution diplomatique", a-t-il dit au cours d'une conférence de presse avec la chancelière allemande Angela Merkel au château de Meseberg, à 70 km au nord-ouest de Berlin.
Un peu plus tôt, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad avait adressé un nouveau défi à son homologue américain, lui assurant qu'il ne réussirait ni par la force ni par les sanctions à faire plier l'Iran. En prenant soin de rappeler au Texan, qui doit quitter la Maison Blanche en janvier prochain, que son "ère est terminée".
"Les Iraniens ont fait un choix jusqu'à présent et c'est un mauvais choix pour le peuple iranien. Le peuple iranien mérite mieux que d'être isolé du monde", a ajouté M. Bush. "Le message du haut représentant pour la diplomatie de l'Union européenne Javier Solana sera: il y a un meilleur choix à faire".
Javier Solana se rendra samedi et dimanche à Téhéran, pour présenter au ministre des Affaires étrangères iranien Manouchehr Mottaki l'offre des six grands pays impliqués dans les négociations sur le nucléaire iranien (Etats-Unis, Russie, Chine, Allemagne, France, Grande-Bretagne) mise au point début mai, après la présentation d'une première offre en juin 2006.
Les grandes puissances sont disposées à faciliter l'accès de l'Iran à l'énergie nucléaire civile, à condition que Téhéran démontre qu'il ne cherche pas à se doter de la bombe atomique.
Le président Ahmadinejad a cependant déjà annoncé mercredi que l'Iran n'échangerait pas sa "dignité" dans le domaine nucléaire contre les avantages qui lui seraient proposés.
La chancelière allemande a plaidé elle aussi pour une solution diplomatique sans exclure "une nouvelle série de sanctions", de préférence "dans le cadre du Conseil de sécurité" de l'ONU, afin d'y associer la Chine et la Russie, si l'Iran continue à tenir tête à la communauté internationale.
La Chine a toujours été, comme la Russie, réticente à durcir les sanctions contre l'Iran contre lequel trois séries de sanctions ont déjà été adoptées au Conseil de sécurité.
"Plus il y a de pays impliqués, plus fort peut être l'effet" sur l'Iran, a observé Mme Merkel, n'excluant pas "des mesures européennes", par exemple dans le secteur bancaire.
Dans une déclaration commune adoptée mardi en Slovénie, première étape d'une tournée européenne d'adieux de M. Bush, l'UE et les Etats-Unis avaient déjà décidé d'étudier des sanctions supplémentaires, notamment contre les banques iraniennes, comme la banque Melli qui a des succursales à Hambourg, Londres et Paris.
Les exportations allemandes vers l'Iran, essentiellement des machines outils, restent considérables. Elles ont cependant baissé de 4,4 milliards d'euros en 2005 à 4,2 milliards en 2006 puis 3,6 milliards en 2007, après que l'Allemagne eut réduit les garanties de crédit à l'exportation vers l'Iran.
"La coopération transatlantique fonctionne bien", a assuré la chancelière conservatrice, qui avait été accueillie l'an dernier dans la propriété de la famille Bush à Crawford, au Texas.
"Notre relation est forte et active", a renchéri M. Bush, avant de poursuivre sa tournée à Rome, puis en France et au Royaume-Uni.
Les relations bilatérales, au plus bas sous le gouvernement de l'ex-chancelier social-démocrate Gerhard Schröder, se sont améliorées depuis l'arrivée au pouvoir de Mme Merkel en 2005.
Source: yahoo news
Un peu plus tôt, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad avait adressé un nouveau défi à son homologue américain, lui assurant qu'il ne réussirait ni par la force ni par les sanctions à faire plier l'Iran. En prenant soin de rappeler au Texan, qui doit quitter la Maison Blanche en janvier prochain, que son "ère est terminée".
"Les Iraniens ont fait un choix jusqu'à présent et c'est un mauvais choix pour le peuple iranien. Le peuple iranien mérite mieux que d'être isolé du monde", a ajouté M. Bush. "Le message du haut représentant pour la diplomatie de l'Union européenne Javier Solana sera: il y a un meilleur choix à faire".
Javier Solana se rendra samedi et dimanche à Téhéran, pour présenter au ministre des Affaires étrangères iranien Manouchehr Mottaki l'offre des six grands pays impliqués dans les négociations sur le nucléaire iranien (Etats-Unis, Russie, Chine, Allemagne, France, Grande-Bretagne) mise au point début mai, après la présentation d'une première offre en juin 2006.
Les grandes puissances sont disposées à faciliter l'accès de l'Iran à l'énergie nucléaire civile, à condition que Téhéran démontre qu'il ne cherche pas à se doter de la bombe atomique.
Le président Ahmadinejad a cependant déjà annoncé mercredi que l'Iran n'échangerait pas sa "dignité" dans le domaine nucléaire contre les avantages qui lui seraient proposés.
La chancelière allemande a plaidé elle aussi pour une solution diplomatique sans exclure "une nouvelle série de sanctions", de préférence "dans le cadre du Conseil de sécurité" de l'ONU, afin d'y associer la Chine et la Russie, si l'Iran continue à tenir tête à la communauté internationale.
La Chine a toujours été, comme la Russie, réticente à durcir les sanctions contre l'Iran contre lequel trois séries de sanctions ont déjà été adoptées au Conseil de sécurité.
"Plus il y a de pays impliqués, plus fort peut être l'effet" sur l'Iran, a observé Mme Merkel, n'excluant pas "des mesures européennes", par exemple dans le secteur bancaire.
Dans une déclaration commune adoptée mardi en Slovénie, première étape d'une tournée européenne d'adieux de M. Bush, l'UE et les Etats-Unis avaient déjà décidé d'étudier des sanctions supplémentaires, notamment contre les banques iraniennes, comme la banque Melli qui a des succursales à Hambourg, Londres et Paris.
Les exportations allemandes vers l'Iran, essentiellement des machines outils, restent considérables. Elles ont cependant baissé de 4,4 milliards d'euros en 2005 à 4,2 milliards en 2006 puis 3,6 milliards en 2007, après que l'Allemagne eut réduit les garanties de crédit à l'exportation vers l'Iran.
"La coopération transatlantique fonctionne bien", a assuré la chancelière conservatrice, qui avait été accueillie l'an dernier dans la propriété de la famille Bush à Crawford, au Texas.
"Notre relation est forte et active", a renchéri M. Bush, avant de poursuivre sa tournée à Rome, puis en France et au Royaume-Uni.
Les relations bilatérales, au plus bas sous le gouvernement de l'ex-chancelier social-démocrate Gerhard Schröder, se sont améliorées depuis l'arrivée au pouvoir de Mme Merkel en 2005.
Source: yahoo news
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