Chargé de la communication de Sarkozy jusqu'au milieu des années 90, Thierry Gaubert a été mis en examen avec le promoteur immobilier Philippe Smadja par le juge d'instruction de Nanterre, Richard Pallain, pour "abus de biens sociaux, abus de confiance, escroquerie et exercice illégal de la profession de banquier".
M. Gaubert est soupçonné, d'une part, de s'être servi d'une structure de collecte du 1% logement qu'il dirigeait, le CIL (Comité interprofessionnel du logement) Habitation Française, pour investir dans des programmes profitant à des sociétés civiles immobilières (SCI) ou des sociétés d'économie mixte (SEM) dans lesquelles il avait des parts ou des intérêts.
Le 1% logement est la participation que les entreprises consacrent à la construction de logements pour les salariés.
Plusieurs opérations immobilières sont visées, notamment à Levallois-Perret et à Puteaux (Hauts-de-Seine).
D'autre part, il est soupçonné d'avoir illégalement collecté 23,5 millions d'euros dans des ministères pour le logement des fonctionnaires, alors que l'association, à but non lucratif qu'il avait fondée à cet effet (Habitation Pour Tous) en 1992, n'avait pas l'autorisation pour le faire.
Les faits instruits remontent à une époque où M. Gaubert travaillait pour Nicolas Sarkozy à la mairie de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), puis sous le gouvernement Balladur, au ministère du Budget et au porte-parolat du gouvernement.
Aujourd'hui directeur de cabinet du président de la Caisse nationale des Caisses d'Epargne (CNCE) Charles Milhaud, Thierry Gaubert s'est dit "très étonné" par cette mise en examen, qui intervient "neuf ans" après l'ouverture de l'information judiciaire.
"Dans ce dossier, il n'y aucun enrichissement personnel et aucune déclaration de préjudice", a-t-il ajouté à l'AFP.
En 1999, l'information judiciaire ouverte à Nanterre faisait suite à des rapports d'organismes gouvernementaux, dont un de l'Inspection générale des finances (IGF).
Selon le rapport de l'IGF dont l'AFP a obtenu copie, l'association Habitation Pour Tous (HPT) ne rentrait "pas dans les catégories d'organismes avec lesquels l'Etat est autorisé à signer des conventions de réservations de logements pour les fonctionnaires".
L'IGF dénonçait aussi un dévoiement des finalités non lucratives de l'association, car des dirigeants du CIL Habitation française ou de HPT, ou des relations professionnelles proches "(apparaissaient) parmi les porteurs de parts des sociétés immobilières ayant bénéficié de subventions ou de prêts de la part de l'association".
"L'association a consenti à ses dirigeants un train de vie élevé et sans rapport, ni avec sa taille, ni avec sa vocation non lucrative", expliquait l'IGF, stigmatisant "une pratique active de distribution de cadeaux" à des interlocuteurs dans les ministères approchés pour la collecte des fonds.
Yahoo.fr
M. Gaubert est soupçonné, d'une part, de s'être servi d'une structure de collecte du 1% logement qu'il dirigeait, le CIL (Comité interprofessionnel du logement) Habitation Française, pour investir dans des programmes profitant à des sociétés civiles immobilières (SCI) ou des sociétés d'économie mixte (SEM) dans lesquelles il avait des parts ou des intérêts.
Le 1% logement est la participation que les entreprises consacrent à la construction de logements pour les salariés.
Plusieurs opérations immobilières sont visées, notamment à Levallois-Perret et à Puteaux (Hauts-de-Seine).
D'autre part, il est soupçonné d'avoir illégalement collecté 23,5 millions d'euros dans des ministères pour le logement des fonctionnaires, alors que l'association, à but non lucratif qu'il avait fondée à cet effet (Habitation Pour Tous) en 1992, n'avait pas l'autorisation pour le faire.
Les faits instruits remontent à une époque où M. Gaubert travaillait pour Nicolas Sarkozy à la mairie de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), puis sous le gouvernement Balladur, au ministère du Budget et au porte-parolat du gouvernement.
Aujourd'hui directeur de cabinet du président de la Caisse nationale des Caisses d'Epargne (CNCE) Charles Milhaud, Thierry Gaubert s'est dit "très étonné" par cette mise en examen, qui intervient "neuf ans" après l'ouverture de l'information judiciaire.
"Dans ce dossier, il n'y aucun enrichissement personnel et aucune déclaration de préjudice", a-t-il ajouté à l'AFP.
En 1999, l'information judiciaire ouverte à Nanterre faisait suite à des rapports d'organismes gouvernementaux, dont un de l'Inspection générale des finances (IGF).
Selon le rapport de l'IGF dont l'AFP a obtenu copie, l'association Habitation Pour Tous (HPT) ne rentrait "pas dans les catégories d'organismes avec lesquels l'Etat est autorisé à signer des conventions de réservations de logements pour les fonctionnaires".
L'IGF dénonçait aussi un dévoiement des finalités non lucratives de l'association, car des dirigeants du CIL Habitation française ou de HPT, ou des relations professionnelles proches "(apparaissaient) parmi les porteurs de parts des sociétés immobilières ayant bénéficié de subventions ou de prêts de la part de l'association".
"L'association a consenti à ses dirigeants un train de vie élevé et sans rapport, ni avec sa taille, ni avec sa vocation non lucrative", expliquait l'IGF, stigmatisant "une pratique active de distribution de cadeaux" à des interlocuteurs dans les ministères approchés pour la collecte des fonds.
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