L'histoire débute dans la nuit de mercredi à jeudi, à Fos-sur-Mer. Trois individus cagoulés se font passer pour des policiers. Ils ne sont pas armés et ne portent pas de brassard lorsqu'ils parviennent à arrêter un automobiliste au coeur de la nuit. Ils prétextent un contrôle, font mine de fouiller le véhicule de leur victime, un homme de 27 ans. Puis, ils lui demandent, sous prétexte d'approfondir ce contrôle, de les emmener jusqu'à l'école de police de Fos. Mais l'individu se rend bien compte que ces trois "policiers" ont une autre idée entête.
Menaces de mort
Le trio, des individus aux carrures hors normes, se fait menaçant. Ils intiment l'ordre à leur victime de prendre la direction d'une banque, le Crédit lyonnais, à Fos-sur-Mer. L'homme est contraint de leur donner le code secret de sa carte bancaire. Ils se rendent ensuite sur Istres pour retirer des fonds au CIC puis à la Caisse d'épargne. L'otage est terrorisé et craint pour sa vie. C'est à cet instant que le scénario monté par les trois malfrats est subitement battu en brèche.
À Istres, ils croisent un équipage de police. Affolés, les trois hommes retirent leurs cagoules en demandant à leur victime de tourner la tête et de se taire. Les policiers reconnaissent le passager avant. Et pour cause, il s'agit d'un sportif très connu à Istres. Ils discutent avec lui quelques secondes puis reprennent leur patrouille. La victime n'osera pas parler. Cette dernière sera relâchée quelques minutes plus tard en centre-ville d'Istres avec pour ordre "de ne pas bouger avant un quart d'heure".
L'ordre est appuyé par des menaces de mort. Terrorisée, la victime évoquera sa nuit de souffrance à un membre de sa famille. Dans la foulée, la police est alertée et la patrouille fait le lien avec la rencontre effectuée quelques heures plus tôt. À 6h, soit l'heure légale, la décision est prise d'interpeller les individus. Un seul passera entre les mailles du filet et est toujours recherché.
Les policiers n'en reviennent toujours pas : deux des individus, qui reconnaissent les faits, sont loin d'être des délinquants. Il s'agit de deux sportifs istréens de haut niveau dont l'un professionnel. L'un est âgé de 27 ans, l'autre 22. Ils ont passé quarante-huit heures en garde à vue et ont été déférés devant un magistrat hier. Ils devront répondre de faux et usage de faux (en fausse qualité de policier), séquestration et vols aggravés. Leur petite escapade nocturne pourrait leur coûter, outre la fin de leurs carrières, dix années de prison.
laprovence.com
Menaces de mort
Le trio, des individus aux carrures hors normes, se fait menaçant. Ils intiment l'ordre à leur victime de prendre la direction d'une banque, le Crédit lyonnais, à Fos-sur-Mer. L'homme est contraint de leur donner le code secret de sa carte bancaire. Ils se rendent ensuite sur Istres pour retirer des fonds au CIC puis à la Caisse d'épargne. L'otage est terrorisé et craint pour sa vie. C'est à cet instant que le scénario monté par les trois malfrats est subitement battu en brèche.
À Istres, ils croisent un équipage de police. Affolés, les trois hommes retirent leurs cagoules en demandant à leur victime de tourner la tête et de se taire. Les policiers reconnaissent le passager avant. Et pour cause, il s'agit d'un sportif très connu à Istres. Ils discutent avec lui quelques secondes puis reprennent leur patrouille. La victime n'osera pas parler. Cette dernière sera relâchée quelques minutes plus tard en centre-ville d'Istres avec pour ordre "de ne pas bouger avant un quart d'heure".
L'ordre est appuyé par des menaces de mort. Terrorisée, la victime évoquera sa nuit de souffrance à un membre de sa famille. Dans la foulée, la police est alertée et la patrouille fait le lien avec la rencontre effectuée quelques heures plus tôt. À 6h, soit l'heure légale, la décision est prise d'interpeller les individus. Un seul passera entre les mailles du filet et est toujours recherché.
Les policiers n'en reviennent toujours pas : deux des individus, qui reconnaissent les faits, sont loin d'être des délinquants. Il s'agit de deux sportifs istréens de haut niveau dont l'un professionnel. L'un est âgé de 27 ans, l'autre 22. Ils ont passé quarante-huit heures en garde à vue et ont été déférés devant un magistrat hier. Ils devront répondre de faux et usage de faux (en fausse qualité de policier), séquestration et vols aggravés. Leur petite escapade nocturne pourrait leur coûter, outre la fin de leurs carrières, dix années de prison.
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