Seulement 932.537 voitures neuves ont été immatriculées en novembre en Europe, soit un plongeon de 25,8% sur un an, a annoncé ce mardi l'Association des constructeurs automobiles européens (ACEA).
L'ACEA invoque la crise économique et financière, souligne qu'il faut remonter à 1999 et 1993 pour trouver une baisse aussi significative.
Face à cette crise, "on ne peut pas être le seul continent au monde qui n'aide pas nos constructeurs à s'adapter", a dit le président français Nicolas Sarkozy, dont le pays assure la présidence de l'Union Européenne (UE), lors d'une conférence de presse au Parlement européen à Strasbourg. "Nous devons garder une stratégie industrielle en Europe."
"Nous devons peut-être envisager des interventions pour restructurer certains secteurs avant qu'il ne soit trop tard", avait déjà estimé la veille devant les eurodéputés la ministre française de l'Economie, Christine Lagarde.
"Nous ne pouvons rester assis sur nos mains alors que les autres agissent. Nous devons nous préoccuper de ce qui passe de l'autre côté de l'Atlantique", avait-elle dit.
Les Etats-Unis examinent toujours des mesures d'aide à leurs constructeurs automobiles, après l'échec au Congrès d'un premier plan de 14 milliards de dollars. Le Canada s'est dit prêt vendredi à apporter une rallonge de 20% dès que l'aide américaine serait bouclée.
Le temps presse, surtout pour General Motors et Chrysler qui sont au bord de la faillite.
En Europe, la situation n'est pas encore aussi critique. Mais mois après mois, le recul des ventes s'aggrave: d'une chute de 7% en mai, juin et juillet, il est passé à 15,7% en août et 14,5% en octobre, pour atteindre désormais presque 26%.
"Les destructions d'emplois seront massives dans les pays qui n'aideront pas rapidement le secteur automobile à se financer", vient d'avertir Carlos Ghosn, le patron de Renault.
L'Europe répond jusqu'ici en ordre dispersé aux appels à l'aide des constructeurs.
Dans son plan de relance de 200 milliards d'euros annoncé fin novembre, la Commission européenne n'a prévu que 5 milliards pour de timides mesures de soutien aux voitures plus vertes.
Les pays d'origine des constructeurs ne sont pas forcément sur cette ligne.
En France, Nicolas Sarkozy a réuni lundi les patrons du secteur pour examiner des mesures additionnelles aux 1,5 milliard d'euros de primes à la casse, aides au financement ou à la restructuration annoncées au début du mois.
Le gouvernement présentera ses conclusions fin janvier, mais Paris évoque déjà de possibles prêts ou garanties, en contrepartie d'un "engagement fort" à ne pas délocaliser.
Le gouvernement allemand s'est dit vendredi en mesure de réagir "très vite" pour aider Opel qui, suite aux difficultés de sa maison mère General Motors, lui demande des garanties pouvant dépasser le milliard d'euros. Mais Berlin avertit aussi que l'argent public devra rester en Allemagne.
Et en Suède, où Volvo et Saab sont également mis en danger par la situation de leurs maisons mères Ford et General Motors, le gouvernement a annoncé jeudi un plan de 28 milliards de couronnes (2,65 milliards d'euros) sous forme d'aide à la recherche-développement, de garanties de crédits et de prêts d'urgence.
Tous les pays ne sont toutefois pas prêts à faire de même: le ministre tchèque des Finances Miroslav Kalousek, dont le pays prend début janvier la présidence de l'UE, a exclu la semaine dernière "toute aide directe du gouvernement aux usines automobiles".
Source: Yahoo News
L'ACEA invoque la crise économique et financière, souligne qu'il faut remonter à 1999 et 1993 pour trouver une baisse aussi significative.
Face à cette crise, "on ne peut pas être le seul continent au monde qui n'aide pas nos constructeurs à s'adapter", a dit le président français Nicolas Sarkozy, dont le pays assure la présidence de l'Union Européenne (UE), lors d'une conférence de presse au Parlement européen à Strasbourg. "Nous devons garder une stratégie industrielle en Europe."
"Nous devons peut-être envisager des interventions pour restructurer certains secteurs avant qu'il ne soit trop tard", avait déjà estimé la veille devant les eurodéputés la ministre française de l'Economie, Christine Lagarde.
"Nous ne pouvons rester assis sur nos mains alors que les autres agissent. Nous devons nous préoccuper de ce qui passe de l'autre côté de l'Atlantique", avait-elle dit.
Les Etats-Unis examinent toujours des mesures d'aide à leurs constructeurs automobiles, après l'échec au Congrès d'un premier plan de 14 milliards de dollars. Le Canada s'est dit prêt vendredi à apporter une rallonge de 20% dès que l'aide américaine serait bouclée.
Le temps presse, surtout pour General Motors et Chrysler qui sont au bord de la faillite.
En Europe, la situation n'est pas encore aussi critique. Mais mois après mois, le recul des ventes s'aggrave: d'une chute de 7% en mai, juin et juillet, il est passé à 15,7% en août et 14,5% en octobre, pour atteindre désormais presque 26%.
"Les destructions d'emplois seront massives dans les pays qui n'aideront pas rapidement le secteur automobile à se financer", vient d'avertir Carlos Ghosn, le patron de Renault.
L'Europe répond jusqu'ici en ordre dispersé aux appels à l'aide des constructeurs.
Dans son plan de relance de 200 milliards d'euros annoncé fin novembre, la Commission européenne n'a prévu que 5 milliards pour de timides mesures de soutien aux voitures plus vertes.
Les pays d'origine des constructeurs ne sont pas forcément sur cette ligne.
En France, Nicolas Sarkozy a réuni lundi les patrons du secteur pour examiner des mesures additionnelles aux 1,5 milliard d'euros de primes à la casse, aides au financement ou à la restructuration annoncées au début du mois.
Le gouvernement présentera ses conclusions fin janvier, mais Paris évoque déjà de possibles prêts ou garanties, en contrepartie d'un "engagement fort" à ne pas délocaliser.
Le gouvernement allemand s'est dit vendredi en mesure de réagir "très vite" pour aider Opel qui, suite aux difficultés de sa maison mère General Motors, lui demande des garanties pouvant dépasser le milliard d'euros. Mais Berlin avertit aussi que l'argent public devra rester en Allemagne.
Et en Suède, où Volvo et Saab sont également mis en danger par la situation de leurs maisons mères Ford et General Motors, le gouvernement a annoncé jeudi un plan de 28 milliards de couronnes (2,65 milliards d'euros) sous forme d'aide à la recherche-développement, de garanties de crédits et de prêts d'urgence.
Tous les pays ne sont toutefois pas prêts à faire de même: le ministre tchèque des Finances Miroslav Kalousek, dont le pays prend début janvier la présidence de l'UE, a exclu la semaine dernière "toute aide directe du gouvernement aux usines automobiles".
Source: Yahoo News
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