Les syndicats demandent la "pérennité du service public audiovisuel, de son financement, de son périmètre et le respect du pluralisme" après l'annonce surprise le 8 janvier, par Nicolas Sarkozy, de la fin de la publicité dans ce secteur.
L'intersyndicale a été reçue mardi à l'Élysée au cabinet du président de la République.
Les représentants des pouvoirs publics ont assuré aux représentants des salariés que l'objectif de cette réforme était le "développement d'un service public de la télévision puissant, centré sur ses missions de service public, financé à la hauteur de cette importante exigence, en préservant l'intégralité de son périmètre", a déclaré David Martinon, porte-parole de l'Élysée.
"Aucun chiffre n'a été annoncé, mais la règle de compensation, 'euro pour euro', des recettes publicitaires supprimées a été confirmée", a-t-il ajouté dans un communiqué.
L'annonce de la suppression de la publicité dans l'audiovisuel public a suscité de nombreuses interrogations.
Les 11.000 salariés de France Télévisions s'interrogent en particulier sur les pistes avancées pour compenser la disparition de 800 millions d'euros de recettes publicitaires.
La taxation des recettes supplémentaires des chaînes privées et des opérateurs des nouveaux moyens de communication, notamment l'internet, a été évoquée par la presse.
Les syndicats craignent en outre un changement de périmètre de France Télévisions, c'est-à-dire la privatisation d'une ou plusieurs chaînes.
La ministre de la Culture et de la Communication, Christine Albanel, a tenu à rassurer les salariés de l'audiovisuel public.
"Il ne faut pas qu'ils soient inquiets, on a la volonté de faire ensemble des télévisions publiques de qualité", a-t-elle dit mercredi sur LCI. Le financement, après la disparition de la publicité, sera assuré, a-t-elle ajouté, "tout sera compensé euro par euro, la télévision publique ne sera pas appauvrie".
L'intersyndicale a été reçue mardi à l'Élysée au cabinet du président de la République.
Les représentants des pouvoirs publics ont assuré aux représentants des salariés que l'objectif de cette réforme était le "développement d'un service public de la télévision puissant, centré sur ses missions de service public, financé à la hauteur de cette importante exigence, en préservant l'intégralité de son périmètre", a déclaré David Martinon, porte-parole de l'Élysée.
"Aucun chiffre n'a été annoncé, mais la règle de compensation, 'euro pour euro', des recettes publicitaires supprimées a été confirmée", a-t-il ajouté dans un communiqué.
L'annonce de la suppression de la publicité dans l'audiovisuel public a suscité de nombreuses interrogations.
Les 11.000 salariés de France Télévisions s'interrogent en particulier sur les pistes avancées pour compenser la disparition de 800 millions d'euros de recettes publicitaires.
La taxation des recettes supplémentaires des chaînes privées et des opérateurs des nouveaux moyens de communication, notamment l'internet, a été évoquée par la presse.
Les syndicats craignent en outre un changement de périmètre de France Télévisions, c'est-à-dire la privatisation d'une ou plusieurs chaînes.
La ministre de la Culture et de la Communication, Christine Albanel, a tenu à rassurer les salariés de l'audiovisuel public.
"Il ne faut pas qu'ils soient inquiets, on a la volonté de faire ensemble des télévisions publiques de qualité", a-t-elle dit mercredi sur LCI. Le financement, après la disparition de la publicité, sera assuré, a-t-elle ajouté, "tout sera compensé euro par euro, la télévision publique ne sera pas appauvrie".
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