Le président du Front national, Jean-Marie Le Pen, indique vendredi dans un communiqué qu'il n'a pas autorisé le magazine "Bretons" à publier son interview dans laquelle il réitère ses propos sur les chambres à gaz qui ne sont qu'"un détail de l'histoire de la Seconde guerre mondiale".
"J'ai dit que les chambres à gaz étaient un détail de l'histoire de la Seconde guerre mondiale: ça me paraît tellement évident. Si ce n'est pas un détail, c'est l'ensemble. C'est toute la guerre mondiale alors", dit-il entre autre dans cet entretien au mensuel généraliste "Bretons", diffusé en Bretagne et en région parisienne.
Ce n'est pas la première fois que le président du FN tient de tels propos. En septembre 1987, il avait déclaré que les chambres à gaz n'étaient qu'"un point de détail" de l'histoire. Il les avait réitérés en décembre 1997 à Munich, assurant qu'elles n'étaient qu'"un détail". Il a été condamné à deux reprises pour ces propos.
Dans son communiqué, le président du FN reconnaît implicitement avoir accordé un entretien au magazine "Bretons". Affirmer qu'il a interdit la publication de cette interview n'exonère pas pour autant Jean-Marie Le Pen d'une éventuelle responsabilité pénale, a-t-on indiqué de sources judiciaires.
L'Union des étudiants juifs de France (UEJF) a fait savoir qu'elle "ne manquera pas de poursuivre ces propos qui ont déjà été condamnés", a déclaré l'un de ses avocats à l'Associated Press. M. Le Pen "ressort les poubelles de l'histoire", a réagi le secrétaire général de la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA) à l'AP.
"Il essaie de nouveau de manière pathétique d'exister en ressassant ses vieilles lunes", à savoir "le point de détail et la France musulmane, le négationnisme et les peurs qui conduisent à la haine de l'autre", a ajouté Richard Sérero, précisant que la commission juridique de la LICRA "va de nouveau se pencher là-dessus et engager des poursuites".
Plainte devrait également être déposée par le MRAP. Son président, Mouloud Aounit, s'est dit "absolument pas surpris que ce multirécidiviste" réitère de tels propos. "Sa logique négationniste, c'est l'argumentaire de la création du doute, de la statistique macabre. On crée les conditions d'un débat sur les statistiques, tout ça pour créer les conditions du doute et atténuer les horreurs de ce crime abominable".
"Ce qui est terrible", a dit M. Aounit à l'AP, "c'est que ça fait 25 fois que nous poursuivons Le Pen. Il nous fait un dérapage qu'il veut contrôlé. Il dit: 'Je l'ai dit mais je l'ai pas dit'. Il utilise toutes sortes d'artifices. J'ose espérer que la justice fera preuve de sévérité avec ce multirécidiviste".
Le 8 février dernier, M. Le Pen a été condamné à trois mois de prison avec sursis pour complicité de contestation de crimes contre l'humanité et complicité d'apologie de crimes de guerre pour avoir dit notamment que l'Occupation allemande n'avait "pas été particulièrement inhumaine".
Source: news.yahoo.com
"J'ai dit que les chambres à gaz étaient un détail de l'histoire de la Seconde guerre mondiale: ça me paraît tellement évident. Si ce n'est pas un détail, c'est l'ensemble. C'est toute la guerre mondiale alors", dit-il entre autre dans cet entretien au mensuel généraliste "Bretons", diffusé en Bretagne et en région parisienne.
Ce n'est pas la première fois que le président du FN tient de tels propos. En septembre 1987, il avait déclaré que les chambres à gaz n'étaient qu'"un point de détail" de l'histoire. Il les avait réitérés en décembre 1997 à Munich, assurant qu'elles n'étaient qu'"un détail". Il a été condamné à deux reprises pour ces propos.
Dans son communiqué, le président du FN reconnaît implicitement avoir accordé un entretien au magazine "Bretons". Affirmer qu'il a interdit la publication de cette interview n'exonère pas pour autant Jean-Marie Le Pen d'une éventuelle responsabilité pénale, a-t-on indiqué de sources judiciaires.
L'Union des étudiants juifs de France (UEJF) a fait savoir qu'elle "ne manquera pas de poursuivre ces propos qui ont déjà été condamnés", a déclaré l'un de ses avocats à l'Associated Press. M. Le Pen "ressort les poubelles de l'histoire", a réagi le secrétaire général de la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA) à l'AP.
"Il essaie de nouveau de manière pathétique d'exister en ressassant ses vieilles lunes", à savoir "le point de détail et la France musulmane, le négationnisme et les peurs qui conduisent à la haine de l'autre", a ajouté Richard Sérero, précisant que la commission juridique de la LICRA "va de nouveau se pencher là-dessus et engager des poursuites".
Plainte devrait également être déposée par le MRAP. Son président, Mouloud Aounit, s'est dit "absolument pas surpris que ce multirécidiviste" réitère de tels propos. "Sa logique négationniste, c'est l'argumentaire de la création du doute, de la statistique macabre. On crée les conditions d'un débat sur les statistiques, tout ça pour créer les conditions du doute et atténuer les horreurs de ce crime abominable".
"Ce qui est terrible", a dit M. Aounit à l'AP, "c'est que ça fait 25 fois que nous poursuivons Le Pen. Il nous fait un dérapage qu'il veut contrôlé. Il dit: 'Je l'ai dit mais je l'ai pas dit'. Il utilise toutes sortes d'artifices. J'ose espérer que la justice fera preuve de sévérité avec ce multirécidiviste".
Le 8 février dernier, M. Le Pen a été condamné à trois mois de prison avec sursis pour complicité de contestation de crimes contre l'humanité et complicité d'apologie de crimes de guerre pour avoir dit notamment que l'Occupation allemande n'avait "pas été particulièrement inhumaine".
Source: news.yahoo.com
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