Certains bars ont organisé lundi soir des marathons de "fumette", avant l'entrée en vigueur de la loi à minuit. Après les comptes à rebours de rigueur, les fumeurs ont troqué leur joint pour une sucette... ou continué à fumer dehors où, heureusement, la nuit était douce.
"Je pense que c'est une bonne chose qu'ils aient commencé aujourd'hui, et en été, car comme ça tout le monde peut s'y habituer, pour que l'hiver venu tout le monde soit habitué à ne pas fumer", a déclaré Willem Klaas, interrogé par Associated Press Television News à Amsterdam.
La consommation de tabac était déjà interdite dans les espaces publics, dont les transports et les lieux de travail, mais les organisations représentatives de la restauration avaient obtenu, comme leurs homologues en France, une année de sursis, jusqu'au 1er juillet 2008.
A partir de mardi, les propriétaires de cafés, de bars ou de restaurants encourent des amendes croissantes en cas de violations répétées de l'interdiction. L'Autorité de l'alimentation et des marchandises a souligné que les pouvoirs publics observeraient le comportement des propriétaires et des clients lors du premier mois, n'émettant que des avertissements pendant cette période.
Bien que le ministère de la Santé a assuré que les "coffee shops" ne seraient pas plus visés que d'autres en matière de répression, l'interdiction du tabac s'applique, logiquement, à ces fameux cafés où sont vendus la marijuana et le haschich, et où leur consommation est tolérée, bien qu'officiellement illégale.
Mais nuance: c'est bien le tabac, et non la marijuana, qui est interdit. La plupart des fumeurs roulant leur joint en mélangeant cannabis et tabac, il leur suffirait donc de trouver un ersatz, ou de fumer de l'herbe pure, comme cela se fait aux Etats-Unis, bien que la consommation de cette drogue y soit largement interdite.
"C'est le monde à l'envers", a estimé Jason den Enting, gérant du "coffee shop" Dampkring: "dans d'autres pays ils cherchent la marijuana dans la cigarette. Ici, ils cherchent la cigarette dans la marijuana".
Quoi qu'il en soit, les établissements creusent déjà les pistes pour s'adapter. Il y a les "vaporisateurs" de cannabis, qui brûlent l'herbe sans fumée. On pourrait également remplacer le tabac par des herbes comme le tussilage, une plante qui ressemble au pissenlit, avec un petit goût d'origan. Mais la plupart espèrent juste augmenter les ventes de gâteaux au haschisch ("space cakes"), tout en espérant que la loi ne sera pas appliquée strictement.
Selon une pratique officieuse bien établie aux Pays-Bas, les autorités ne poursuivent personne pour une possession de cannabis inférieure à cinq grammes. A condition de se déclarer auprès des autorités, les "coffee shops" accrédités peuvent de leur côté stocker jusqu'à 500gr.
Si la consommation de cannabis aux Pays-Bas est plus forte qu'en Allemagne, elle reste inférieure à celle de la France, de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis.
Les experts estiment que les interdictions de fumer, qui se sont multipliées ces dernières années dans les pays occidentaux, comme en France, ont déjà eu des effets bénéfiques sur la santé publique. Ainsi, Onno van Schayck, professeur de médecine préventive de l'Université de Maastricht, a rappelé que le nombre de crises cardiaques a chuté de 10% à 30% depuis la mise en oeuvre de l'interdiction en Italie et aux Etats-Unis.
Source: yahoo news
"Je pense que c'est une bonne chose qu'ils aient commencé aujourd'hui, et en été, car comme ça tout le monde peut s'y habituer, pour que l'hiver venu tout le monde soit habitué à ne pas fumer", a déclaré Willem Klaas, interrogé par Associated Press Television News à Amsterdam.
La consommation de tabac était déjà interdite dans les espaces publics, dont les transports et les lieux de travail, mais les organisations représentatives de la restauration avaient obtenu, comme leurs homologues en France, une année de sursis, jusqu'au 1er juillet 2008.
A partir de mardi, les propriétaires de cafés, de bars ou de restaurants encourent des amendes croissantes en cas de violations répétées de l'interdiction. L'Autorité de l'alimentation et des marchandises a souligné que les pouvoirs publics observeraient le comportement des propriétaires et des clients lors du premier mois, n'émettant que des avertissements pendant cette période.
Bien que le ministère de la Santé a assuré que les "coffee shops" ne seraient pas plus visés que d'autres en matière de répression, l'interdiction du tabac s'applique, logiquement, à ces fameux cafés où sont vendus la marijuana et le haschich, et où leur consommation est tolérée, bien qu'officiellement illégale.
Mais nuance: c'est bien le tabac, et non la marijuana, qui est interdit. La plupart des fumeurs roulant leur joint en mélangeant cannabis et tabac, il leur suffirait donc de trouver un ersatz, ou de fumer de l'herbe pure, comme cela se fait aux Etats-Unis, bien que la consommation de cette drogue y soit largement interdite.
"C'est le monde à l'envers", a estimé Jason den Enting, gérant du "coffee shop" Dampkring: "dans d'autres pays ils cherchent la marijuana dans la cigarette. Ici, ils cherchent la cigarette dans la marijuana".
Quoi qu'il en soit, les établissements creusent déjà les pistes pour s'adapter. Il y a les "vaporisateurs" de cannabis, qui brûlent l'herbe sans fumée. On pourrait également remplacer le tabac par des herbes comme le tussilage, une plante qui ressemble au pissenlit, avec un petit goût d'origan. Mais la plupart espèrent juste augmenter les ventes de gâteaux au haschisch ("space cakes"), tout en espérant que la loi ne sera pas appliquée strictement.
Selon une pratique officieuse bien établie aux Pays-Bas, les autorités ne poursuivent personne pour une possession de cannabis inférieure à cinq grammes. A condition de se déclarer auprès des autorités, les "coffee shops" accrédités peuvent de leur côté stocker jusqu'à 500gr.
Si la consommation de cannabis aux Pays-Bas est plus forte qu'en Allemagne, elle reste inférieure à celle de la France, de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis.
Les experts estiment que les interdictions de fumer, qui se sont multipliées ces dernières années dans les pays occidentaux, comme en France, ont déjà eu des effets bénéfiques sur la santé publique. Ainsi, Onno van Schayck, professeur de médecine préventive de l'Université de Maastricht, a rappelé que le nombre de crises cardiaques a chuté de 10% à 30% depuis la mise en oeuvre de l'interdiction en Italie et aux Etats-Unis.
Source: yahoo news
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