Le premier secrétaire duPS, François Hollande, qui personnellement aimerait tirer sa révérenceaprès une victoire électorale, a souligné dimanche que le scrutinpermettrait aux Français de "juger" l'action du chef de l'Etat, "chefde campagne" de son camp.
"J'adresse aux électeurs un messagesimple: si vous êtes satisfait de Nicolas Sarkozy, n'hésitez pas àapporter vos suffrages aux candidats de l'UMP", a-t-il ironisé surRadio J.
En revanche, le vote PS est "le seul bulletin" pour tousceux qui sont "frustrés, mécontents, indignés même, d'un certain nombred'indécences au sommet du pouvoir" ou qui ne sont "pas comblés entermes de pouvoir d'achat après toutes les promesses" de l'anciencandidat UMP.
Mais, a prévenu M. Hollande, ces élections "ne sont pas le troisième tour de l'élection présidentielle".
Unmessage en direction de son ex-compagne Ségolène Royal, qui s'emploie àmarquer des points dans la course au leadership du PS en voulantprendre la tête de la campagne à gauche dans une réédition du duelSarkozy-Royal.
Prenant au mot Nicolas Sarkozy, elle a ainsi invité les électeurs à "lui répondre en votant massivement" à gauche en mars.
De fait, le chef de l'Etat a promis de s'engager dans la campagne, jugeant "absurde" le "concept même d'élection dépolitisée".
Al'unisson, plusieurs ténors de la majorité -François Fillon mais aussiPatrick Devedjian et Jean-François Copé- se sont relayés ce week-endpour évoquer "un premier test pour la majorité" et la nécessité de"politiser" le scrutin.
A gauche comme à droite, cette stratégiede "nationalisation" ne fait toutefois pas l'unanimité. Jean-PierreRaffarin a estimé qu'il ne fallait pas en faire un "enjeu national"sauf à "mobiliser surtout le camp adverse" alors que, sur le terrain,nombre d'élus UMP ne semblent pas trop pressés de recevoir un appuiostentatoire de l'exécutif.
De même à gauche, Manuel Valls asouligné dimanche qu'il s'agissait avant tout d'une "élection locale".Un avis partagé par une large majorité de Français. Selon un sondageLH2 à paraître lundi dans Libération, 79% d'entre eux voteront enfonction d'enjeux locaux et 72% estiment que le chef de l'Etat "nedevrait pas s'impliquer dans la campagne". 37% souhaitent toutefoissanctionner Nicolas Sarkozy.
"C'est très risqué pour NicolasSarkozy de se mettre en scène pour les municipales (...) Il a plus decoups à prendre que de bénéfices à espérer", estime le politologueDominique Reynié dans un entretien au Journal du dimanche.
Rétro-pédalageou pas ? En tout cas, le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant,plus proche collaborateur de Nicolas Sarkozy, a tenu à soulignerdimanche que celui-ci allait "rester dans le rôle qui est le sien" deprésident de la République et n'irait "pas faire campagne pour tel outel maire".
De même, M. Fillon a adopté un ton plus circonspectdimanche soir en évoquant une "confusion dans les esprits". "Ca ne peutpas être une élection pour ou contre Nicolas Sarkozy" et quel que soitle résultat, elle n'aura "pas d'effet sur la mise en oeuvre deréformes", a-t-il affirmé.
"J'adresse aux électeurs un messagesimple: si vous êtes satisfait de Nicolas Sarkozy, n'hésitez pas àapporter vos suffrages aux candidats de l'UMP", a-t-il ironisé surRadio J.
En revanche, le vote PS est "le seul bulletin" pour tousceux qui sont "frustrés, mécontents, indignés même, d'un certain nombred'indécences au sommet du pouvoir" ou qui ne sont "pas comblés entermes de pouvoir d'achat après toutes les promesses" de l'anciencandidat UMP.
Mais, a prévenu M. Hollande, ces élections "ne sont pas le troisième tour de l'élection présidentielle".
Unmessage en direction de son ex-compagne Ségolène Royal, qui s'emploie àmarquer des points dans la course au leadership du PS en voulantprendre la tête de la campagne à gauche dans une réédition du duelSarkozy-Royal.
Prenant au mot Nicolas Sarkozy, elle a ainsi invité les électeurs à "lui répondre en votant massivement" à gauche en mars.
De fait, le chef de l'Etat a promis de s'engager dans la campagne, jugeant "absurde" le "concept même d'élection dépolitisée".
Al'unisson, plusieurs ténors de la majorité -François Fillon mais aussiPatrick Devedjian et Jean-François Copé- se sont relayés ce week-endpour évoquer "un premier test pour la majorité" et la nécessité de"politiser" le scrutin.
A gauche comme à droite, cette stratégiede "nationalisation" ne fait toutefois pas l'unanimité. Jean-PierreRaffarin a estimé qu'il ne fallait pas en faire un "enjeu national"sauf à "mobiliser surtout le camp adverse" alors que, sur le terrain,nombre d'élus UMP ne semblent pas trop pressés de recevoir un appuiostentatoire de l'exécutif.
De même à gauche, Manuel Valls asouligné dimanche qu'il s'agissait avant tout d'une "élection locale".Un avis partagé par une large majorité de Français. Selon un sondageLH2 à paraître lundi dans Libération, 79% d'entre eux voteront enfonction d'enjeux locaux et 72% estiment que le chef de l'Etat "nedevrait pas s'impliquer dans la campagne". 37% souhaitent toutefoissanctionner Nicolas Sarkozy.
"C'est très risqué pour NicolasSarkozy de se mettre en scène pour les municipales (...) Il a plus decoups à prendre que de bénéfices à espérer", estime le politologueDominique Reynié dans un entretien au Journal du dimanche.
Rétro-pédalageou pas ? En tout cas, le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant,plus proche collaborateur de Nicolas Sarkozy, a tenu à soulignerdimanche que celui-ci allait "rester dans le rôle qui est le sien" deprésident de la République et n'irait "pas faire campagne pour tel outel maire".
De même, M. Fillon a adopté un ton plus circonspectdimanche soir en évoquant une "confusion dans les esprits". "Ca ne peutpas être une élection pour ou contre Nicolas Sarkozy" et quel que soitle résultat, elle n'aura "pas d'effet sur la mise en oeuvre deréformes", a-t-il affirmé.
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