Malgré le cinglant revers électoral subi par la droite, le chef de l'Etat a décidé de persister dans sa politique de réformes et de ne procéder qu'à quelques "ajustements" à la marge et dans la forme, notamment pour répondre aux inquiétudes de son camp.
La gauche l'a emporté avec 49% des suffrages contre 47,5% à la droite aux municipales, et plus nettement encore aux cantonales (51,1% contre 44,4%), sur fond d'abstention sans précédent depuis 1959.
Le remaniement issu des municipales ne concernera que le remplacement à l'Outre-mer du vainqueur de Nice Christian Estrosi, et une poignée de secrétaires d'Etat venant muscler l'équipe dirigée par François Fillon. Les nouveaux maroquins devraient couvrir, selon des sources proches de l'Elysée, l'industrie, l'emploi, l'économie numérique, l'aménagement du territoire ou le Grand Paris.
Parmi les favoris: le porte-parole du gouvernement Laurent Wauquiez, auréolé de sa victoire de premier tour au Puy-en-Velay, l'ex-présidente de la SNCF Anne-Marie Idrac, le porte-parole de l'UMP Yves Jego, les secrétaires d'Etat Alain Marleix (Anciens combattants) et Luc Châtel (Consommation), également vainqueur dès le 9 mars à Chaumont, qui prendrait le porte-parolat. Ces trois derniers responsables se sont succédé lundi à Matignon.
En réponse à ceux qui, y compris dans son camp, l'accusent de dévoyer la parole présidentielle, Nicolas Sarkozy a décidé de remanier sa communication. L'Elysée a annoncé lundi, à la faveur du départ de David Martinon, la suppression du poste de porte-parole et décidé d'élargir les fonctions de son actuel conseiller presse et communication, Franck Louvrier. La parole du chef de l'Etat sera désormais relayée par deux de ses plus proches collaborateurs, le secrétaire général Claude Guéant et le conseiller diplomatique Jean-David Lévitte.
Autre innovation: un pôle "politique" confié à l'ex-journaliste Catherine Pégard. "Le but est clairement d'améliorer les relations avec les parlementaires de l'UMP, qui se sont sentis mis de côté notamment lors de l'épisode du rapport Attali", explique-t-on à l'Elysée.
A l'UMP, le secrétaire général Patrick Devedjian, critiqué dans l'entre-deux tours, a annoncé que le parti allait lui aussi "recomposer et renforcer son équipe dirigeante", d'ici à "une quinzaine de jours", pour tirer les leçons d'"une défaite relative". Mais, dans la majorité, des voix s'élèvent pour réclamer des changements politiques, sur le fond et la forme.
"Le gouvernement doit corriger le tir sur un certain nombre de points", a affirmé l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. Le chef de file des députés UMP Jean-François Copé a, lui, réclamé plus de "lisibilité" dans la feuille de route du gouvernement et demandé que les parlementaires soient associés "plus en amont" aux réformes. Jean-Claude Gaudin, réélu de haute lutte à Marseille, a exhorté à "accélérer les réformes promises", tandis que Renaud Dutreil, balayé à Reims, a déploré des "réformettes".
Fort du gain d'une bonne trentaine de villes de plus de 30.000 habitants, dont Toulouse et Strasbourg, le PS a mis l'exécutif sous pression. Pointant un "échec cinglant" de Nicolas Sarkozy, le numéro un socialiste François Hollande a réclamé "un remaniement du président lui-même" et "surtout de sa politique". La majorité n'a "pas vraiment compris" le "message de colère" des Français, a accusé le député Pierre Moscovici, raillant le "mini-remaniement" annoncé et un "petit changement dans l'équipe présidentielle".
Avec François Bayrou battu à Pau et Marielle de Sarnez esseulée à Paris, le Mouvement démocrate sort en lambeaux du scrutin et à nouveau en proie au doute. Pour le sénateur Jean Arthuis, la défaite signe "l'échec de la stratégie d'autonomie" du MoDem. Les anciens amis du "troisième homme" de la présidentielle, regroupés dans le Nouveau centre, n'ont d'ailleurs pas tardé à en tirer les conséquences: leur patron, le ministre de la Défense Hervé Morin, a illico lancé un appel aux "déçus" du MoDem.
yahoo.com
La gauche l'a emporté avec 49% des suffrages contre 47,5% à la droite aux municipales, et plus nettement encore aux cantonales (51,1% contre 44,4%), sur fond d'abstention sans précédent depuis 1959.
Le remaniement issu des municipales ne concernera que le remplacement à l'Outre-mer du vainqueur de Nice Christian Estrosi, et une poignée de secrétaires d'Etat venant muscler l'équipe dirigée par François Fillon. Les nouveaux maroquins devraient couvrir, selon des sources proches de l'Elysée, l'industrie, l'emploi, l'économie numérique, l'aménagement du territoire ou le Grand Paris.
Parmi les favoris: le porte-parole du gouvernement Laurent Wauquiez, auréolé de sa victoire de premier tour au Puy-en-Velay, l'ex-présidente de la SNCF Anne-Marie Idrac, le porte-parole de l'UMP Yves Jego, les secrétaires d'Etat Alain Marleix (Anciens combattants) et Luc Châtel (Consommation), également vainqueur dès le 9 mars à Chaumont, qui prendrait le porte-parolat. Ces trois derniers responsables se sont succédé lundi à Matignon.
En réponse à ceux qui, y compris dans son camp, l'accusent de dévoyer la parole présidentielle, Nicolas Sarkozy a décidé de remanier sa communication. L'Elysée a annoncé lundi, à la faveur du départ de David Martinon, la suppression du poste de porte-parole et décidé d'élargir les fonctions de son actuel conseiller presse et communication, Franck Louvrier. La parole du chef de l'Etat sera désormais relayée par deux de ses plus proches collaborateurs, le secrétaire général Claude Guéant et le conseiller diplomatique Jean-David Lévitte.
Autre innovation: un pôle "politique" confié à l'ex-journaliste Catherine Pégard. "Le but est clairement d'améliorer les relations avec les parlementaires de l'UMP, qui se sont sentis mis de côté notamment lors de l'épisode du rapport Attali", explique-t-on à l'Elysée.
A l'UMP, le secrétaire général Patrick Devedjian, critiqué dans l'entre-deux tours, a annoncé que le parti allait lui aussi "recomposer et renforcer son équipe dirigeante", d'ici à "une quinzaine de jours", pour tirer les leçons d'"une défaite relative". Mais, dans la majorité, des voix s'élèvent pour réclamer des changements politiques, sur le fond et la forme.
"Le gouvernement doit corriger le tir sur un certain nombre de points", a affirmé l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. Le chef de file des députés UMP Jean-François Copé a, lui, réclamé plus de "lisibilité" dans la feuille de route du gouvernement et demandé que les parlementaires soient associés "plus en amont" aux réformes. Jean-Claude Gaudin, réélu de haute lutte à Marseille, a exhorté à "accélérer les réformes promises", tandis que Renaud Dutreil, balayé à Reims, a déploré des "réformettes".
Fort du gain d'une bonne trentaine de villes de plus de 30.000 habitants, dont Toulouse et Strasbourg, le PS a mis l'exécutif sous pression. Pointant un "échec cinglant" de Nicolas Sarkozy, le numéro un socialiste François Hollande a réclamé "un remaniement du président lui-même" et "surtout de sa politique". La majorité n'a "pas vraiment compris" le "message de colère" des Français, a accusé le député Pierre Moscovici, raillant le "mini-remaniement" annoncé et un "petit changement dans l'équipe présidentielle".
Avec François Bayrou battu à Pau et Marielle de Sarnez esseulée à Paris, le Mouvement démocrate sort en lambeaux du scrutin et à nouveau en proie au doute. Pour le sénateur Jean Arthuis, la défaite signe "l'échec de la stratégie d'autonomie" du MoDem. Les anciens amis du "troisième homme" de la présidentielle, regroupés dans le Nouveau centre, n'ont d'ailleurs pas tardé à en tirer les conséquences: leur patron, le ministre de la Défense Hervé Morin, a illico lancé un appel aux "déçus" du MoDem.
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