Ségolène Royal a critiqué l'intervention télévisée de Nicolas Sarkozy en estimant que son mea culpa était une technique de communication et qu'il avait dérapé notamment sur les étrangers sans papiers et la Chine.
Selon elle, Nicolas Sarkozy a accumulé "approximations, improvisations, contre-vérités" et s'il a reconnu des erreurs, a-t-elle souligné, il n'a pas précisé dans quel domaine et a annoncé qu'il maintenait le cap.
"Ce que l'on attend quand on reconnait des erreurs, ce n'est pas seulement une opération de communication pour que ce matin, les gens puissent dire 'il est plus modeste qu'avant'", a-t-elle dit.
Elle estime que financer le Revenu de solidarité active (RSA) pour les Français pauvres par une récupération de la "prime pour l'emploi" (impôt négatif versé aux ménages modestes) revient à mener une "redistribution entre les précaires et les gens modestes, au lieu de reprendre aux plus riches".
L'ex-candidate PS déplore aussi les propos présidentiels justifiant la diplomatie vis-à-vis de la Chine. "Pour justifier qu'il se couche devant la Chine, il a osé dire que la Chine aidait le Darfour", souligne-t-elle. Le rôle de la Chine dans la région occidentale du Soudan frappée par un conflit est critiqué.
Elle estime aussi que le président s'est montré "méprisant" en estimant que le système éducatif avait échoué et qu'il avait dit "des monstruosités sur la laïcité", en maintenant que les prêtres pouvaient avoir à ses yeux un rôle plus grand que les instituteurs.
L'élue socialiste a aussi relevé que sur le dossier des étrangers sans-papiers qui travaillent et demandent leur régularisation en Ile-de-France, le président avait fait preuve de confusion entre leur demande d'un titre de séjour et une supposée demande de naturalisation française qu'ils n'ont pas formulée, mais qu'il a condamnée.
"Soit il ne maîtrise plus ses dossiers, (...) soit c'est volontaire, c'est-à-dire qu'il a fait un amalgame pour 'rapter' un certain électorat et alors c'est irresponsable", a-t-elle estimé.
Source: news.yahoo.com
Selon elle, Nicolas Sarkozy a accumulé "approximations, improvisations, contre-vérités" et s'il a reconnu des erreurs, a-t-elle souligné, il n'a pas précisé dans quel domaine et a annoncé qu'il maintenait le cap.
"Ce que l'on attend quand on reconnait des erreurs, ce n'est pas seulement une opération de communication pour que ce matin, les gens puissent dire 'il est plus modeste qu'avant'", a-t-elle dit.
Elle estime que financer le Revenu de solidarité active (RSA) pour les Français pauvres par une récupération de la "prime pour l'emploi" (impôt négatif versé aux ménages modestes) revient à mener une "redistribution entre les précaires et les gens modestes, au lieu de reprendre aux plus riches".
L'ex-candidate PS déplore aussi les propos présidentiels justifiant la diplomatie vis-à-vis de la Chine. "Pour justifier qu'il se couche devant la Chine, il a osé dire que la Chine aidait le Darfour", souligne-t-elle. Le rôle de la Chine dans la région occidentale du Soudan frappée par un conflit est critiqué.
Elle estime aussi que le président s'est montré "méprisant" en estimant que le système éducatif avait échoué et qu'il avait dit "des monstruosités sur la laïcité", en maintenant que les prêtres pouvaient avoir à ses yeux un rôle plus grand que les instituteurs.
L'élue socialiste a aussi relevé que sur le dossier des étrangers sans-papiers qui travaillent et demandent leur régularisation en Ile-de-France, le président avait fait preuve de confusion entre leur demande d'un titre de séjour et une supposée demande de naturalisation française qu'ils n'ont pas formulée, mais qu'il a condamnée.
"Soit il ne maîtrise plus ses dossiers, (...) soit c'est volontaire, c'est-à-dire qu'il a fait un amalgame pour 'rapter' un certain électorat et alors c'est irresponsable", a-t-elle estimé.
Source: news.yahoo.com
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