Robert Rauschenberg, un des artistes américains majeurs du vingtième siècle, héritier de Marcel Duchamp et inventeur de nouvelles formes d'art, est mort à 82 ans sur l'île Captive en Floride (sud-est des Etats-Unis), où il vivait et travaillait.
Né en 1925 à Port Arthur au Texas (sud), Milton Ernest Rauschenberg --il changera de prénom à l'âge adulte-- a marqué l'histoire de l'art contemporain dès les années 50, lorsqu'il a marqué la transition entre l'expressionnisme abstrait et le "pop-art".
Il avait alors réagi à des peintres comme Willem de Kooning et réalisé une série de monochromes, "White, Black and Red paintings", qui vont marquer l'art de ces années.
"J'aimais l'expressionnisme abstrait mais j'ai été très attentif à ne rien en apprendre", avait-il déclaré dans une interview au quotidien français Le Monde en 2005, à l'occasion d'une rétrospective de son oeuvre au Musée d'art contemporain de Nice.
Robert Rauschenberg avait étudié l'art à la fin des années 40 à Paris où il avait rencontré Susan Weil, une jeune artiste de New York avec qui il avait été brièvement marié par la suite et dont il a eu un fils, Christopher.
Il avait reçu ensuite au "Black Mountain College" en Caroline du Nord (sud-est des Etats-Unis) l'enseignement de Josef Albers, peintre, dessinateur et important théoricien.
Utilisant dans ses créations toutes sortes de matériaux, cordes, bouts de tissus, objets de consommation courante, ami du compositeur John Cage, il est considéré avec Jasper Johns comme l'un des précurseur du "pop-art".
Pour sa part il souhaitait échapper aux étiquettes, qu'il s'agisse de pop-art ou de "néo-dadaïsme". "Cela ne m'importe pas plus que d'être rattaché au pop-art", assurait-il dans la même interview.
"Je n'ai presque aucun rapport avec le pop-art, car mon approche de l'objet (...) est complètement différente, et mon but n'est pas le même", les artistes pop "ont une révérence vis-à-vis de l'objet (...) moi ce qui m'intéresse c'est transformer l'objet", disait-il encore.
Sa série "Combine Paintings", mêlant sculpture, photographie et collage, lui avait valu une première exposition à la galerie Léo Castelli à New York en 1958.
Quelques années après, Rauschenberg devenait le premier Américain à recevoir le Grand Prix de peinture de la Biennale de Venise en 1964, inaugurant une période de domination de l'art américain.
En 1970, il installait définitivement son atelier en Floride, sur Captive Island où il est mort lundi. Il possédait toujours une maison à Greenwich Village à New York.
Egalement sculpteur, chorégraphe, photographe et même compositeur, Robert Rauschenberg est l'un des artistes les plus cotés sur le marché de l'art contemporain.
Trois de ses oeuvres sont proposées aux enchères de printemps mercredi soir par le marchand d'art Sotheby's.
L'une d'elle, "Overdrive" (1963), était estimée entre 10 et 15 millions de dollars dans le catalogue, édité avant le décès de l'artiste.
Source: news.yahoo.com
Né en 1925 à Port Arthur au Texas (sud), Milton Ernest Rauschenberg --il changera de prénom à l'âge adulte-- a marqué l'histoire de l'art contemporain dès les années 50, lorsqu'il a marqué la transition entre l'expressionnisme abstrait et le "pop-art".
Il avait alors réagi à des peintres comme Willem de Kooning et réalisé une série de monochromes, "White, Black and Red paintings", qui vont marquer l'art de ces années.
"J'aimais l'expressionnisme abstrait mais j'ai été très attentif à ne rien en apprendre", avait-il déclaré dans une interview au quotidien français Le Monde en 2005, à l'occasion d'une rétrospective de son oeuvre au Musée d'art contemporain de Nice.
Robert Rauschenberg avait étudié l'art à la fin des années 40 à Paris où il avait rencontré Susan Weil, une jeune artiste de New York avec qui il avait été brièvement marié par la suite et dont il a eu un fils, Christopher.
Il avait reçu ensuite au "Black Mountain College" en Caroline du Nord (sud-est des Etats-Unis) l'enseignement de Josef Albers, peintre, dessinateur et important théoricien.
Utilisant dans ses créations toutes sortes de matériaux, cordes, bouts de tissus, objets de consommation courante, ami du compositeur John Cage, il est considéré avec Jasper Johns comme l'un des précurseur du "pop-art".
Pour sa part il souhaitait échapper aux étiquettes, qu'il s'agisse de pop-art ou de "néo-dadaïsme". "Cela ne m'importe pas plus que d'être rattaché au pop-art", assurait-il dans la même interview.
"Je n'ai presque aucun rapport avec le pop-art, car mon approche de l'objet (...) est complètement différente, et mon but n'est pas le même", les artistes pop "ont une révérence vis-à-vis de l'objet (...) moi ce qui m'intéresse c'est transformer l'objet", disait-il encore.
Sa série "Combine Paintings", mêlant sculpture, photographie et collage, lui avait valu une première exposition à la galerie Léo Castelli à New York en 1958.
Quelques années après, Rauschenberg devenait le premier Américain à recevoir le Grand Prix de peinture de la Biennale de Venise en 1964, inaugurant une période de domination de l'art américain.
En 1970, il installait définitivement son atelier en Floride, sur Captive Island où il est mort lundi. Il possédait toujours une maison à Greenwich Village à New York.
Egalement sculpteur, chorégraphe, photographe et même compositeur, Robert Rauschenberg est l'un des artistes les plus cotés sur le marché de l'art contemporain.
Trois de ses oeuvres sont proposées aux enchères de printemps mercredi soir par le marchand d'art Sotheby's.
L'une d'elle, "Overdrive" (1963), était estimée entre 10 et 15 millions de dollars dans le catalogue, édité avant le décès de l'artiste.
Source: news.yahoo.com
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