Le candidat démocrate, qui a par ailleurs reçu lundi, lors d'un meeting à Detroit, le soutien de l'ancien vice-président Al Gore, s'est entretenu avec le ministre irakien des Affaires étrangères, Hochiyar Zebari.
"Je lui ai dit que j'avais hâte de le rencontrer à Bagdad", a déclaré Obama à Flint, dans le Michigan, Etat qui s'annonce crucial pour le duel entre le sénateur de l'Illinois et son rival républicain John McCain.
"Je lui ai répété combien je trouvais le recul des violences en Irak encourageant, mais j'ai aussi insisté sur l'importance pour nous de commencer le processus de retrait des troupes américaines, et de démontrer que nous n'avons aucun intérêt à installer des bases permanentes en Irak", a ajouté Obama.
L'entourage du candidat n'a pas livré de précisions au sujet du déplacement. McCain, qui s'est fréquemment rendu en Irak, a plusieurs fois critiqué Obama pour ne pas y être allé depuis 2006.
La veille de son entretien avec Obama, Zebari avait rencontré John McCain à Washington. McCain, qui a soutenu la politique irakienne du président sortant George Bush, et notamment l'envoi de nombreux renforts décidé début 2007 pour endiguer les violences, estime que l'amélioration des conditions de sécurité démontre la pertinence de cette politique.
Le sénateur de l'Arizona a fait de la politique étrangère et de la sécurité nationale ses arguments les plus forts dans la course à la Maison blanche, et juge que son concurrent démocrate est trop inexpérimenté pour diriger les Etats-Unis.
SOUTIEN D'AL GORE
Lors d'un rassemblement démocrate à Detroit, l'ancien vice-président de Bill Clinton, Al Gore, a apporté son soutien à Barack Obama. "L'autre parti semble penser que l'âge et l'expérience joueront en leur faveur", a-t-il déclaré.
"Même si nous reconnaissons sa longue expérience, nous devons affirmer, et nous affirmerons, que l'Amérique ne peut tout simplement plus se permettre de poursuivre les politiques de ces dernières années", a poursuivi Gore.
McCain a de son côté mis en doute lundi la capacité d'Obama à analyser la situation de l'Irak.
"Il se trompait quand il disait que les renforts échoueraient, il se trompait quand il disait que nous étions par conséquent dans l'échec en Irak, et il se trompe aujourd'hui", a accusé McCain, de son quartier général de campagne à Arlington, en Virginie.
Le candidat républicain a ajouté espérer qu'Obama rencontrerait en Irak le commandant des forces américaines sur place, le général David Petraeus.
"Je lui demande de solliciter une rencontre avec le général Petraeus, de s'asseoir avec lui, et d'écouter son point de vue sur la situation militaire", a déclaré McCain.
"J'ignore comment on peut tirer des conclusions, comme le sénateur Obama l'a fait, sans même rencontrer notre commandant sur le terrain et lui parler directement."
Obama a promis que le retrait des troupes débuterait peu après son entrée en fonction s'il est élu à la présidence. Il envisage de rapatrier une à deux unités par mois, ce qui permettrait un retrait total des troupes de combat dans les seize mois suivants.
Source: yahoo news
"Je lui ai dit que j'avais hâte de le rencontrer à Bagdad", a déclaré Obama à Flint, dans le Michigan, Etat qui s'annonce crucial pour le duel entre le sénateur de l'Illinois et son rival républicain John McCain.
"Je lui ai répété combien je trouvais le recul des violences en Irak encourageant, mais j'ai aussi insisté sur l'importance pour nous de commencer le processus de retrait des troupes américaines, et de démontrer que nous n'avons aucun intérêt à installer des bases permanentes en Irak", a ajouté Obama.
L'entourage du candidat n'a pas livré de précisions au sujet du déplacement. McCain, qui s'est fréquemment rendu en Irak, a plusieurs fois critiqué Obama pour ne pas y être allé depuis 2006.
La veille de son entretien avec Obama, Zebari avait rencontré John McCain à Washington. McCain, qui a soutenu la politique irakienne du président sortant George Bush, et notamment l'envoi de nombreux renforts décidé début 2007 pour endiguer les violences, estime que l'amélioration des conditions de sécurité démontre la pertinence de cette politique.
Le sénateur de l'Arizona a fait de la politique étrangère et de la sécurité nationale ses arguments les plus forts dans la course à la Maison blanche, et juge que son concurrent démocrate est trop inexpérimenté pour diriger les Etats-Unis.
SOUTIEN D'AL GORE
Lors d'un rassemblement démocrate à Detroit, l'ancien vice-président de Bill Clinton, Al Gore, a apporté son soutien à Barack Obama. "L'autre parti semble penser que l'âge et l'expérience joueront en leur faveur", a-t-il déclaré.
"Même si nous reconnaissons sa longue expérience, nous devons affirmer, et nous affirmerons, que l'Amérique ne peut tout simplement plus se permettre de poursuivre les politiques de ces dernières années", a poursuivi Gore.
McCain a de son côté mis en doute lundi la capacité d'Obama à analyser la situation de l'Irak.
"Il se trompait quand il disait que les renforts échoueraient, il se trompait quand il disait que nous étions par conséquent dans l'échec en Irak, et il se trompe aujourd'hui", a accusé McCain, de son quartier général de campagne à Arlington, en Virginie.
Le candidat républicain a ajouté espérer qu'Obama rencontrerait en Irak le commandant des forces américaines sur place, le général David Petraeus.
"Je lui demande de solliciter une rencontre avec le général Petraeus, de s'asseoir avec lui, et d'écouter son point de vue sur la situation militaire", a déclaré McCain.
"J'ignore comment on peut tirer des conclusions, comme le sénateur Obama l'a fait, sans même rencontrer notre commandant sur le terrain et lui parler directement."
Obama a promis que le retrait des troupes débuterait peu après son entrée en fonction s'il est élu à la présidence. Il envisage de rapatrier une à deux unités par mois, ce qui permettrait un retrait total des troupes de combat dans les seize mois suivants.
Source: yahoo news
À lire également :
-
La Géorgie s'enflamme : le rêve européen attise les tensions
-
Donald Trump voit ses options en Ukraine
-
Restructuration massive chez Nissan : enjeux et perspectives
-
L'élection présidentielle américaine de 2024 : enjeux politiques et dynamiques entre Trump et Harris
-
Gérard Depardieu : L'Ombre du Scandale - Accusations et Procès