Accompagnés d'une quinzaine de gendarmes, les trois hommes, des cadres originaires de la région d'Amiens âgés de 32 à 35 ans, ont emprunté la télécabine du Planpraz lundi peu après 9H00.
Ils devaient être emmenés, à l'abri des regards, dans "un atelier de réparation", où une "mise en situation" est organisée dans une télécabine identique à celle empruntée samedi, a précisé la gendarmerie.
Cette "mise en situation" a été demandée par le parquet de Bonneville dans le cadre d'une enquête en flagrance pour homicide involontaire. Débutée samedi, la garde à vue des trois amis d'enfance de la victime avait été prolongée de 24 heures dimanche.
Les trois amis ont reconnu lors de leur garde à vue avoir "un peu chahuté", mais leurs déclarations contradictoires ne permettent pas encore de déterminer la cause exacte du drame.
"Des premières auditions, il résulte qu'ils ont un petit peu chahuté dans la télécabine, qu'ils se seraient sans doute levés alors qu'il est obligatoire de rester assis", a déclaré dimanche lors d'un point presse la substitut de la procureur de Bonneville, Axelle Le Boulicaut, selon laquelle "l'origine de cette chute n'est pas exactement définie".
"On ne sait pas s'il y a eu poussée ou non d'une personne puisqu'il y a encore des contradictions sur ce point", a-t-elle ajouté. C'est pourquoi la garde à vue des trois hommes, des cadres âgés de 32 à 35 ans originaires de la Somme, a été prolongée de 24 heures.
Peu avant l'incident, il régnait "a priori une ambiance bon enfant" entre les quatre amis d'enfance, venus passer le week-end à Chamonix, a souligné la magistrate.
"Ils parlent de chahut et qu'est-ce que veut dire le chahut, c'est tout le point de l'enquête", a-t-elle poursuivi, excluant toute altercation.
La substitut a également confirmé qu'ils avaient bu sans être ivres et demeuraient "maîtres de leurs faits et gestes".
Après avoir skié une partie de la matinée, ils avaient partagé un repas bien arrosé dans un restaurant d'altitude avant d'emprunter la télécabine du Planpraz pour rejoindre la station.
Le parquet de Bonneville a par ailleurs ordonné une expertise de la cabine pour "savoir si la vitre en plexiglas et le joint pouvaient être mis en cause".
Agé de 32 ans, la victime a traversé la vitre latérale de la télécabine, chutant 25 mètres plus bas. La substitut a précisé qu'"aucune alarme ne s'est déclenchée" au moment de l'accident.
Ce drame "revêt un caractère exceptionnel, qui ne s'est jamais produit dans le monde des remontées mécaniques", et "pour qu'un tel événement intervienne, il aura vraisemblablement fallu qu'un choc violent s'excerce sur la vitre latérale", a assuré pour sa part la Compagnie du Mont-Blanc, gestionnaire des remontées mécaniques, dans un communiqué.
"Quand on est assis, on peut appuyer l'épaule, mais d'une manière fonctionnelle le passager n'est pas appuyé contre la paroi et dans le cas présent, la paroi a subi un effort particulier totalement exceptionnel", a déclaré Gabriel Troubat, directeur général délégué aux exploitations.
L'entreprise a procédé à la demande de l'autorité de contrôle "à des vérifications supplémentaires sur toutes les vitres latérales" de l'ensemble des télécabines qui ont pu ouvrir normalement dimanche, a-t-il dit.
La cabine a été placée sous scellées. La vitre et le joint ont été récupérés sur les lieux de l'accident. Les gendarmes de la cellule d'investigation criminelle vont effectuer lundi les constatations techniques.
Les auditions se poursuivent dans le cadre d'une enquête en flagrance ouverte par le parquet de Bonneville pour homicide involontaire.
L'autopsie du corps de la victime aura lieu lundi.
Yahoo.fr
Ils devaient être emmenés, à l'abri des regards, dans "un atelier de réparation", où une "mise en situation" est organisée dans une télécabine identique à celle empruntée samedi, a précisé la gendarmerie.
Cette "mise en situation" a été demandée par le parquet de Bonneville dans le cadre d'une enquête en flagrance pour homicide involontaire. Débutée samedi, la garde à vue des trois amis d'enfance de la victime avait été prolongée de 24 heures dimanche.
Les trois amis ont reconnu lors de leur garde à vue avoir "un peu chahuté", mais leurs déclarations contradictoires ne permettent pas encore de déterminer la cause exacte du drame.
"Des premières auditions, il résulte qu'ils ont un petit peu chahuté dans la télécabine, qu'ils se seraient sans doute levés alors qu'il est obligatoire de rester assis", a déclaré dimanche lors d'un point presse la substitut de la procureur de Bonneville, Axelle Le Boulicaut, selon laquelle "l'origine de cette chute n'est pas exactement définie".
"On ne sait pas s'il y a eu poussée ou non d'une personne puisqu'il y a encore des contradictions sur ce point", a-t-elle ajouté. C'est pourquoi la garde à vue des trois hommes, des cadres âgés de 32 à 35 ans originaires de la Somme, a été prolongée de 24 heures.
Peu avant l'incident, il régnait "a priori une ambiance bon enfant" entre les quatre amis d'enfance, venus passer le week-end à Chamonix, a souligné la magistrate.
"Ils parlent de chahut et qu'est-ce que veut dire le chahut, c'est tout le point de l'enquête", a-t-elle poursuivi, excluant toute altercation.
La substitut a également confirmé qu'ils avaient bu sans être ivres et demeuraient "maîtres de leurs faits et gestes".
Après avoir skié une partie de la matinée, ils avaient partagé un repas bien arrosé dans un restaurant d'altitude avant d'emprunter la télécabine du Planpraz pour rejoindre la station.
Le parquet de Bonneville a par ailleurs ordonné une expertise de la cabine pour "savoir si la vitre en plexiglas et le joint pouvaient être mis en cause".
Agé de 32 ans, la victime a traversé la vitre latérale de la télécabine, chutant 25 mètres plus bas. La substitut a précisé qu'"aucune alarme ne s'est déclenchée" au moment de l'accident.
Ce drame "revêt un caractère exceptionnel, qui ne s'est jamais produit dans le monde des remontées mécaniques", et "pour qu'un tel événement intervienne, il aura vraisemblablement fallu qu'un choc violent s'excerce sur la vitre latérale", a assuré pour sa part la Compagnie du Mont-Blanc, gestionnaire des remontées mécaniques, dans un communiqué.
"Quand on est assis, on peut appuyer l'épaule, mais d'une manière fonctionnelle le passager n'est pas appuyé contre la paroi et dans le cas présent, la paroi a subi un effort particulier totalement exceptionnel", a déclaré Gabriel Troubat, directeur général délégué aux exploitations.
L'entreprise a procédé à la demande de l'autorité de contrôle "à des vérifications supplémentaires sur toutes les vitres latérales" de l'ensemble des télécabines qui ont pu ouvrir normalement dimanche, a-t-il dit.
La cabine a été placée sous scellées. La vitre et le joint ont été récupérés sur les lieux de l'accident. Les gendarmes de la cellule d'investigation criminelle vont effectuer lundi les constatations techniques.
Les auditions se poursuivent dans le cadre d'une enquête en flagrance ouverte par le parquet de Bonneville pour homicide involontaire.
L'autopsie du corps de la victime aura lieu lundi.
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