Cette rencontre entre Hugo Chavez, chef de file de la gauche radicale en Amérique latine, et Lula, l'ancien syndicaliste représentant la gauche modérée sur le sous-continent, intervient à un moment où les relations des deux pays sont au beau fixe.
"Les relations entre le Brésil et le Venezuela n'ont pas été aussi bonnes depuis longtemps", a assuré à l'AFP l'ambassadeur du Venezuela à Brasilia Julio Garcia Montoya, alors que celles-ci ont connu une période houleuse l'an dernier.
Le président vénézuélien a assuré mardi, au cours d'une conférence de presse, que "le dialogue avec Lula ne s'était jamais refroidi". "Nous sommes chaque jour plus proches et le dialogue est productif, plus chaleureux", a-t-il dit.
Dès son arrivée à Recife, Hugo Chavez a déclaré soutenir l'initiative brésilienne d'un "Conseil de sécurité sud-américain". Cette idée a été avancée pour éviter la répétition de crises comme celle déclenchée début mars par un raid militaire colombien en territoire équatorien.
"C'est une proposition extraordinaire", s'est-il exclamé devant la presse.
Pour Maria Teresa Romerao, professeur de relations internationales à l'Université centrale du Venezuela, "le Brésil joue la carte d'un rapprochement avec le Venezuela et se présente en même temps comme un interlocuteur important entre la région et les Etats-Unis", tandis que le bouillant président vénézuélien est la bête noire de Washington.
La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a dit, à l'occasion d'une brève visite à Brasilia le 13 mars, ne pas être opposée à la proposition brésilienne.
Avant un entretien suivi d'un dîner de travail, les deux présidents devaient visiter le chantier de la raffinerie de pétrole Abreu e Lima, un projet de 4 milliards de dollars qui traîne depuis des années.
Ce complexe, détenu à 60% par le géant brésilien Petrobras et à 40% par son équivalent vénézuélien PDVSA, sera doté d'une capacité de production de 200.000 barils par jour.
Mais las d'attendre l'accord du Venezuela, Petrobras a commencé les travaux en septembre dernier.
Le Brésil n'a pas caché qu'il espérait signer un accord mercredi. "Nous espérons pouvoir finaliser les négociations et signer le contrat d'association entre Petrobras et PDVSA à l'occasion de la rencontre des présidents", a déclaré le porte-parole de la présidence brésilienne Marcelo Baumbach.
Le président vénézuélien tentera par ailleurs de convaincre le Sénat brésilien, troublé par son style virulent, de ratifier l'entrée de son pays dans le Mercosur, le marché commun du cône sud (Brésil, Argentine, Uruguay et Paraguay).
Avant de regagner Caracas, M. Chavez se rendra jeudi dans deux Etats pauvres du nord du pays, l'Etat amazonien de Para et celui de Maranhao qui s'est montré intéressé par les programmes vénézuéliens d'alphabétisation et de santé.
yahoo.com
"Les relations entre le Brésil et le Venezuela n'ont pas été aussi bonnes depuis longtemps", a assuré à l'AFP l'ambassadeur du Venezuela à Brasilia Julio Garcia Montoya, alors que celles-ci ont connu une période houleuse l'an dernier.
Le président vénézuélien a assuré mardi, au cours d'une conférence de presse, que "le dialogue avec Lula ne s'était jamais refroidi". "Nous sommes chaque jour plus proches et le dialogue est productif, plus chaleureux", a-t-il dit.
Dès son arrivée à Recife, Hugo Chavez a déclaré soutenir l'initiative brésilienne d'un "Conseil de sécurité sud-américain". Cette idée a été avancée pour éviter la répétition de crises comme celle déclenchée début mars par un raid militaire colombien en territoire équatorien.
"C'est une proposition extraordinaire", s'est-il exclamé devant la presse.
Pour Maria Teresa Romerao, professeur de relations internationales à l'Université centrale du Venezuela, "le Brésil joue la carte d'un rapprochement avec le Venezuela et se présente en même temps comme un interlocuteur important entre la région et les Etats-Unis", tandis que le bouillant président vénézuélien est la bête noire de Washington.
La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a dit, à l'occasion d'une brève visite à Brasilia le 13 mars, ne pas être opposée à la proposition brésilienne.
Avant un entretien suivi d'un dîner de travail, les deux présidents devaient visiter le chantier de la raffinerie de pétrole Abreu e Lima, un projet de 4 milliards de dollars qui traîne depuis des années.
Ce complexe, détenu à 60% par le géant brésilien Petrobras et à 40% par son équivalent vénézuélien PDVSA, sera doté d'une capacité de production de 200.000 barils par jour.
Mais las d'attendre l'accord du Venezuela, Petrobras a commencé les travaux en septembre dernier.
Le Brésil n'a pas caché qu'il espérait signer un accord mercredi. "Nous espérons pouvoir finaliser les négociations et signer le contrat d'association entre Petrobras et PDVSA à l'occasion de la rencontre des présidents", a déclaré le porte-parole de la présidence brésilienne Marcelo Baumbach.
Le président vénézuélien tentera par ailleurs de convaincre le Sénat brésilien, troublé par son style virulent, de ratifier l'entrée de son pays dans le Mercosur, le marché commun du cône sud (Brésil, Argentine, Uruguay et Paraguay).
Avant de regagner Caracas, M. Chavez se rendra jeudi dans deux Etats pauvres du nord du pays, l'Etat amazonien de Para et celui de Maranhao qui s'est montré intéressé par les programmes vénézuéliens d'alphabétisation et de santé.
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