L'indice ISM a baissé à 47,7% contre 50,8% en novembre, a indiqué mercredi le groupement national des directeurs d'achats des entreprises du secteur (ISM). C'est la première fois depuis janvier que cet indicateur repasse sous la barre de 50%.
Les analystes s'attendaient à un indice à 50,5%. Un niveau inférieur à 50% reflète une baisse de l'activité industrielle.
"Une récession a commencé dans le secteur industriel et nous pensons que c'est le début d'une récession générale de l'économie au premier semestre 2008", a estimé Daniel Meckstroth, chef économiste de l'Alliance des industriels MAPI.
"La chute de l'immobilier, la baisse de la production automobile, les prix record du pétrole et la crise du crédit sont assez de chocs pour provoquer l'arrêt de n'importe quel cycle économique", a-t-il ajouté.
L'indice est tombé à son plus bas niveau depuis avril 2003, au lendemain de l'invasion de l'Irak, une période marquée par un très haut degré d'incertitudes économiques.
La publication du rapport a fait nettement baisser la Bourse de New York: l'indice Dow Jones perdait 1,05% à 13.123,62 points vers 16H15 GMT.
Pour l'économiste indépendant Joel Naroff, "on n'aurait pas pu avoir un pire début d'année". "Ce rapport est un signe supplémentaire de plus que les problèmes de l'immobilier résidentiel contaminent de plus en plus le reste de l'économie", a-t-il ajouté.
La crainte des économistes est que le durcissement du crédit et la perte de richesse immobilière des ménages pèsent sur leur consommation. La saison des fêtes de fin d'année risque déjà de se finir par un bilan en demi-teinte, et l'association professionnelle ICSC a indiqué mercredi que les ventes devraient progresser de 2,5% seulement, "voire un peu moins", dans les chaînes de magasins au cours de la période novembre-décembre.
Mais le problème deviendrait beaucoup plus grave si les entreprises à leur tour devaient baisser les bras.
"La tendance récente a été au ralentissement de la croissance, mais décembre a visiblement été un mois très difficile (pour l'industrie) avec des indices en dessous de la barre de 50% pour les commandes, la production et l'emploi", a souligné Norbert Ore, président de l'ISM, dans un communiqué.
L'indice mesurant la production a chuté à 47,3% contre 51,9% en novembre, et celui des commandes a baissé à 45,7% contre 52,6% le mois précédent. Pour l'emploi, l'indice est resté déprimé à 48% contre 47,8% le mois précédent.
Ce rapport est publié à deux jours de l'annonce des chiffres du chômage de décembre. Les analystes tablent sur 70.000 créations d'emplois, après 94.000 en novembre, et les marchés attendent avec fébrilité ces chiffres pour mesurer la résistance du marché du travail, vitale pour l'avenir de l'économie américaine.
Du côté des stocks, l'indice a baissé à 45,5% contre 46,9% le mois précédent. Cependant, "sur la base des commentaires recueillis, le problème semble plus venir d'une faiblesse de la demande que d'un niveau de stocks excessif", a ajouté M. Ore.
Pour les analystes, ce rapport accroît la pression sur la Réserve fédérale.
"Nous pensions jusqu'à présent qu'elle allait maintenir le statu-quo compte-tenu de sa réticence à assouplir le loyer de l'argent, mais le scénario d'une baisse des taux à la fin du mois a considérablement gagné en crédibilité après ces chiffres", a estimé Stephen Gallagher de la Société Générale.
La Fed se réunit les 29 et 30 janvier pour réexaminer son taux directeur, actuellement fixé à 4,50%, et les marchés anticipent une baisse d'un quart de point.
Edicom.ch
Les analystes s'attendaient à un indice à 50,5%. Un niveau inférieur à 50% reflète une baisse de l'activité industrielle.
"Une récession a commencé dans le secteur industriel et nous pensons que c'est le début d'une récession générale de l'économie au premier semestre 2008", a estimé Daniel Meckstroth, chef économiste de l'Alliance des industriels MAPI.
"La chute de l'immobilier, la baisse de la production automobile, les prix record du pétrole et la crise du crédit sont assez de chocs pour provoquer l'arrêt de n'importe quel cycle économique", a-t-il ajouté.
L'indice est tombé à son plus bas niveau depuis avril 2003, au lendemain de l'invasion de l'Irak, une période marquée par un très haut degré d'incertitudes économiques.
La publication du rapport a fait nettement baisser la Bourse de New York: l'indice Dow Jones perdait 1,05% à 13.123,62 points vers 16H15 GMT.
Pour l'économiste indépendant Joel Naroff, "on n'aurait pas pu avoir un pire début d'année". "Ce rapport est un signe supplémentaire de plus que les problèmes de l'immobilier résidentiel contaminent de plus en plus le reste de l'économie", a-t-il ajouté.
La crainte des économistes est que le durcissement du crédit et la perte de richesse immobilière des ménages pèsent sur leur consommation. La saison des fêtes de fin d'année risque déjà de se finir par un bilan en demi-teinte, et l'association professionnelle ICSC a indiqué mercredi que les ventes devraient progresser de 2,5% seulement, "voire un peu moins", dans les chaînes de magasins au cours de la période novembre-décembre.
Mais le problème deviendrait beaucoup plus grave si les entreprises à leur tour devaient baisser les bras.
"La tendance récente a été au ralentissement de la croissance, mais décembre a visiblement été un mois très difficile (pour l'industrie) avec des indices en dessous de la barre de 50% pour les commandes, la production et l'emploi", a souligné Norbert Ore, président de l'ISM, dans un communiqué.
L'indice mesurant la production a chuté à 47,3% contre 51,9% en novembre, et celui des commandes a baissé à 45,7% contre 52,6% le mois précédent. Pour l'emploi, l'indice est resté déprimé à 48% contre 47,8% le mois précédent.
Ce rapport est publié à deux jours de l'annonce des chiffres du chômage de décembre. Les analystes tablent sur 70.000 créations d'emplois, après 94.000 en novembre, et les marchés attendent avec fébrilité ces chiffres pour mesurer la résistance du marché du travail, vitale pour l'avenir de l'économie américaine.
Du côté des stocks, l'indice a baissé à 45,5% contre 46,9% le mois précédent. Cependant, "sur la base des commentaires recueillis, le problème semble plus venir d'une faiblesse de la demande que d'un niveau de stocks excessif", a ajouté M. Ore.
Pour les analystes, ce rapport accroît la pression sur la Réserve fédérale.
"Nous pensions jusqu'à présent qu'elle allait maintenir le statu-quo compte-tenu de sa réticence à assouplir le loyer de l'argent, mais le scénario d'une baisse des taux à la fin du mois a considérablement gagné en crédibilité après ces chiffres", a estimé Stephen Gallagher de la Société Générale.
La Fed se réunit les 29 et 30 janvier pour réexaminer son taux directeur, actuellement fixé à 4,50%, et les marchés anticipent une baisse d'un quart de point.
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