Le procès Fourniret approche de son épilogue avec le réquisitoire jeudi : la réclusion criminelle à perpétuité ne peut qu'être requise contre Michel Fourniret alors qu'il y a plus d'incertitude sur le sort de son épouse Monique Olivier.
Il n'a rompu son voeu de silence, entrecoupé de quelques éclats, pendant quatre jours seulement avant de sombrer de nouveau dans son mutisme. La cour n'a ainsi pu l'entendre s'expliquer que sur trois meurtres: ceux d'Isabelle Laville dans l'Yonne en 1987, de Fabienne Leroy dans la Marne 1988 et de Jeanne-Marie Desramault tuée en 1989 dans les Ardennes. S'il a reconnu être dans "un état second" lors de l'étranglement d'Isabelle et avoir jeté son dévolu sur Fabienne de manière "non préméditée", Michel Fourniret a le plus souvent entraîné la cour dans des digressions.
Selon la loi du 1er février 1994, le tueur en série présumé encourt une peine "incompressible", sans aucune possibilité d'aménagement de peine.
Monique Olivier, 59 ans, est co-accusée de meurtre dans un seul dossier et de complicité dans plusieurs autres. Selon l'accusation, elle aurait aidé son mari à étouffer Jeanne-Marie Desramault, car la jeune fille se débattait trop. Fourniret l'a très fermement disculpée de ce meurtre. Mais les avocats des parties civiles ont estimé que l'épouse était aussi coupable que le mari. "Je vais vous parler non d'un assassin, non de la complice d'un assassin, mais d'un couple assassin", a ainsi déclaré Me Paul Lombard, l'avocat du père d'Elisabeth Brichet, adolescente belge de 12 ans tuée en 1989.
Les experts sont intervenus dans le sens d'une "complémentarité criminelle". Ainsi Jean-Luc Ployé a évoqué une "organisation redoutable" du couple dans laquelle l'épouse "incitait le tueur en série présumé à réitérer ses actes". L'ancienne garde-malade encourt la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une peine de sûreté de 30 ans. Si Fourniret a été analysé comme étant "incurable", Monique Olivier est considérée comme "curable et réadaptable", si elle acceptait une prise en charge psycho-thérapeutique.
Des avocats des familles de victimes ont martelé mercredi devant la cour d'assises des Ardennes que Monique Olivier avait joué un rôle actif au côté de son mari, Michel Fourniret, dans les meurtres de cinq jeunes filles ou adolescentes commis entre 1989 et 2001.
Au second jour des plaidoiries des parties civiles, les avocats ont une nouvelle fois accablé l'épouse du tueur en série présumé, jugé pour sept meurtres aggravés, en soulignant son rôle de "détonateur" dans l'équipée criminelle qu'elle a formée pendant dix-sept ans avec Michel Fourniret. Emboîtant le pas à Me Paul Lombard, qui avait dépeint mardi un "couple fusionnel où il y a une machine à tuer et une femme qui met en marche la machine", Me Didier Seban a dénoncé la culpabilité de Monique Olivier dans la "loterie sanglante" mise en oeuvre par le couple. "Ils se sont assistés, ils se sont aidés pour tuer Jeanne-Marie Desramault, pour la faire taire (...) Elle est l'auteur de ce meurtre autant que Fourniret", a déclaré l'avocat de la famille de l'étudiante, tuée en 1989.
Accusée de complicité dans trois des homicides commis par son mari - ce qu'elle a reconnu pendant le procès -, Monique Olivier a fermement contesté avoir été co-auteur de ce meurtre.
Source: news.yahoo.com
Il n'a rompu son voeu de silence, entrecoupé de quelques éclats, pendant quatre jours seulement avant de sombrer de nouveau dans son mutisme. La cour n'a ainsi pu l'entendre s'expliquer que sur trois meurtres: ceux d'Isabelle Laville dans l'Yonne en 1987, de Fabienne Leroy dans la Marne 1988 et de Jeanne-Marie Desramault tuée en 1989 dans les Ardennes. S'il a reconnu être dans "un état second" lors de l'étranglement d'Isabelle et avoir jeté son dévolu sur Fabienne de manière "non préméditée", Michel Fourniret a le plus souvent entraîné la cour dans des digressions.
Selon la loi du 1er février 1994, le tueur en série présumé encourt une peine "incompressible", sans aucune possibilité d'aménagement de peine.
Monique Olivier, 59 ans, est co-accusée de meurtre dans un seul dossier et de complicité dans plusieurs autres. Selon l'accusation, elle aurait aidé son mari à étouffer Jeanne-Marie Desramault, car la jeune fille se débattait trop. Fourniret l'a très fermement disculpée de ce meurtre. Mais les avocats des parties civiles ont estimé que l'épouse était aussi coupable que le mari. "Je vais vous parler non d'un assassin, non de la complice d'un assassin, mais d'un couple assassin", a ainsi déclaré Me Paul Lombard, l'avocat du père d'Elisabeth Brichet, adolescente belge de 12 ans tuée en 1989.
Les experts sont intervenus dans le sens d'une "complémentarité criminelle". Ainsi Jean-Luc Ployé a évoqué une "organisation redoutable" du couple dans laquelle l'épouse "incitait le tueur en série présumé à réitérer ses actes". L'ancienne garde-malade encourt la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une peine de sûreté de 30 ans. Si Fourniret a été analysé comme étant "incurable", Monique Olivier est considérée comme "curable et réadaptable", si elle acceptait une prise en charge psycho-thérapeutique.
Des avocats des familles de victimes ont martelé mercredi devant la cour d'assises des Ardennes que Monique Olivier avait joué un rôle actif au côté de son mari, Michel Fourniret, dans les meurtres de cinq jeunes filles ou adolescentes commis entre 1989 et 2001.
Au second jour des plaidoiries des parties civiles, les avocats ont une nouvelle fois accablé l'épouse du tueur en série présumé, jugé pour sept meurtres aggravés, en soulignant son rôle de "détonateur" dans l'équipée criminelle qu'elle a formée pendant dix-sept ans avec Michel Fourniret. Emboîtant le pas à Me Paul Lombard, qui avait dépeint mardi un "couple fusionnel où il y a une machine à tuer et une femme qui met en marche la machine", Me Didier Seban a dénoncé la culpabilité de Monique Olivier dans la "loterie sanglante" mise en oeuvre par le couple. "Ils se sont assistés, ils se sont aidés pour tuer Jeanne-Marie Desramault, pour la faire taire (...) Elle est l'auteur de ce meurtre autant que Fourniret", a déclaré l'avocat de la famille de l'étudiante, tuée en 1989.
Accusée de complicité dans trois des homicides commis par son mari - ce qu'elle a reconnu pendant le procès -, Monique Olivier a fermement contesté avoir été co-auteur de ce meurtre.
Source: news.yahoo.com
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