Les députés ont adopté dans la nuit de vendredi à samedi derniers, dans le cadre du projet de budget de la Sécurité sociale pour 2009, un amendement de l'UMP Denis Jacquat qui a provoqué une levée de boucliers à gauche et parmi les syndicats.
Cet amendement "laisse la possibilité aux salariés qui le souhaitent de prolonger leur activité au-delà de 65 ans sous réserve d'en avoir préalablement manifesté l'intention auprès de leur employeur et dans la limite de cinq années".
"Pour nous c'est clair. C'est une vraie provocation", a expliqué Jean-Marc Ayrault dans les couloirs de l'Assemblée. "A la fois parce qu'en ce moment le chômage monte et que pour beaucoup de jeunes la difficulté c'est d'accéder à l'emploi et puis parce que c'est une façon de préparer les esprits au départ à la retraite non plus à 60 ans mais à 65 ans", a-t-il dit.
"C'est cela qu'il y a derrière, quel que soit le discours du gouvernement sur une prétendue liberté supplémentaire laissée aux salariés", a poursuivi le président du groupe PS.
"Et donc là, nous demandons au gouvernement, si vraiment il veut se montrer de bonne foi, de faire en sorte que cet amendement soit retiré au moment de l'examen du texte au Sénat", a conclu Jean-Marc Ayrault.
Le président du groupe du Nouveau Centre (NC), François Sauvadet est, lui, favorable à cette mesure.
"Le fait d'ouvrir la possibilité pour ceux qui le souhaitent de pouvoir travailler plus longtemps, je trouve que c'est conforme à ce que l'on doit attendre d'une société de liberté et de responsabilité", a-t-il déclaré lors d'un point de presse avant de plaider en faveur d'une relance des négociations entre les partenaires sociaux sur la pénibilité du travail.
Les députés devaient se prononcer mardi après-midi par un vote solennel sur l'ensemble du projet de loi relatif au financement de la Sécurité sociale (PLFSS). Texte que le Sénat examinera à son tour à partir du 12 novembre.
Source: Yahoo News
Cet amendement "laisse la possibilité aux salariés qui le souhaitent de prolonger leur activité au-delà de 65 ans sous réserve d'en avoir préalablement manifesté l'intention auprès de leur employeur et dans la limite de cinq années".
"Pour nous c'est clair. C'est une vraie provocation", a expliqué Jean-Marc Ayrault dans les couloirs de l'Assemblée. "A la fois parce qu'en ce moment le chômage monte et que pour beaucoup de jeunes la difficulté c'est d'accéder à l'emploi et puis parce que c'est une façon de préparer les esprits au départ à la retraite non plus à 60 ans mais à 65 ans", a-t-il dit.
"C'est cela qu'il y a derrière, quel que soit le discours du gouvernement sur une prétendue liberté supplémentaire laissée aux salariés", a poursuivi le président du groupe PS.
"Et donc là, nous demandons au gouvernement, si vraiment il veut se montrer de bonne foi, de faire en sorte que cet amendement soit retiré au moment de l'examen du texte au Sénat", a conclu Jean-Marc Ayrault.
Le président du groupe du Nouveau Centre (NC), François Sauvadet est, lui, favorable à cette mesure.
"Le fait d'ouvrir la possibilité pour ceux qui le souhaitent de pouvoir travailler plus longtemps, je trouve que c'est conforme à ce que l'on doit attendre d'une société de liberté et de responsabilité", a-t-il déclaré lors d'un point de presse avant de plaider en faveur d'une relance des négociations entre les partenaires sociaux sur la pénibilité du travail.
Les députés devaient se prononcer mardi après-midi par un vote solennel sur l'ensemble du projet de loi relatif au financement de la Sécurité sociale (PLFSS). Texte que le Sénat examinera à son tour à partir du 12 novembre.
Source: Yahoo News
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