Selon Le Figaro, le Conseil de la concurrence et la Direction générale de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF) enquêtent sur une éventuelle entente sur les prix de produits d'entretien et d'insecticides.
Ni le Conseil de la concurrence ni la DGCCRF n'ont commenté ces informations.
Les américains Procter & Gamble, Sara Lee, Colgate-Palmolive, SC Johnson, l'allemand Henkel, le britannique Reckitt Benckiser et l'anglo-néerlandais Unilever sont notamment concernés par l'enquête, d'après le quotidien.
Ils auraient pris l'habitude de se téléphoner régulièrement et de tenir des réunions secrètes depuis la fin 2004.
Une affaire similaire a été dévoilée la semaine dernière en Allemagne, où l'Office anti-cartel a infligé des amendes d'un montant total d'environ 37 millions d'euros à plusieurs grands fabricants de produits de grande consommation, accusés d'entente.
Henkel, ainsi que les filiales allemandes de Sara Lee et d'Unilever, se sont mis d'accord sur des hausses de prix d'environ 5% au début de l'année 2006 pour des liquides vaisselle, des gels douche et des dentifrices.
En France, le Conseil de la concurrence vient de condamner une entente impliquant des fabricants et des distributeurs dans le secteur du jouet.
"Le cartel, c'est du vol", a commenté le porte-parole du gouvernement, Laurent Wauquiez, assurant que si l'entente était avérée, elle serait "très fortement sanctionnée".
"L'opacité, il y en a marre", a lancé le secrétaire d'Etat chargé de la Consommation, Luc Chatel, en plaidant de nouveau pour plus de "transparence et de concurrence" dans les relations entre industriels et consommateurs.
La DGCCRF a débuté mardi une autre enquête dans les centrales d'achat et les magasins des "six principales enseignes" pour vérifier les prix d'achat et de vente de 20 produits alimentaires courants, après une étude de l'Institut national de la consommation (INC) montrant des augmentations de prix de 5% à 48% entre novembre et janvier.
Les premiers résultats de cette enquête seront connus "au plus tard en début de semaine prochaine", a indiqué son directeur, Bruno Parent.
Arnaud Mulliez, président d'Auchan France, a critiqué mercredi la "fébrilité" du gouvernement sur le dossier des hausses de prix des produits alimentaires, tout en se félicitant de l'enquête lancée sur le terrain qui devrait "rétablir la vérité".
"Le problème du monde politique, le problème des gens qui nous gouvernent, c'est de ne pas prendre le temps d'analyser les informations", a-t-il ajouté.
La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, qui s'est rendue mercredi matin dans un hypermarché Carrefour en région parisiene, a "constaté des écarts importants" entre les prix relevés sur internet par l'enquête de 60 millions de consommateurs et "ceux pratiqués en magasin".
Elle a ainsi relevé qu'une plaquette de beurre de 250 grammes de la marque Président, présenté à un prix de 1,85 euro dans l'enquête de l'INC, était vendu 1,69 euro. Néanmoins ce même produit coûtait 1,49 euro lors du relevé effectué en novembre par les services du ministère, soit une augmentation de 13%.
Yahoo.fr
Ni le Conseil de la concurrence ni la DGCCRF n'ont commenté ces informations.
Les américains Procter & Gamble, Sara Lee, Colgate-Palmolive, SC Johnson, l'allemand Henkel, le britannique Reckitt Benckiser et l'anglo-néerlandais Unilever sont notamment concernés par l'enquête, d'après le quotidien.
Ils auraient pris l'habitude de se téléphoner régulièrement et de tenir des réunions secrètes depuis la fin 2004.
Une affaire similaire a été dévoilée la semaine dernière en Allemagne, où l'Office anti-cartel a infligé des amendes d'un montant total d'environ 37 millions d'euros à plusieurs grands fabricants de produits de grande consommation, accusés d'entente.
Henkel, ainsi que les filiales allemandes de Sara Lee et d'Unilever, se sont mis d'accord sur des hausses de prix d'environ 5% au début de l'année 2006 pour des liquides vaisselle, des gels douche et des dentifrices.
En France, le Conseil de la concurrence vient de condamner une entente impliquant des fabricants et des distributeurs dans le secteur du jouet.
"Le cartel, c'est du vol", a commenté le porte-parole du gouvernement, Laurent Wauquiez, assurant que si l'entente était avérée, elle serait "très fortement sanctionnée".
"L'opacité, il y en a marre", a lancé le secrétaire d'Etat chargé de la Consommation, Luc Chatel, en plaidant de nouveau pour plus de "transparence et de concurrence" dans les relations entre industriels et consommateurs.
La DGCCRF a débuté mardi une autre enquête dans les centrales d'achat et les magasins des "six principales enseignes" pour vérifier les prix d'achat et de vente de 20 produits alimentaires courants, après une étude de l'Institut national de la consommation (INC) montrant des augmentations de prix de 5% à 48% entre novembre et janvier.
Les premiers résultats de cette enquête seront connus "au plus tard en début de semaine prochaine", a indiqué son directeur, Bruno Parent.
Arnaud Mulliez, président d'Auchan France, a critiqué mercredi la "fébrilité" du gouvernement sur le dossier des hausses de prix des produits alimentaires, tout en se félicitant de l'enquête lancée sur le terrain qui devrait "rétablir la vérité".
"Le problème du monde politique, le problème des gens qui nous gouvernent, c'est de ne pas prendre le temps d'analyser les informations", a-t-il ajouté.
La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, qui s'est rendue mercredi matin dans un hypermarché Carrefour en région parisiene, a "constaté des écarts importants" entre les prix relevés sur internet par l'enquête de 60 millions de consommateurs et "ceux pratiqués en magasin".
Elle a ainsi relevé qu'une plaquette de beurre de 250 grammes de la marque Président, présenté à un prix de 1,85 euro dans l'enquête de l'INC, était vendu 1,69 euro. Néanmoins ce même produit coûtait 1,49 euro lors du relevé effectué en novembre par les services du ministère, soit une augmentation de 13%.
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