Illustration in Matthew Tomao
La Cour suprême avait donné trois jours aux occupants pour quitter la "maison de la discorde" car il n’avait pas été établi qu’ils en étaient devenus les acquéreurs, le propriétaire palestinien niant l’avoir vendue… L’affaire n’est pas encore bouclée au plan juridique: des recours ont été déposés et les verdicts sont attendus.
Au cours de l'évacuation, des Arabes ont voulu attaquer les jeunes opposants à l’évacuation, au prétexte qu’ils cherchaient à incendier leurs maisons, tandis que les jeunes Juifs cherchaient à rejoindre par tous les moyens la «maison de la discorde», pour l’occuper à nouveau. La police israëlienne s'est déployée. Les opposants, ne décolèrant pas, ont cherché à «passer», tandis que des Palestiniens jetaient des pierres. La violence aura fait 25 blessés.
Vendredi, des Palestiniens ont protesté contre la violence avec laquelle des colons juifs ont réagi à l'éviction de dizaines d'occupants de ce bâtiment et les autorités israéliennes ont mobilisé des soldats pour contenir les troubles.
De jeunes Palestiniens ont brûlé des pneus dans les rues d'Hébron et ont attaqué à coups de pierres un barrage tenu par des militaires, qui ont répliqué au moyen de gaz lacrymogènes et de balles de caoutchouc.
Des incidents ont aussi éclaté près de Kalkilya, autre ville de Cisjordanie où, selon des Palestiniens, des colons ont mis le feu à des oliveraies. La veille, des colons de la région avaient blessé par balles trois Palestiniens en réaction à l'éviction des familles juives d'Hébron sur décision de justice.
Robert Serry, émissaire de l'Onu pour le Proche-Orient, a publié vendredi un communiqué exprimant sa crainte d'une "escalade". Il réclame "un arrêt immédiat des attaques lancées par des colons" et invite l'ensemble des parties à la modération.
Samedi, des colons juifs ont mis le feu à une maison palestinienne, selon le porte-parole de la police palestinienne. Le propriétaire de la maison qui a pris feu samedi avant l'aube, Nidal Aouaoui, a expliqué que sa maison est entourée de maisons de colons.
Au cours de l'évacuation, des Arabes ont voulu attaquer les jeunes opposants à l’évacuation, au prétexte qu’ils cherchaient à incendier leurs maisons, tandis que les jeunes Juifs cherchaient à rejoindre par tous les moyens la «maison de la discorde», pour l’occuper à nouveau. La police israëlienne s'est déployée. Les opposants, ne décolèrant pas, ont cherché à «passer», tandis que des Palestiniens jetaient des pierres. La violence aura fait 25 blessés.
Vendredi, des Palestiniens ont protesté contre la violence avec laquelle des colons juifs ont réagi à l'éviction de dizaines d'occupants de ce bâtiment et les autorités israéliennes ont mobilisé des soldats pour contenir les troubles.
De jeunes Palestiniens ont brûlé des pneus dans les rues d'Hébron et ont attaqué à coups de pierres un barrage tenu par des militaires, qui ont répliqué au moyen de gaz lacrymogènes et de balles de caoutchouc.
Des incidents ont aussi éclaté près de Kalkilya, autre ville de Cisjordanie où, selon des Palestiniens, des colons ont mis le feu à des oliveraies. La veille, des colons de la région avaient blessé par balles trois Palestiniens en réaction à l'éviction des familles juives d'Hébron sur décision de justice.
Robert Serry, émissaire de l'Onu pour le Proche-Orient, a publié vendredi un communiqué exprimant sa crainte d'une "escalade". Il réclame "un arrêt immédiat des attaques lancées par des colons" et invite l'ensemble des parties à la modération.
Samedi, des colons juifs ont mis le feu à une maison palestinienne, selon le porte-parole de la police palestinienne. Le propriétaire de la maison qui a pris feu samedi avant l'aube, Nidal Aouaoui, a expliqué que sa maison est entourée de maisons de colons.