"Le Brésil ne doit pas avoir peur du débat international sur les biocarburants. Nous voulons cette polémique et nous n'allons pas fuir la discussion", a déclaré le président brésilien Luiz Inacio Lula lors de l'inauguration de cette usine située à Candeias, à 55 km de Salvador de Bahia (nord-est).
L'usine de Candeias, la première de trois qui doivent entrer en fonction cette année, aura une capacité de production de 57 millions de litres de biodiesel par an.
Pour la mettre en marche, Petrobras a acquis 6.000 tonnes d'huile d'origine végétale (ricin, tournesol, soja, coton, etc.). L'usine de Candeias pourra utiliser également des graisses animales ou des huiles de friture usagées.
A partir d'octobre prochain, 58% de la matière première utilisée proviendra de la production des petits agriculteurs de la région de Bahia et de l'Etat voisin de Sergipe.
Pour leurs partisans, les biocarburants peuvent contribuer à mettre un terme à la dépendance du pétrole et à lutter contre le réchauffement mondial de la planète en réduisant les émissions de gaz à effets de serre produits par les combustibles fossiles.
Néanmoins, selon plusieurs experts, leur production massive conduira à la hausse du prix des aliments, un argument que le Brésil réfute totalement.
Le président Lula a souligné mardi que le Brésil organiserait en novembre une conférence internationale pour "discuter sans passions, mais sur des bases scientifiques, de cette prétendue compétition entre biocarburants et aliments".
Lula a appelé à la modération sur la question: "Allons plus doucement avec les critiques et analysons les véritables responsabilités en ce qui concerne les émissions de CO2, le réchauffement mondial et la hausse des prix des aliments", a-t-il dit.
Le président de Petrobras, José Gabrielli, a estimé quant à lui que le programme brésilien de biocarburants "faisait l'objet d'attaques erronées".
La production de biodiesel de Petrobras repose selon lui, "sur la production des petits agriculteurs, les principaux contributeurs au programme en apportant des oléagineux qui ne représentent qu'une partie de leur production d'aliments".
La chef du cabinet à la Présidence, Dilma Roussef, a souligné que le programme brésilien "offrait une solution au problème des émissions de gaz causées par l'utilisation des combustibles fossiles tout en servant d'outil de combat à la faim, en encourageant l'agriculture familiale".
Petrobas Biocombustivel, l'entreprise qui contrôle le programme, voit le jour avec le plan ambitieux de produire 4,6 milliards de litres de biocarburants d'ici 2012.
Tout le diesel vendu au Brésil contient depuis le 1er janvier dernier 2% de biodiesel dans son gazole, un pourcentage qui est passé à 3% début juin. Cela implique une production de 840 millions de litres de biodiesel par an. Le pays dispose déjà de ce volume, selon le ministère du Développement agraire.
Aujourd'hui, plus de 400.000 agriculteurs produisent des oléagineux destinés au biodiesel. D'ici 2010, le pourcentage de biodiesel dans le gazole passera à 5%.
Source: yahoo news
L'usine de Candeias, la première de trois qui doivent entrer en fonction cette année, aura une capacité de production de 57 millions de litres de biodiesel par an.
Pour la mettre en marche, Petrobras a acquis 6.000 tonnes d'huile d'origine végétale (ricin, tournesol, soja, coton, etc.). L'usine de Candeias pourra utiliser également des graisses animales ou des huiles de friture usagées.
A partir d'octobre prochain, 58% de la matière première utilisée proviendra de la production des petits agriculteurs de la région de Bahia et de l'Etat voisin de Sergipe.
Pour leurs partisans, les biocarburants peuvent contribuer à mettre un terme à la dépendance du pétrole et à lutter contre le réchauffement mondial de la planète en réduisant les émissions de gaz à effets de serre produits par les combustibles fossiles.
Néanmoins, selon plusieurs experts, leur production massive conduira à la hausse du prix des aliments, un argument que le Brésil réfute totalement.
Le président Lula a souligné mardi que le Brésil organiserait en novembre une conférence internationale pour "discuter sans passions, mais sur des bases scientifiques, de cette prétendue compétition entre biocarburants et aliments".
Lula a appelé à la modération sur la question: "Allons plus doucement avec les critiques et analysons les véritables responsabilités en ce qui concerne les émissions de CO2, le réchauffement mondial et la hausse des prix des aliments", a-t-il dit.
Le président de Petrobras, José Gabrielli, a estimé quant à lui que le programme brésilien de biocarburants "faisait l'objet d'attaques erronées".
La production de biodiesel de Petrobras repose selon lui, "sur la production des petits agriculteurs, les principaux contributeurs au programme en apportant des oléagineux qui ne représentent qu'une partie de leur production d'aliments".
La chef du cabinet à la Présidence, Dilma Roussef, a souligné que le programme brésilien "offrait une solution au problème des émissions de gaz causées par l'utilisation des combustibles fossiles tout en servant d'outil de combat à la faim, en encourageant l'agriculture familiale".
Petrobas Biocombustivel, l'entreprise qui contrôle le programme, voit le jour avec le plan ambitieux de produire 4,6 milliards de litres de biocarburants d'ici 2012.
Tout le diesel vendu au Brésil contient depuis le 1er janvier dernier 2% de biodiesel dans son gazole, un pourcentage qui est passé à 3% début juin. Cela implique une production de 840 millions de litres de biodiesel par an. Le pays dispose déjà de ce volume, selon le ministère du Développement agraire.
Aujourd'hui, plus de 400.000 agriculteurs produisent des oléagineux destinés au biodiesel. D'ici 2010, le pourcentage de biodiesel dans le gazole passera à 5%.
Source: yahoo news