Nous sommes le 6 juin et je suis tout excité, Jimmy COLAS vient de m'appeler à la rédaction d'Editoweb pour que je couvre son combat. Comme d'habitude c'est avec toute la sympathie et la simplicité qui le caractérise qu'il va allécher mes ardeurs journalistiques. En glanant quelques informations à propos de son adversaire, là encore, notre champion va, avec humilité et respect, m'assurer que ce sera un combat et non une exhibition.
Nous arrivons donc dans la commune des Pennes Mirabeau et, munis de nos badges de presse nous entrons alors dans le Boxing Center. Pour sûr, les fans sont là. Les places pour les supporters de Jimmy COLAS sont combles. Ces derniers sont de tous âges et de tous milieux. Il faut rappeler que Jimmy est un boxeur très populaire, qui consacre son temps aux jeunes des quartiers Sud d'Istres ainsi qu'à une association contre les maladies lysosomales ( voir l'article du 19 février dans Editoweb).
Arrive enfin le combat que l'on attendait après ceux de quelques amateurs et pros, notamment celui, magistral, d'Audrey GARCIA dont le style nous a littéralement mis K.O, ma camarade et moi.
Florin BOGDAN, boxeur roumain, entre dans la salle. Sa taille et son faciès n'ont rien de rassurant.
"Sur le ring, faut que ça frappe, sur le ring, faut que ça tape...": la musique d'introduction de Jimmy COLAS annonce son entrée. Il s'approche du ring avec son staff, il semble détendu, danserait presque sur ce rap qu'un jeune du quartier, El tenor, lui a composé. Les supporters hurlent le prénom de leur champion, la cloche sonne...
Ma camarade est surprise, Jimmy COLAS reste la tête enfoncée et ses poings sont rivés contre son corps. Elle a dû me poser la question mais c'est un supporter de Jimmy qui répond: "Jimmy jauge le combat à la première reprise, à la seconde, ça va faire mal..."
Effectivement, à la seconde, le roumain est essoufflé et Jimmy COLAS assène des enchaînements très techniques. La troisième reprise voit le roumain avec un genou à terre. Il est moins impressionnant maintenant, enfin pour le champion d'Europe car, moi, même en le voyant avec sa lèvre fendue à la quatrième reprise, je n'aurais certainement pas accepté de monter sur le ring. C'est un protège-dents qui s'envole à la cinquième reprise, l'arbitre va permettre à Florin BOGDAN de le ramasser et à Jimmy COLAS de communiquer avec ses supporters par le biais de grimaces.
Sixième reprise, Jimmy COLAS a accéléré le rythme et le roumain est épuisé. Un crochet du droit de la part de Jimmy et je le vois regarder le coin de Florin BOGDAN, on dirait qu'il leur rappelle qu'il existe une autre alternative que le K.O. Dix secondes plus tard, l'éponge est jetée...
Florin BOGDAN, boxeur roumain, entre dans la salle. Sa taille et son faciès n'ont rien de rassurant.
"Sur le ring, faut que ça frappe, sur le ring, faut que ça tape...": la musique d'introduction de Jimmy COLAS annonce son entrée. Il s'approche du ring avec son staff, il semble détendu, danserait presque sur ce rap qu'un jeune du quartier, El tenor, lui a composé. Les supporters hurlent le prénom de leur champion, la cloche sonne...
Ma camarade est surprise, Jimmy COLAS reste la tête enfoncée et ses poings sont rivés contre son corps. Elle a dû me poser la question mais c'est un supporter de Jimmy qui répond: "Jimmy jauge le combat à la première reprise, à la seconde, ça va faire mal..."
Effectivement, à la seconde, le roumain est essoufflé et Jimmy COLAS assène des enchaînements très techniques. La troisième reprise voit le roumain avec un genou à terre. Il est moins impressionnant maintenant, enfin pour le champion d'Europe car, moi, même en le voyant avec sa lèvre fendue à la quatrième reprise, je n'aurais certainement pas accepté de monter sur le ring. C'est un protège-dents qui s'envole à la cinquième reprise, l'arbitre va permettre à Florin BOGDAN de le ramasser et à Jimmy COLAS de communiquer avec ses supporters par le biais de grimaces.
Sixième reprise, Jimmy COLAS a accéléré le rythme et le roumain est épuisé. Un crochet du droit de la part de Jimmy et je le vois regarder le coin de Florin BOGDAN, on dirait qu'il leur rappelle qu'il existe une autre alternative que le K.O. Dix secondes plus tard, l'éponge est jetée...
Je laisse le vainqueur prendre son bain de foule pendant quelques minutes, puis je lui demande ensuite de répondre à mes questions:
Editoweb: bravo Jimmy, as-tu une date pour ton prochain combat?
Jimmy COLAS: merci. Non, je n'ai pas de date pour un prochain combat. A Istres, nous avons du mal à nous organiser. Mais, pour novembre, à Martigues, je suis prêt à en découdre.
Editoweb: pourquoi nous ne te voyons pas assez combattre?
Jimmy COLAS: Bien oui, c'est dommage, je veux bien boxer contre tout le monde, j'aimerais combattre contre les meilleurs, mais si ceux-là ne veulent pas m'affronter, je défie tous les boxeurs pros du circuit !
Editoweb: tu nous a fait une belle démonstration ce soir !
Jimmy COLAS: ce soir, c'était un combat de préparation, en vue d'un autre. Je prend tous les boxeurs qui n'ont pas peur de m'affronter, il n'y a pas de soucis.
Editoweb: ton mot de la fin ?
Jimmy COLAS: Ma femme et mon fils n'ont pas pu venir ce soir car elle attend notre deuxième enfant, je voudrais leur dédier cette victoire et leur dire que je suis fier d'eux.
Merci à la ville d'Istres, à Mr et Mme SAFRANI, à la ville de Martigues, ainsi qu'à mes supporters qui sont venus si nombreux ce soir, ça m'a fait plaisir.
Mais, ce soir, par sa boxe et sa sympathie, c'est Jimmy COLAS qui nous a fait plaisir...
Le site de Jimmy COLAS: http://www.jimmy-colas.com/
Editoweb: bravo Jimmy, as-tu une date pour ton prochain combat?
Jimmy COLAS: merci. Non, je n'ai pas de date pour un prochain combat. A Istres, nous avons du mal à nous organiser. Mais, pour novembre, à Martigues, je suis prêt à en découdre.
Editoweb: pourquoi nous ne te voyons pas assez combattre?
Jimmy COLAS: Bien oui, c'est dommage, je veux bien boxer contre tout le monde, j'aimerais combattre contre les meilleurs, mais si ceux-là ne veulent pas m'affronter, je défie tous les boxeurs pros du circuit !
Editoweb: tu nous a fait une belle démonstration ce soir !
Jimmy COLAS: ce soir, c'était un combat de préparation, en vue d'un autre. Je prend tous les boxeurs qui n'ont pas peur de m'affronter, il n'y a pas de soucis.
Editoweb: ton mot de la fin ?
Jimmy COLAS: Ma femme et mon fils n'ont pas pu venir ce soir car elle attend notre deuxième enfant, je voudrais leur dédier cette victoire et leur dire que je suis fier d'eux.
Merci à la ville d'Istres, à Mr et Mme SAFRANI, à la ville de Martigues, ainsi qu'à mes supporters qui sont venus si nombreux ce soir, ça m'a fait plaisir.
Mais, ce soir, par sa boxe et sa sympathie, c'est Jimmy COLAS qui nous a fait plaisir...
Le site de Jimmy COLAS: http://www.jimmy-colas.com/