"L'entretien n'a pas été satisfaisant. La question des mandats reste ouverte", a indiqué le porte-parole. Il a précisé que la réunion entre Laurence Parisot et Frédéric Saint-Geours avait débuté au siège du Medef à 09H30 mardi et avait duré "environ 25 minutes".
De son côté, l'UIMM a indiqué à l'AFP "ne pas faire de commentaires sur le contenu de la réunion". "Le bureau et son président ont été clairs. Ils entendent conserver l'ensemble des mandats de l'institution", a souligné un porte-parole de l'Union des industries et métiers de la métallurgie. amedi, Mme Parisot avait indiqué vouloir "demander des éclaircissements" au nouveau président de l'Union sur les contrats négociés entre l'UIMM et son ancien président, Denis Gautier-Sauvagnac.
Mme Parisot aura dû patienter une journée. La rencontre qu'elle avait demandée pour lundi s'est finalement tenue mardi matin, au siège du Medef, au lendemain de la réunion de crise convoquée par l'UIMM.
Samedi, la patronne des patrons indiquait vouloir "demander des éclaircissements" au nouveau président de l'Union des industries et métiers de la métallurgie sur les contrats négociés entre l'UIMM et son ancien président, Denis Gautier-Sauvagnac. En cause notamment une indemnité de départ de 1,5 million d'euros, qui a déclenché les foudres du monde politique et syndical, et la colère de Mme Parisot.
Lundi, le bureau de l'UIMM, son instance dirigeante, a joué le compromis. Frédéric Saint-Geours a annoncé le "réexamen" de cette indemnité et le départ définitif de M. Gautier-Sauvagnac, qui était toujours délégué général, ainsi que de Dominique de Calan, son adjoint, les deux postes opérationnels.
En revanche, la fédération n'a rien lâché sur ses mandats nationaux, que Laurence Parisot lui avait demandé de remettre à la disposition du Medef. Ces mandats, une centaine au total, concernent notamment l'Unedic, l'Agirc (retraites complémentaires des cadres) ou le 1% logement. Concrètement, "pour les mandats abandonnés et les postes laissés vacants, on va proposer de nouveaux noms", a expliqué mardi à l'AFP Jean-Jacques Leguay, président de l'UIMM Alsace et trésorier de la fédération.
"Mais il faut arrêter l'hémorragie, on a tendance à oublier l'expertise de l'UIMM en matière de relations sociales", a-t-il ajouté. M. Saint-Geours a lui-même réaffirmé "l'indépendance et le rôle essentiel joué (...) par l'institution auprès des entreprises", soulignant notamment l'importance de "son expérience avérée en matière de relations et de négociations sociales".
En clair, l'UIMM estime que, au-delà de son poids financier au sein du Medef, le patronat ne peut se passer de sa puissante fédération dans le jeu social français, face aux syndicats. Quelque 19 millions d'euros en liquide ont été retirés des caisses de l'UIMM entre 2000 et 2007 sous l'autorité de Denis Gautier-Sauvagnac, mis en examen le 15 janvier notamment pour "abus de confiance".
Outre MM. Gautier-Sauvagnac et de Calan, qui détenaient de nombreux mandats, Michel de Virville a démissionné de la présidence de l'Unedic.
"La ligne prise par l'UIMM est intelligente", estime Jean-Jacques Leguay, président de l'UIMM Alsace et ancien candidat à la présidence de la fédération au niveau national. "Chacun était dans son rôle: Mme Parisot, qui essaye d'apporter une certaine éthique, souhaitait que des gens de la direction partent; mais nous, on est dans notre rôle en disant que compte tenu de notre expertise, on est là et on propose des hommes neufs", a-t-il précisé.
L'UIMM affiche aussi sa volonté de tourner la page des turpitudes financières. S'inscrivant dans le "souci de Laurence Parisot de transparence et de clarté", M. Saint-Geours assure qu'il a bien été élu pour cela en décembre. Il a notamment annoncé que sa fédération pourrait faire "certifier" ses comptes dès cette année, promettant de construire une UIMM "exemplaire".
Côté politique, le Premier ministre François Fillon a estimé que Mme Parisot avait eu la "bonne réaction" en s'en prenant au fonctionnement de l'UIMM. Interrogé sur le soutien du gouvernement à la dirigeante, il a affirmé soutenir "tous les responsables des organisations syndicales et patronales quand ils sont engagés dans la voie de la réforme du dialogue social".
laprovence.com
De son côté, l'UIMM a indiqué à l'AFP "ne pas faire de commentaires sur le contenu de la réunion". "Le bureau et son président ont été clairs. Ils entendent conserver l'ensemble des mandats de l'institution", a souligné un porte-parole de l'Union des industries et métiers de la métallurgie. amedi, Mme Parisot avait indiqué vouloir "demander des éclaircissements" au nouveau président de l'Union sur les contrats négociés entre l'UIMM et son ancien président, Denis Gautier-Sauvagnac.
Mme Parisot aura dû patienter une journée. La rencontre qu'elle avait demandée pour lundi s'est finalement tenue mardi matin, au siège du Medef, au lendemain de la réunion de crise convoquée par l'UIMM.
Samedi, la patronne des patrons indiquait vouloir "demander des éclaircissements" au nouveau président de l'Union des industries et métiers de la métallurgie sur les contrats négociés entre l'UIMM et son ancien président, Denis Gautier-Sauvagnac. En cause notamment une indemnité de départ de 1,5 million d'euros, qui a déclenché les foudres du monde politique et syndical, et la colère de Mme Parisot.
Lundi, le bureau de l'UIMM, son instance dirigeante, a joué le compromis. Frédéric Saint-Geours a annoncé le "réexamen" de cette indemnité et le départ définitif de M. Gautier-Sauvagnac, qui était toujours délégué général, ainsi que de Dominique de Calan, son adjoint, les deux postes opérationnels.
En revanche, la fédération n'a rien lâché sur ses mandats nationaux, que Laurence Parisot lui avait demandé de remettre à la disposition du Medef. Ces mandats, une centaine au total, concernent notamment l'Unedic, l'Agirc (retraites complémentaires des cadres) ou le 1% logement. Concrètement, "pour les mandats abandonnés et les postes laissés vacants, on va proposer de nouveaux noms", a expliqué mardi à l'AFP Jean-Jacques Leguay, président de l'UIMM Alsace et trésorier de la fédération.
"Mais il faut arrêter l'hémorragie, on a tendance à oublier l'expertise de l'UIMM en matière de relations sociales", a-t-il ajouté. M. Saint-Geours a lui-même réaffirmé "l'indépendance et le rôle essentiel joué (...) par l'institution auprès des entreprises", soulignant notamment l'importance de "son expérience avérée en matière de relations et de négociations sociales".
En clair, l'UIMM estime que, au-delà de son poids financier au sein du Medef, le patronat ne peut se passer de sa puissante fédération dans le jeu social français, face aux syndicats. Quelque 19 millions d'euros en liquide ont été retirés des caisses de l'UIMM entre 2000 et 2007 sous l'autorité de Denis Gautier-Sauvagnac, mis en examen le 15 janvier notamment pour "abus de confiance".
Outre MM. Gautier-Sauvagnac et de Calan, qui détenaient de nombreux mandats, Michel de Virville a démissionné de la présidence de l'Unedic.
"La ligne prise par l'UIMM est intelligente", estime Jean-Jacques Leguay, président de l'UIMM Alsace et ancien candidat à la présidence de la fédération au niveau national. "Chacun était dans son rôle: Mme Parisot, qui essaye d'apporter une certaine éthique, souhaitait que des gens de la direction partent; mais nous, on est dans notre rôle en disant que compte tenu de notre expertise, on est là et on propose des hommes neufs", a-t-il précisé.
L'UIMM affiche aussi sa volonté de tourner la page des turpitudes financières. S'inscrivant dans le "souci de Laurence Parisot de transparence et de clarté", M. Saint-Geours assure qu'il a bien été élu pour cela en décembre. Il a notamment annoncé que sa fédération pourrait faire "certifier" ses comptes dès cette année, promettant de construire une UIMM "exemplaire".
Côté politique, le Premier ministre François Fillon a estimé que Mme Parisot avait eu la "bonne réaction" en s'en prenant au fonctionnement de l'UIMM. Interrogé sur le soutien du gouvernement à la dirigeante, il a affirmé soutenir "tous les responsables des organisations syndicales et patronales quand ils sont engagés dans la voie de la réforme du dialogue social".
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