Après la défaite de ses partisans aux législatives du 18 février, Musharraf est confronté à la perspective de devoir inviter ses vainqueurs, emmenés par le Parti du peuple pakistanais (PPP) de Benazir Bhutto, ancien Premier ministre assassiné fin décembre, à former une coalition qui pourrait l'évincer du pouvoir.
Signe d'une possible confrontation entre les députés et le chef de l'Etat, les nouveaux élus ont prêté serment en vertu de l'ancienne Constitution et non de la version amendée par Musharraf après l'instauration de l'état d'urgence en novembre.
Le PPP a remporté 120 des 342 sièges attribués le 18 février et entend constituer une coalition avec la Ligue musulmane du Pakistan fidèle à l'ancien Premier ministre Nawaz Sharif, forte de 90 élus, et l'appoint d'une petite formation.
La branche de la Ligue musulmane du Pakistan alliée au président Musharraf n'a obtenu que 51 sièges, contre 118 aux élections précédentes de 2002.
Ni Sharif, ni Ali Asif Zardari, le veuf de Benazir Bhutto et co-président du PPP, n'étaient candidats. Ils se sont toutefois rendus dans l'enceinte du parlement, placée sous haute surveillance policière, pour assister à l'inauguration, de la galerie des visiteurs.
Les deux grands partis d'opposition ont promis de renommer les juges de la Cour suprême hostiles à Musharraf limogés par le chef de l'Etat en novembre. Le parlement pourrait aussi chercher à amender la Constitution pour destituer Musharraf ou le priver de son pouvoir de révoquer le gouvernement.
yahoo.com
Signe d'une possible confrontation entre les députés et le chef de l'Etat, les nouveaux élus ont prêté serment en vertu de l'ancienne Constitution et non de la version amendée par Musharraf après l'instauration de l'état d'urgence en novembre.
Le PPP a remporté 120 des 342 sièges attribués le 18 février et entend constituer une coalition avec la Ligue musulmane du Pakistan fidèle à l'ancien Premier ministre Nawaz Sharif, forte de 90 élus, et l'appoint d'une petite formation.
La branche de la Ligue musulmane du Pakistan alliée au président Musharraf n'a obtenu que 51 sièges, contre 118 aux élections précédentes de 2002.
Ni Sharif, ni Ali Asif Zardari, le veuf de Benazir Bhutto et co-président du PPP, n'étaient candidats. Ils se sont toutefois rendus dans l'enceinte du parlement, placée sous haute surveillance policière, pour assister à l'inauguration, de la galerie des visiteurs.
Les deux grands partis d'opposition ont promis de renommer les juges de la Cour suprême hostiles à Musharraf limogés par le chef de l'Etat en novembre. Le parlement pourrait aussi chercher à amender la Constitution pour destituer Musharraf ou le priver de son pouvoir de révoquer le gouvernement.
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