Morgan Tsvangirai, 56 ans, s'est réfugié à l'ambassade des Pays-Bas à Harare, a indiqué à l'AFP à La Haye un porte-parole du ministère des Affaires étrangères Bart Rijs.
"Il est provisoirement à l'ambassade des Pays-Bas à Harare. Il en a fait la demande hier par son parti, le MDC, et le ministre (des Affaires étrangères) Maxime Verhagen a décidé que s'il cherchait la sécurité, elle lui serait accordée", a déclaré M. Rijs.
Le chef du principal parti d'opposition, le Mouvement pour le changement démocratique (MDC), s'est toutefois déclaré prêt à négocier avec le régime si les violences politiques s'arrêtaient dans le pays.
"Nous sommes prêts à négocier avec la Zanu-PF (l'Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique, au pouvoir, ndlr)", a-t-il dit à la radio sud-africaine 702 mais "l'une des conditions est la fin des violences".
M. Tsvangirai avait annoncé dimanche que, face à "une orgie de violences", il renonçait au second tour de l'élection présidentielle, prévu vendredi face au chef de l'Etat Robert Mugabe, 84 ans, ouvrant la voie au maintien au pouvoir du plus vieux président d'Afrique mais lui ôtant tout semblant de légitimité.
Lundi, le régime a répliqué en ne donnant aucune valeur à sa décision et en s'attaquant physiquement au siège de l'opposition à Harare.
"Plus de 60 personnes, surtout des femmes et des enfants, victimes de violences politiques, ont été appréhendées" lors de ce raid policier, a déclaré le porte-parole du parti, Nelson Chamisa.
Plusieurs sympathisants du MDC s'étaient réfugiés dans les locaux du parti pour fuir le déchaînement de violences politiques qui a suivi les élections générales du 29 mars. Le régime avait alors enregistré une défaite historique, le président perdant sa majorité à la Chambre des députés et arrivant derrière son rival au premier tour de la présidentielle.
Parallèlement, la Commission électorale du Zimbabwe (ZEC) a ostensiblement ignoré l'annonce du candidat du MDC en indiquant ne pas avoir reçu de courrier formel sur le retrait. La ZEC poursuit donc ses préparatifs, a déclaré son président George Chiweshe.
De son côté, le ministre de la Justice Patrick Chinamasa a appelé le parti au pouvoir à "poursuivre la campagne pour remporter la victoire".
M. Tsvangirai a jeté l'éponge estimant qu'il ne pouvait pas "demander aux électeurs de risquer leur vie en votant". Selon lui, "200.000 personnes ont été déplacées, plus de 86 partisans du MDC tués, plus de 20.000 maisons brûlées et plus de 10.000 personnes blessées" depuis fin mars.
Pour l'ONU, la grande majorité des attaques peuvent être attribuées aux fidèles du président Mugabe. De son côté, le régime les impute à l'opposition et a accusé lundi Washington de verser des "millions de dollars" pour alimenter les violences.
La réprobation internationale n'a pas tari depuis cette annonce.
Le président de la Commission de l'Union africaine (UA), Jean Ping, s'est dit "gravement inquiet" du retrait de l'opposition et de la recrudescence des violences.
Le chef de l'Etat zambien Levy Mwanawasa, qui préside la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), a estimé dimanche "scandaleux" le silence du bloc régional. La SADC était réunie lundi à Luanda à ce sujet.
Les Etats-Unis, qui président actuellement le Conseil de sécurité de l'ONU, doivent soulever lundi la question de la crise au Zimbabwe devant cet organe, tandis que l'Afrique du Sud poursuit sa médiation dans l'espoir de trouver une sortie de crise négociée.
Source: yahoo news
"Il est provisoirement à l'ambassade des Pays-Bas à Harare. Il en a fait la demande hier par son parti, le MDC, et le ministre (des Affaires étrangères) Maxime Verhagen a décidé que s'il cherchait la sécurité, elle lui serait accordée", a déclaré M. Rijs.
Le chef du principal parti d'opposition, le Mouvement pour le changement démocratique (MDC), s'est toutefois déclaré prêt à négocier avec le régime si les violences politiques s'arrêtaient dans le pays.
"Nous sommes prêts à négocier avec la Zanu-PF (l'Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique, au pouvoir, ndlr)", a-t-il dit à la radio sud-africaine 702 mais "l'une des conditions est la fin des violences".
M. Tsvangirai avait annoncé dimanche que, face à "une orgie de violences", il renonçait au second tour de l'élection présidentielle, prévu vendredi face au chef de l'Etat Robert Mugabe, 84 ans, ouvrant la voie au maintien au pouvoir du plus vieux président d'Afrique mais lui ôtant tout semblant de légitimité.
Lundi, le régime a répliqué en ne donnant aucune valeur à sa décision et en s'attaquant physiquement au siège de l'opposition à Harare.
"Plus de 60 personnes, surtout des femmes et des enfants, victimes de violences politiques, ont été appréhendées" lors de ce raid policier, a déclaré le porte-parole du parti, Nelson Chamisa.
Plusieurs sympathisants du MDC s'étaient réfugiés dans les locaux du parti pour fuir le déchaînement de violences politiques qui a suivi les élections générales du 29 mars. Le régime avait alors enregistré une défaite historique, le président perdant sa majorité à la Chambre des députés et arrivant derrière son rival au premier tour de la présidentielle.
Parallèlement, la Commission électorale du Zimbabwe (ZEC) a ostensiblement ignoré l'annonce du candidat du MDC en indiquant ne pas avoir reçu de courrier formel sur le retrait. La ZEC poursuit donc ses préparatifs, a déclaré son président George Chiweshe.
De son côté, le ministre de la Justice Patrick Chinamasa a appelé le parti au pouvoir à "poursuivre la campagne pour remporter la victoire".
M. Tsvangirai a jeté l'éponge estimant qu'il ne pouvait pas "demander aux électeurs de risquer leur vie en votant". Selon lui, "200.000 personnes ont été déplacées, plus de 86 partisans du MDC tués, plus de 20.000 maisons brûlées et plus de 10.000 personnes blessées" depuis fin mars.
Pour l'ONU, la grande majorité des attaques peuvent être attribuées aux fidèles du président Mugabe. De son côté, le régime les impute à l'opposition et a accusé lundi Washington de verser des "millions de dollars" pour alimenter les violences.
La réprobation internationale n'a pas tari depuis cette annonce.
Le président de la Commission de l'Union africaine (UA), Jean Ping, s'est dit "gravement inquiet" du retrait de l'opposition et de la recrudescence des violences.
Le chef de l'Etat zambien Levy Mwanawasa, qui préside la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), a estimé dimanche "scandaleux" le silence du bloc régional. La SADC était réunie lundi à Luanda à ce sujet.
Les Etats-Unis, qui président actuellement le Conseil de sécurité de l'ONU, doivent soulever lundi la question de la crise au Zimbabwe devant cet organe, tandis que l'Afrique du Sud poursuit sa médiation dans l'espoir de trouver une sortie de crise négociée.
Source: yahoo news
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