Cette déclaration fait suite à un appel intersyndical CFDT et CGT diffusé en ce sens le 21 janvier dernier.
"Les salaires et le pouvoir d'achat sont des préoccupations fortes des salariés franciliens du privé comme du public. En Ile-de-France, ces questions sont d'autant plus sensibles que la vie est beaucoup plus chère qu'ailleurs", écrivent les syndicats CGT, CFDT, UNSA, FSU et Solidaires de la région parisienne dans un communiqué commun diffusé mardi.
"La part des loyers, des transports et de la santé pèse très lourdement dans le budget des franciliens. Aujourd'hui, 10% des habitants de notre région vivent en dessous du seuil de pauvreté. Le travail et le salaire ne sont donc plus une garantie contre l'exclusion. D'ailleurs, un tiers des SDF sont des salariés", poursuivent les syndicats.
"De plus", ajoutent-ils, "le salaire sert aussi à financer la protection sociale, la solidarité interprofessionnelle et intergénérationnelle. À tout cela, le gouvernement et le patronat n'apportent aucune réponse satisfaisante. La politique du gouvernement ne fait qu'opposer temps de travail, salaires et pouvoir d'achat".
"L'incitation à la multiplication des heures supplémentaires, leur majoration et la monétarisation prévue des congés, RTT et compte épargne temps (CET) creusent les inégalités entre les salariés sans apporter de réponse aux problèmes d'emploi et de pouvoir d'achat", estiment les cinq organisations.
Elles appellent "l'ensemble des salariés, employés, ouvriers, ingénieurs, cadres, techniciens, chômeurs et retraités à se mobiliser et à agir (...) dans les semaines à venir" pour "relancer des négociations salariales dans les branches et les entreprises, et dans les fonctions publiques", "supprimer les inégalités salariales entre hommes et femmes", "revaloriser les retraites et pensions de réversion", ou encore "garantir un niveau décent d'indemnisation pour les demandeurs d'emploi". AP
"Les salaires et le pouvoir d'achat sont des préoccupations fortes des salariés franciliens du privé comme du public. En Ile-de-France, ces questions sont d'autant plus sensibles que la vie est beaucoup plus chère qu'ailleurs", écrivent les syndicats CGT, CFDT, UNSA, FSU et Solidaires de la région parisienne dans un communiqué commun diffusé mardi.
"La part des loyers, des transports et de la santé pèse très lourdement dans le budget des franciliens. Aujourd'hui, 10% des habitants de notre région vivent en dessous du seuil de pauvreté. Le travail et le salaire ne sont donc plus une garantie contre l'exclusion. D'ailleurs, un tiers des SDF sont des salariés", poursuivent les syndicats.
"De plus", ajoutent-ils, "le salaire sert aussi à financer la protection sociale, la solidarité interprofessionnelle et intergénérationnelle. À tout cela, le gouvernement et le patronat n'apportent aucune réponse satisfaisante. La politique du gouvernement ne fait qu'opposer temps de travail, salaires et pouvoir d'achat".
"L'incitation à la multiplication des heures supplémentaires, leur majoration et la monétarisation prévue des congés, RTT et compte épargne temps (CET) creusent les inégalités entre les salariés sans apporter de réponse aux problèmes d'emploi et de pouvoir d'achat", estiment les cinq organisations.
Elles appellent "l'ensemble des salariés, employés, ouvriers, ingénieurs, cadres, techniciens, chômeurs et retraités à se mobiliser et à agir (...) dans les semaines à venir" pour "relancer des négociations salariales dans les branches et les entreprises, et dans les fonctions publiques", "supprimer les inégalités salariales entre hommes et femmes", "revaloriser les retraites et pensions de réversion", ou encore "garantir un niveau décent d'indemnisation pour les demandeurs d'emploi". AP
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