Le thon rouge est connu pour être l'espèce de poisson ayant la plus grande concentration de mercure, comme vient de le confirmer une étude menée par le quotidien américain New York Times dans une douzaine de restaurants de sushis de New York.
Huit des 44 échantillons de sushis de thon rouge testés par des spécialistes ont révélé des taux de mercure "si élevés que l'Agence de réglementation des produits alimentaires (FDA) pourrait exiger le retrait de ce poisson du marché", a relevé mercredi le New York Times.
"Une consommation régulière de même 2 ou 3 sushis par semaine représenterait un risque pour la santé d'un adulte moyen, si l'on se base sur les conseils édictés par l'Agence de protection de l'environnement", avertit le New York Times, citant des experts médicaux.
Mais le Japon, qui consomme le quart du thon pêché dans le monde, n'a pas l'intention de modifier ses habitudes alimentaires, malgré cette nouvelle alerte.
Le ministère japonais de la Santé se contente de conseiller aux femmes enceintes de limiter la consommation de thon rouge à 80 grammes, soit 5 sushis, par semaine.
"Nous encourageons les femmes enceintes à réduire leur consommation de thon, mais ça ne pose pas de problème pour les adultes en général, tant que l'on reste dans des limites normales", a déclaré à l'AFP un responsable du ministère. "Nous allons continuer comme avant pour le moment", a-t-il ajouté.
Le New York Times a précisé que certains échantillons de thon avait un taux de mercure dépassant 1 ppm (une partie par million), soit le niveau déclenchant une interdiction de vente par la FDA américaine.
Selon l'Agence des pêcheries japonaises, qui a mené une étude en 2004 sur les concentrations de mercure dans les poissons, un taux moyen de 0,68 ppm de mercure avait été détecté après avoir testé 60 échantillons de thon rouge sauvage et 30 échantillons de thon d'élevage.
"Les concentrations de mercure sont différentes selon les parties du thon", a relevé Junichi Kowaka, directeur du Fonds pour les futures générations du Japon, un groupe de défense des consommateurs.
La chair rouge de thon contient par exemple moins de mercure que la partie plus grasse que les Japonais appellent "toro", plus chère et plus recherchée par les amateurs de sushis.
M. Kowaka, qui ne manque pas une occasion de critiquer le gouvernement japonais en matière de sécurité alimentaire, a toutefois reconnu que les normes concernant le thon étaient d'un bon niveau.
"Si nous constatons des effets néfastes sur les consommateurs, ce sera une toute autre histoire, mais il est vrai que jusqu'à présent, aucun problème de santé lié à la consommation de thon n'a été signalé", a-t-il déclaré.
"Si l'on prend en considération les habitudes alimentaires des Japonais basées principalement sur le poisson, je dois dire que le niveau de sécurité alimentaire est encore approprié", a dit M. Kowaka. "En tout cas, je mangerai du thon si j'ai des sushis au dîner de ce soir".
Huit des 44 échantillons de sushis de thon rouge testés par des spécialistes ont révélé des taux de mercure "si élevés que l'Agence de réglementation des produits alimentaires (FDA) pourrait exiger le retrait de ce poisson du marché", a relevé mercredi le New York Times.
"Une consommation régulière de même 2 ou 3 sushis par semaine représenterait un risque pour la santé d'un adulte moyen, si l'on se base sur les conseils édictés par l'Agence de protection de l'environnement", avertit le New York Times, citant des experts médicaux.
Mais le Japon, qui consomme le quart du thon pêché dans le monde, n'a pas l'intention de modifier ses habitudes alimentaires, malgré cette nouvelle alerte.
Le ministère japonais de la Santé se contente de conseiller aux femmes enceintes de limiter la consommation de thon rouge à 80 grammes, soit 5 sushis, par semaine.
"Nous encourageons les femmes enceintes à réduire leur consommation de thon, mais ça ne pose pas de problème pour les adultes en général, tant que l'on reste dans des limites normales", a déclaré à l'AFP un responsable du ministère. "Nous allons continuer comme avant pour le moment", a-t-il ajouté.
Le New York Times a précisé que certains échantillons de thon avait un taux de mercure dépassant 1 ppm (une partie par million), soit le niveau déclenchant une interdiction de vente par la FDA américaine.
Selon l'Agence des pêcheries japonaises, qui a mené une étude en 2004 sur les concentrations de mercure dans les poissons, un taux moyen de 0,68 ppm de mercure avait été détecté après avoir testé 60 échantillons de thon rouge sauvage et 30 échantillons de thon d'élevage.
"Les concentrations de mercure sont différentes selon les parties du thon", a relevé Junichi Kowaka, directeur du Fonds pour les futures générations du Japon, un groupe de défense des consommateurs.
La chair rouge de thon contient par exemple moins de mercure que la partie plus grasse que les Japonais appellent "toro", plus chère et plus recherchée par les amateurs de sushis.
M. Kowaka, qui ne manque pas une occasion de critiquer le gouvernement japonais en matière de sécurité alimentaire, a toutefois reconnu que les normes concernant le thon étaient d'un bon niveau.
"Si nous constatons des effets néfastes sur les consommateurs, ce sera une toute autre histoire, mais il est vrai que jusqu'à présent, aucun problème de santé lié à la consommation de thon n'a été signalé", a-t-il déclaré.
"Si l'on prend en considération les habitudes alimentaires des Japonais basées principalement sur le poisson, je dois dire que le niveau de sécurité alimentaire est encore approprié", a dit M. Kowaka. "En tout cas, je mangerai du thon si j'ai des sushis au dîner de ce soir".
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