Manoel de Oliveira, doyen du cinéma mondial, aura 100 ans cette année et le Festival de Cannes lui a rendu hommage en lui décernant une Palme d'or pour l'ensemble de son oeuvre.
Le cinéaste portugais, né le 11 décembre 1908 à Porto, n'avait jamais remporté de Palme d'or jusqu'ici, et il était visiblement ravi.
"Je suis très touché par la Palme d'or que finalement j'ai reçue", a-t-il déclaré en français sur la scène du Grand Théâtre Lumière du Palais des Festivals.
"J'apprécie énormément de la recevoir de cette façon-là parce que je n'aime pas trop la compétition, c'est-à-dire gagner contre mes collègues; c'est une belle façon de recevoir un prix", a-t-il ajouté, alerte et se servant à peine de sa canne de bois caramel.
Manoel de Oliveira a lui-même rendu hommage à différentes personnalités et institutions du cinéma, tout particulièrement à "l'inoubliable Henri Langlois, fondateur de la Cinémathèque française, la première de toutes".
Un hommage est l'occasion d'anecdotes. De Oliveira a cité le scénariste Tonino Guerra, auquel Federico Fellini aurait déclaré, au sujet de la distribution des films d'auteur: "Nous construisons des avions mais nous n'avons pas d'aéroports."
"Les aéroports sont les festivals", a enchaîné De Oliveira. "Et le Festival de Cannes est le plus beau des aéroports."
Manoel Candido Pinto de Oliveira, issu d'une famille d'industriels aisés, a d'abord voulu être acteur, et même acteur comique, en prenant exemple sur le Français Max Linder.
Mais il se tournera finalement vers la réalisation et sa première oeuvre sera un documentaire, "Douro Faina Fluvial", (1931), qui a été projeté au Palais des Festivals dans le cadre de l'hommage qui lui était rendu.
Plusieurs personnalités étaient présentes dans la salle, dont Clint Eastwood, qui présente mardi en compétition "L'échange", le président du jury Sean Penn, le président de la Commission européenne (portugais aussi) José Manuel Barroso et la ministre française de la Culture et de la Communication, Christine Albanel. Tous ont été applaudis, mais Christine Albanel a aussi eu droit à de copieux sifflets et huées.
Manoel de Oliveira a réalisé près de 50 films. Avant que le cinéaste reçoive son trophée, le président du Festival Gilles Jacob avait prononcé un discours où il le qualifiait tour à tour de "dernier des pionniers", de "(David Wark) Griffith saisi par la débauche, celle de l'expérimentation" et de "diapason des amoureux du cinéma d'auteur".
Source: news.yahoo.com
Le cinéaste portugais, né le 11 décembre 1908 à Porto, n'avait jamais remporté de Palme d'or jusqu'ici, et il était visiblement ravi.
"Je suis très touché par la Palme d'or que finalement j'ai reçue", a-t-il déclaré en français sur la scène du Grand Théâtre Lumière du Palais des Festivals.
"J'apprécie énormément de la recevoir de cette façon-là parce que je n'aime pas trop la compétition, c'est-à-dire gagner contre mes collègues; c'est une belle façon de recevoir un prix", a-t-il ajouté, alerte et se servant à peine de sa canne de bois caramel.
Manoel de Oliveira a lui-même rendu hommage à différentes personnalités et institutions du cinéma, tout particulièrement à "l'inoubliable Henri Langlois, fondateur de la Cinémathèque française, la première de toutes".
Un hommage est l'occasion d'anecdotes. De Oliveira a cité le scénariste Tonino Guerra, auquel Federico Fellini aurait déclaré, au sujet de la distribution des films d'auteur: "Nous construisons des avions mais nous n'avons pas d'aéroports."
"Les aéroports sont les festivals", a enchaîné De Oliveira. "Et le Festival de Cannes est le plus beau des aéroports."
Manoel Candido Pinto de Oliveira, issu d'une famille d'industriels aisés, a d'abord voulu être acteur, et même acteur comique, en prenant exemple sur le Français Max Linder.
Mais il se tournera finalement vers la réalisation et sa première oeuvre sera un documentaire, "Douro Faina Fluvial", (1931), qui a été projeté au Palais des Festivals dans le cadre de l'hommage qui lui était rendu.
Plusieurs personnalités étaient présentes dans la salle, dont Clint Eastwood, qui présente mardi en compétition "L'échange", le président du jury Sean Penn, le président de la Commission européenne (portugais aussi) José Manuel Barroso et la ministre française de la Culture et de la Communication, Christine Albanel. Tous ont été applaudis, mais Christine Albanel a aussi eu droit à de copieux sifflets et huées.
Manoel de Oliveira a réalisé près de 50 films. Avant que le cinéaste reçoive son trophée, le président du Festival Gilles Jacob avait prononcé un discours où il le qualifiait tour à tour de "dernier des pionniers", de "(David Wark) Griffith saisi par la débauche, celle de l'expérimentation" et de "diapason des amoureux du cinéma d'auteur".
Source: news.yahoo.com
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