Au cinquième jour du procès, prié par le président de préciser sa position sur l'enlèvement et le meurtre d'Isabelle Laville, 17 ans, l'accusé a répondu : "Eh bien, M. le président, vous répondre signifierait que je conçois ma présence ici comme quelqu'un qui accepte de répondre à moitié, ce qui n'est pas le cas".
Il refuse de parler depuis le début de l'audience en prétextant le refus du huis clos qu'il souhaite.
Son épouse Monique Olivier, accusée d'enlèvement et de complicité de viol, a déclaré de son côté : "Je reconnais les faits, je regrette beaucoup".
Le 11 décembre 1987, selon ses déclarations antérieures, elle a persuadé la collégienne, que son mari convoitait, de monter à bord de son véhicule. Plus loin, Michel Fourniret attendait sur le bord de la route, et son épouse l'a fait monter à son tour, feignant de lui porter secours en raison d'une panne.
La jeune fille a ensuite été violée puis étranglée par Michel Fourniret, selon les déclarations de ce dernier à l'instruction. Son corps n'a été retrouvé qu'en 2006, au fond d'un puits de la région d'Auxerre, sur les indications de l'accusé, arrêté en juin 2003.
Des enquêtes administratives au tribunal d'Auxerre avaient auparavant révélé en 2002 que l'enquête de gendarmerie menée sur la disparition d'Isabelle Laville, infructueuse mais qui privilégiait l'hypothèse de l'enlèvement, avait été classée sans suite par le parquet, en janvier, puis en juillet 1988.
Aucune enquête n'a donc été menée pendant quinze ans sur la disparition. Interrogé par des inspecteurs du ministère, les deux magistrats du parquet d'Auxerre de l'époque, André Ride et Frédéric Clot, n'ont pu fournir véritablement d'explication.
Le premier est aujourd'hui patron de l'Inspection générale des services judiciaires, le second est en poste au parquet de Bordeaux. Ils n'ont pas été convoqués comme témoins au procès.
yahoo.com
Il refuse de parler depuis le début de l'audience en prétextant le refus du huis clos qu'il souhaite.
Son épouse Monique Olivier, accusée d'enlèvement et de complicité de viol, a déclaré de son côté : "Je reconnais les faits, je regrette beaucoup".
Le 11 décembre 1987, selon ses déclarations antérieures, elle a persuadé la collégienne, que son mari convoitait, de monter à bord de son véhicule. Plus loin, Michel Fourniret attendait sur le bord de la route, et son épouse l'a fait monter à son tour, feignant de lui porter secours en raison d'une panne.
La jeune fille a ensuite été violée puis étranglée par Michel Fourniret, selon les déclarations de ce dernier à l'instruction. Son corps n'a été retrouvé qu'en 2006, au fond d'un puits de la région d'Auxerre, sur les indications de l'accusé, arrêté en juin 2003.
Des enquêtes administratives au tribunal d'Auxerre avaient auparavant révélé en 2002 que l'enquête de gendarmerie menée sur la disparition d'Isabelle Laville, infructueuse mais qui privilégiait l'hypothèse de l'enlèvement, avait été classée sans suite par le parquet, en janvier, puis en juillet 1988.
Aucune enquête n'a donc été menée pendant quinze ans sur la disparition. Interrogé par des inspecteurs du ministère, les deux magistrats du parquet d'Auxerre de l'époque, André Ride et Frédéric Clot, n'ont pu fournir véritablement d'explication.
Le premier est aujourd'hui patron de l'Inspection générale des services judiciaires, le second est en poste au parquet de Bordeaux. Ils n'ont pas été convoqués comme témoins au procès.
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