Il s'agissait des derniers des 10 activistes qui ont entrepris mercredi soir d'attaquer la principale gare de Bombay, deux hôtels de luxe, un café fréquenté par les touristes et un centre communautaire juif.
Des centaines de personnes, dont de nombreux Occidentaux, ont été prises au piège. Parmi les morts, 22 étaient des étrangers.
Les commandos d'élite "Black Cats" s'activaient encore au Taj Mahal lorsqu'une cinquantaine de manifestants ont commencé à scander des slogans antipakistanais.
"Nos soldats sont venus et le Pakistan s'est enfui", criaient-ils en brandissant le poing. L'un d'entre eux agitait un drapeau indien.
Le Premier ministre indien Manmohan Singh a laissé entendre que le Pakistan pourrait être impliqué et, selon certains indices, les activistes pourraient avoir préparé leur opération dans ce pays et être venus à Bombay par la mer.
Le président pakistanais Asif Ali Zardari, qui combat les islamistes dans son propre pays, s'est efforcé d'apaiser les tensions et a promis à la télévision indienne CNN-IBN de coopérer à l'enquête.
"S'il existe une quelconque preuve d'une implication en quoi que ce soit de groupes ou d'individus pakistanais dans les attentats de Bombay, j'agirai de la manière la plus prompte à la lumière de preuves et ce devant le monde entier", a-t-il assuré.
Le ministre pakistanais des Affaires étrangères, Shah Mehmood Qureshi, a déclaré à l'issue d'un conseil des ministres extraordinaire que les attentats de Bombay avaient pesé sur les relations avec le voisin indien.
"La situation est grave", a-t-il dit en relevant que la population indienne a l'impression de vivre un 11-septembre indien.
"Il en va de l'intérêt du Pakistan et de l'Inde de désamorcer la situation. Abaisser les tensions est essentiel", a-t-il martelé.
De nombreux clients sont restés bloqués dans leur chambre au Taj Mahal tandis que les combats faisaient rage. Lorsqu'ils en sont sortis, ils ont découvert des scènes d'horreur.
"Du sang, du sang partout", racontait à la chaîne de télévision NDTV une Américaine du nom de Patricia.
Les activistes ont mis le feu à certaines parties de l'hôtel construit il y a 105 ans au fur et à mesure qu'ils se repliaient devant les commandos d'élite indiens. Ils ont laissé derrière eux des cadavres après avoir enfoncé une grenade dans la bouche de certains ou en avoir dissimulé sous les corps.
Le rez-de-chaussée est dévasté, les lambris noircis par les explosions et le feu, de la vaisselle brisée jonche le sol.
Neuf activistes ont été tués, un dixième, Azam Amir Kazav, a été capturé vivant. Il a déclaré qu'il avait voulu réaliser un "11-septembre indien", a rapporté la chaîne de télévision Times Now en citant un responsable de la défense présent lors de l'interrogatoire.
Ils se sont aussi inspirés de l'attentat de septembre dernier contre l'hôtel Marriott d'Islamabad, a ajouté Kazav.
Le Taj Mahal a été l'ultime théâtre d'affrontements avec les activistes, après trois jours de lutte intense en différents endroits Bombay.
Selon plusieurs journaux, une partie des activistes avaient séjourné au Taj Mahal quelques jours ou semaines avant les attentats et le Times of India écrit qu'ils avaient loué un appartement à Bombay il y a quelques mois en se faisant passer pour des étudiants.
Vendredi, un général a relevé que les activistes semblaient très bien connaître la disposition des lieux et être bien entraînés.
"Soit il s'agissait de militaires, soit ils ont suivi une longue formation de commando. Ils se comportaient comme l'auraient fait des commandos indiens", a estimé un membre des forces spéciales indiennes.
M.L. Kumawat, haut responsable au ministère indien de l'intérieur, a déclaré samedi soir que le bilan officiel était de 183 morts dont 20 policiers ou soldats. Les autorités avaient auparavant avancé un bilan d'au moins 195 morts et 295 blessés.
Le bilan s'est alourdi à mesure que les autorités récupéraient les corps au Taj Mahal et au Trident-Oberoi, un hôtel voisin, théâtre d'un autre siège qui a pris fin vendredi.
L'homme capturé a dit appartenir au Kashkar-e-Taiba, un groupe basé au Pakistan qui combat depuis longtemps les forces indiennes au Cachemire et auquel a été imputé un attentat contre le Parlement indien, en décembre 2001, ont rapporté des journaux.
Les autorités ont indiqué que 22 étrangers figuraient parmi les morts, parmi lesquels trois Allemands, trois Israéliens, un Américain, un Australien, un Britannique, deux Canadiens, un Italien, un Japonais, un Singapourien, un Mauritanien, un Thaïlandais et un Chinois. Cinq victimes n'ont pu être identifiées.
Le département d'Etat américain a de son côté fait état de cinq Américains tués. Deux Français, la fondatrice du groupe de lingerie féminine Princesse tam.tam, Loumia Hiridjee, et son mari, Mourad Amarsy, ont également trouvé la mort.
Source: Yahoo News
Des centaines de personnes, dont de nombreux Occidentaux, ont été prises au piège. Parmi les morts, 22 étaient des étrangers.
Les commandos d'élite "Black Cats" s'activaient encore au Taj Mahal lorsqu'une cinquantaine de manifestants ont commencé à scander des slogans antipakistanais.
"Nos soldats sont venus et le Pakistan s'est enfui", criaient-ils en brandissant le poing. L'un d'entre eux agitait un drapeau indien.
Le Premier ministre indien Manmohan Singh a laissé entendre que le Pakistan pourrait être impliqué et, selon certains indices, les activistes pourraient avoir préparé leur opération dans ce pays et être venus à Bombay par la mer.
Le président pakistanais Asif Ali Zardari, qui combat les islamistes dans son propre pays, s'est efforcé d'apaiser les tensions et a promis à la télévision indienne CNN-IBN de coopérer à l'enquête.
"S'il existe une quelconque preuve d'une implication en quoi que ce soit de groupes ou d'individus pakistanais dans les attentats de Bombay, j'agirai de la manière la plus prompte à la lumière de preuves et ce devant le monde entier", a-t-il assuré.
Le ministre pakistanais des Affaires étrangères, Shah Mehmood Qureshi, a déclaré à l'issue d'un conseil des ministres extraordinaire que les attentats de Bombay avaient pesé sur les relations avec le voisin indien.
"La situation est grave", a-t-il dit en relevant que la population indienne a l'impression de vivre un 11-septembre indien.
"Il en va de l'intérêt du Pakistan et de l'Inde de désamorcer la situation. Abaisser les tensions est essentiel", a-t-il martelé.
De nombreux clients sont restés bloqués dans leur chambre au Taj Mahal tandis que les combats faisaient rage. Lorsqu'ils en sont sortis, ils ont découvert des scènes d'horreur.
"Du sang, du sang partout", racontait à la chaîne de télévision NDTV une Américaine du nom de Patricia.
Les activistes ont mis le feu à certaines parties de l'hôtel construit il y a 105 ans au fur et à mesure qu'ils se repliaient devant les commandos d'élite indiens. Ils ont laissé derrière eux des cadavres après avoir enfoncé une grenade dans la bouche de certains ou en avoir dissimulé sous les corps.
Le rez-de-chaussée est dévasté, les lambris noircis par les explosions et le feu, de la vaisselle brisée jonche le sol.
Neuf activistes ont été tués, un dixième, Azam Amir Kazav, a été capturé vivant. Il a déclaré qu'il avait voulu réaliser un "11-septembre indien", a rapporté la chaîne de télévision Times Now en citant un responsable de la défense présent lors de l'interrogatoire.
Ils se sont aussi inspirés de l'attentat de septembre dernier contre l'hôtel Marriott d'Islamabad, a ajouté Kazav.
Le Taj Mahal a été l'ultime théâtre d'affrontements avec les activistes, après trois jours de lutte intense en différents endroits Bombay.
Selon plusieurs journaux, une partie des activistes avaient séjourné au Taj Mahal quelques jours ou semaines avant les attentats et le Times of India écrit qu'ils avaient loué un appartement à Bombay il y a quelques mois en se faisant passer pour des étudiants.
Vendredi, un général a relevé que les activistes semblaient très bien connaître la disposition des lieux et être bien entraînés.
"Soit il s'agissait de militaires, soit ils ont suivi une longue formation de commando. Ils se comportaient comme l'auraient fait des commandos indiens", a estimé un membre des forces spéciales indiennes.
M.L. Kumawat, haut responsable au ministère indien de l'intérieur, a déclaré samedi soir que le bilan officiel était de 183 morts dont 20 policiers ou soldats. Les autorités avaient auparavant avancé un bilan d'au moins 195 morts et 295 blessés.
Le bilan s'est alourdi à mesure que les autorités récupéraient les corps au Taj Mahal et au Trident-Oberoi, un hôtel voisin, théâtre d'un autre siège qui a pris fin vendredi.
L'homme capturé a dit appartenir au Kashkar-e-Taiba, un groupe basé au Pakistan qui combat depuis longtemps les forces indiennes au Cachemire et auquel a été imputé un attentat contre le Parlement indien, en décembre 2001, ont rapporté des journaux.
Les autorités ont indiqué que 22 étrangers figuraient parmi les morts, parmi lesquels trois Allemands, trois Israéliens, un Américain, un Australien, un Britannique, deux Canadiens, un Italien, un Japonais, un Singapourien, un Mauritanien, un Thaïlandais et un Chinois. Cinq victimes n'ont pu être identifiées.
Le département d'Etat américain a de son côté fait état de cinq Américains tués. Deux Français, la fondatrice du groupe de lingerie féminine Princesse tam.tam, Loumia Hiridjee, et son mari, Mourad Amarsy, ont également trouvé la mort.
Source: Yahoo News
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