Israël s'est engagé à transférer mardi plus de fonds vers Gaza, mais la situation illustre les nombreuses pénuries auxquelles la population du territoire palestinien est confrontée depuis le blocus imposé par l'Etat hébreu suite à la prise de pouvoir du Hamas à Gaza il y a un peu plus d'un an.
La trêve conclue entre Israël et le Hamas en juin a permis d'alléger le blocus, mais de nombreuses difficultés persistent dans la vie quotidienne pour les Gazaouis.
Le fragile cessez-le-feu a de nouveau été mis en péril lundi par un tir de roquette palestinien sur la ville israélienne de Sdérot, selon la police israélienne. Aucune victime n'était signalée, mais le ministre de la Défense Ehoud Barak a décidé de boucler la Bande de Gaza en représailles, a annoncé son cabinet.
La Bande de Gaza n'a pas de monnaie officielle et ses habitants utilisent le shekel israélien. Mais peu d'argent entre sur le territoire, et les billets de banque en circulation sont soit en très mauvais état, soit amassés et conservés par les habitants.
Lundi, les employés de banque ont repoussé des clients, et de nombreux distributeurs ne fonctionnaient pas. "J'essaie de retirer mon salaire depuis hier matin. Je n'ai pas un shekel en poche", expliquait Bassam, un fonctionnaire de 23 ans qui attendait de pouvoir retirer ses 2.000 shekels (560 dollars) devant une banque de Gaza.
Mohammed Ayyad, porte-parole des services monétaires de l'Autorité palestinienne, a indiqué que les responsables cisjordaniens étaient en contact avec les banques de Gaza pour déterminer la somme d'argent liquide dont a besoin le territoire.
Le ministère israélien de la Défense a de son côté annoncé qu'il transférerait 72 millions de shekels (20 millions de dollars) mardi à Gaza, provenant des fonds rassemblant les frais de douanes que fait payer l'Etat hébreu aux Palestiniens sur leurs importations. Ce transfert sera réalisé malgré le bouclage de la Bande de Gaza, ont précisé des responsables du ministère de la Défense.
Source: yahoo news
La trêve conclue entre Israël et le Hamas en juin a permis d'alléger le blocus, mais de nombreuses difficultés persistent dans la vie quotidienne pour les Gazaouis.
Le fragile cessez-le-feu a de nouveau été mis en péril lundi par un tir de roquette palestinien sur la ville israélienne de Sdérot, selon la police israélienne. Aucune victime n'était signalée, mais le ministre de la Défense Ehoud Barak a décidé de boucler la Bande de Gaza en représailles, a annoncé son cabinet.
La Bande de Gaza n'a pas de monnaie officielle et ses habitants utilisent le shekel israélien. Mais peu d'argent entre sur le territoire, et les billets de banque en circulation sont soit en très mauvais état, soit amassés et conservés par les habitants.
Lundi, les employés de banque ont repoussé des clients, et de nombreux distributeurs ne fonctionnaient pas. "J'essaie de retirer mon salaire depuis hier matin. Je n'ai pas un shekel en poche", expliquait Bassam, un fonctionnaire de 23 ans qui attendait de pouvoir retirer ses 2.000 shekels (560 dollars) devant une banque de Gaza.
Mohammed Ayyad, porte-parole des services monétaires de l'Autorité palestinienne, a indiqué que les responsables cisjordaniens étaient en contact avec les banques de Gaza pour déterminer la somme d'argent liquide dont a besoin le territoire.
Le ministère israélien de la Défense a de son côté annoncé qu'il transférerait 72 millions de shekels (20 millions de dollars) mardi à Gaza, provenant des fonds rassemblant les frais de douanes que fait payer l'Etat hébreu aux Palestiniens sur leurs importations. Ce transfert sera réalisé malgré le bouclage de la Bande de Gaza, ont précisé des responsables du ministère de la Défense.
Source: yahoo news
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