Grâce à un investissement de 30 millions d'euros, le groupe compte créer 124 emplois à travers la création d'un centre de services pour la construction, le développement d'un centre de traitement de la distribution des barres, doté de deux nouvelles lignes de transformation, un projet panneaux solaires et la construction d'une nouvelle installation de recherche dédiée aux câbles.
Un investissement de 6 millions d'euros sur le laminoir existant, déjà annoncé, fait partie des 30 millions.
Les 124 créations de postes incluent les 20 emplois dont la suppression avait été annulée entre le projet initial de restructuration, touchant 595 postes sur 1.108, et le projet final présenté vendredi. La restructuration de l'usine mosellane prévoit la fermeture de l'aciérie électrique et du train à billettes, le groupe conservant le laminoir à couronnes et barres et le centre de recherches. ArcelorMittal, qui emploie plus de 30.000 personnes en France, s'est engagé à reclasser les salariés à Florange (Moselle) ou au Luxembourg.
"C'est loin d'être inintéressant, mais c'est insuffisant. Nicolas Sarkozy n'a pas tenu sa promesse", a réagi Edouard Martin (CFDT), après sa rencontre, comme d'autres syndicalistes, avec le chef de l'Etat. "Les plus oubliés sont les sous-traitants et les intérimaires", a-t-il dénoncé. Le délégué CGT de Gandrange, Jacky Mascelli, a exprimé ses "doutes" sur la possibilité pour le président Sarkozy de faire respecter les engagements du groupe.
"Conformément aux engagements qu'il avait pris à Gandrange, le président de la République a tenu parole", a commenté le secrétaire d'Etat à l'Industrie, Luc Chatel. En visite à Gandrange début février, Nicolas Sarkozy avait assuré que "l'Etat était prêt à prendre en charge tout ou partie des investissements nécessaires" pour maintenir le site en activité. Il avait évoqué un scénario de reprise. Selon M. Martin, Nicolas Sarkozy aurait déclaré aux syndicalistes "qu'aucun repreneur n'avait fait de demande sérieuse".
Dans son communiqué, ArcelorMittal annonce aussi "le maintien de l'activité haut fourneau sur son site de Florange (Moselle) au-delà de 2012", tout en le conditionnant à "l'obtention des certificats d'émission" de dioxyde de carbone. ArcelorMittal s'était engagé auparavant à maintenir l'activité sur ce site seulement jusqu'en 2012. Le groupe réfléchit aussi à y réaliser "une étude de faisabilité" pour "un projet pilote de captage de CO2".
Alors que les syndicats mettent en partie les pertes de Gandrange sur le compte de problèmes de formation, ArcelorMittal a annoncé la mise à l'étude de "la possibilité" de créer un nouveau centre dans la région. Soit un "investissement initial de 5 millions d'euros pour pouvoir former jusqu'à 120 jeunes", qui seraient ensuite employés par le groupe ou ses sous-traitants. En outre, le groupe et le gouvernement veulent "étudier la possibilité de coopérer sur des projets de recherche et d'innovation", et discutent, dans ce cadre, d'"une contribution commune de 20 millions d'euros".
Le géant de l'acier veut aussi réfléchir avec le fournisseur d'énergie Poweo à la construction de centrales au gaz naturel dans les vallées de l'Orne et de la Fensch, qui pourraient utiliser la combustion des gaz de haut-fourneaux.
yahoo.com
Un investissement de 6 millions d'euros sur le laminoir existant, déjà annoncé, fait partie des 30 millions.
Les 124 créations de postes incluent les 20 emplois dont la suppression avait été annulée entre le projet initial de restructuration, touchant 595 postes sur 1.108, et le projet final présenté vendredi. La restructuration de l'usine mosellane prévoit la fermeture de l'aciérie électrique et du train à billettes, le groupe conservant le laminoir à couronnes et barres et le centre de recherches. ArcelorMittal, qui emploie plus de 30.000 personnes en France, s'est engagé à reclasser les salariés à Florange (Moselle) ou au Luxembourg.
"C'est loin d'être inintéressant, mais c'est insuffisant. Nicolas Sarkozy n'a pas tenu sa promesse", a réagi Edouard Martin (CFDT), après sa rencontre, comme d'autres syndicalistes, avec le chef de l'Etat. "Les plus oubliés sont les sous-traitants et les intérimaires", a-t-il dénoncé. Le délégué CGT de Gandrange, Jacky Mascelli, a exprimé ses "doutes" sur la possibilité pour le président Sarkozy de faire respecter les engagements du groupe.
"Conformément aux engagements qu'il avait pris à Gandrange, le président de la République a tenu parole", a commenté le secrétaire d'Etat à l'Industrie, Luc Chatel. En visite à Gandrange début février, Nicolas Sarkozy avait assuré que "l'Etat était prêt à prendre en charge tout ou partie des investissements nécessaires" pour maintenir le site en activité. Il avait évoqué un scénario de reprise. Selon M. Martin, Nicolas Sarkozy aurait déclaré aux syndicalistes "qu'aucun repreneur n'avait fait de demande sérieuse".
Dans son communiqué, ArcelorMittal annonce aussi "le maintien de l'activité haut fourneau sur son site de Florange (Moselle) au-delà de 2012", tout en le conditionnant à "l'obtention des certificats d'émission" de dioxyde de carbone. ArcelorMittal s'était engagé auparavant à maintenir l'activité sur ce site seulement jusqu'en 2012. Le groupe réfléchit aussi à y réaliser "une étude de faisabilité" pour "un projet pilote de captage de CO2".
Alors que les syndicats mettent en partie les pertes de Gandrange sur le compte de problèmes de formation, ArcelorMittal a annoncé la mise à l'étude de "la possibilité" de créer un nouveau centre dans la région. Soit un "investissement initial de 5 millions d'euros pour pouvoir former jusqu'à 120 jeunes", qui seraient ensuite employés par le groupe ou ses sous-traitants. En outre, le groupe et le gouvernement veulent "étudier la possibilité de coopérer sur des projets de recherche et d'innovation", et discutent, dans ce cadre, d'"une contribution commune de 20 millions d'euros".
Le géant de l'acier veut aussi réfléchir avec le fournisseur d'énergie Poweo à la construction de centrales au gaz naturel dans les vallées de l'Orne et de la Fensch, qui pourraient utiliser la combustion des gaz de haut-fourneaux.
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