Le mouvement lycéen contre les 11.200 suppressions de postes dans l'Education à la rentrée prochaine se poursuit mardi 15 avril, avec une nouvelle journée de mobilisation à Paris et à Bordeaux et un appel à la grève des enseignants en Ile-de-France.
A Paris, la manifestation partira à 14 heures de la Place de la République en direction de la place de la Nation.
Alors que plus des deux tiers des académies sont en vacances cette semaine, les syndicats lycéens entendent ainsi maintenir la pression sur le gouvernement. "J'ai bon espoir qu'on soit encore plus nombreux que jeudi dernier", a déclaré lundi à l'Associated Press Florian Lecoultre, président de l'Union nationale lycéenne (UNL).
"J'attends des gestes"
A la veille de cette nouvelle journée de mobilisation soutenue par les principaux syndicats d'enseignants, le ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos, a reçu lundi en fin d'après-midi la Fédération syndicale unitaire (FSU). "Le ministre affiche une volonté de dialogue, mais moi j'attends des gestes qui concrétisent cette volonté. Pour le moment, je ne les ai pas", a déclaré le secrétaire général de la FSU Gérard Aschieri à l'issue d'une heure d'entretien avec Xavier Darcos.
Jeudi dernier dans la capitale, le cortège à rassemblé entre 19.000 et 35.000 personnes selon les sources. Des manifestations avaient également eu lieu dans plusieurs villes de province mais cette semaine seules les académies de Bordeaux, Créteil, Versailles et Paris ne sont pas encore entrées dans la période des vacances de printemps.
Grève des enseignants
Plusieurs syndicats d'enseignants, en tête desquels le Syndicat national des enseignements de second degré (SNES), appellent à la grève mardi dans ces académies et à se joindre aux manifestations des lycéens.
De son côté, Xavier Darcos continue d'afficher sa fermeté. "Je ne suis pas un homme à reculer", a déclaré lundi sur LCI le ministre de l'Education nationale qui a reçu vendredi dernier les syndicats lycéens.
"Je voudrais que les syndicats, quand même, redeviennent un peu raisonnables", a lancé le ministre selon lequel "fondamentalement, la donne ne changera pas en ce qui concerne la rentrée prochaine sur les 11.200 postes non renouvelés, sans que ça change la qualité du système éducatif". Il a toutefois admis que de "petits ajustements" étaient "possibles" dans les "établissements qui souffrent plus que d'autres", notamment dans les académies de Créteil et de Versailles.
"Ces déclarations montrent le mépris du dialogue de la part du ministre puisqu'il pose le préalable suivant: la situation est inflexible et à partir de là on peut discuter", a répondu le président de l'UNL interrogé par l'Associated Press.
"Le ministre fait preuve d'un conservatisme qu'il aime beaucoup dénoncer dans ses interventions. Les suppressions de postes ne font qu'aggraver la casse du service public d'Education. C'est de la régression, du conservatisme", a accusé Florian Lecoultre.
Deux journées de mobilisation les 15 et 24 mai
Les syndicats d'enseignants, pour leur part, se préparent à un bras de fer de longue durée avec le gouvernement. L'intersyndicale FSU, CGT, FO et Sud du second degré appelle ainsi à "développer et renforcer" les actions "tout au long de la période de vacances par zone". Elle devait se réunir ce lundi soir "pour examiner (...) l'indispensable suite nationale à donner à partir du 5 mai, date du retour des vacances des trois zones, en lien avec les élèves et les parents d'élèves".
D'ores et déjà, 18 organisations du secteur de l'Education -parmi lesquelles la FSU, le SGEN-CFDT, l'UNSA, l'UNL, la FIDL, la FCPE (parents d'élèves) ou encore le syndicat étudiant UNEF- appellent à deux journées de mobilisation les 15 et 24 mai contre les suppressions de postes, les restrictions budgétaires, et la réforme du bac professionnel. Et la FSU a ajouté à ce calendrier une manifestation nationale à Paris le dimanche 18 mai.
Source: tempsreel.nouvelobs.com
A Paris, la manifestation partira à 14 heures de la Place de la République en direction de la place de la Nation.
Alors que plus des deux tiers des académies sont en vacances cette semaine, les syndicats lycéens entendent ainsi maintenir la pression sur le gouvernement. "J'ai bon espoir qu'on soit encore plus nombreux que jeudi dernier", a déclaré lundi à l'Associated Press Florian Lecoultre, président de l'Union nationale lycéenne (UNL).
"J'attends des gestes"
A la veille de cette nouvelle journée de mobilisation soutenue par les principaux syndicats d'enseignants, le ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos, a reçu lundi en fin d'après-midi la Fédération syndicale unitaire (FSU). "Le ministre affiche une volonté de dialogue, mais moi j'attends des gestes qui concrétisent cette volonté. Pour le moment, je ne les ai pas", a déclaré le secrétaire général de la FSU Gérard Aschieri à l'issue d'une heure d'entretien avec Xavier Darcos.
Jeudi dernier dans la capitale, le cortège à rassemblé entre 19.000 et 35.000 personnes selon les sources. Des manifestations avaient également eu lieu dans plusieurs villes de province mais cette semaine seules les académies de Bordeaux, Créteil, Versailles et Paris ne sont pas encore entrées dans la période des vacances de printemps.
Grève des enseignants
Plusieurs syndicats d'enseignants, en tête desquels le Syndicat national des enseignements de second degré (SNES), appellent à la grève mardi dans ces académies et à se joindre aux manifestations des lycéens.
De son côté, Xavier Darcos continue d'afficher sa fermeté. "Je ne suis pas un homme à reculer", a déclaré lundi sur LCI le ministre de l'Education nationale qui a reçu vendredi dernier les syndicats lycéens.
"Je voudrais que les syndicats, quand même, redeviennent un peu raisonnables", a lancé le ministre selon lequel "fondamentalement, la donne ne changera pas en ce qui concerne la rentrée prochaine sur les 11.200 postes non renouvelés, sans que ça change la qualité du système éducatif". Il a toutefois admis que de "petits ajustements" étaient "possibles" dans les "établissements qui souffrent plus que d'autres", notamment dans les académies de Créteil et de Versailles.
"Ces déclarations montrent le mépris du dialogue de la part du ministre puisqu'il pose le préalable suivant: la situation est inflexible et à partir de là on peut discuter", a répondu le président de l'UNL interrogé par l'Associated Press.
"Le ministre fait preuve d'un conservatisme qu'il aime beaucoup dénoncer dans ses interventions. Les suppressions de postes ne font qu'aggraver la casse du service public d'Education. C'est de la régression, du conservatisme", a accusé Florian Lecoultre.
Deux journées de mobilisation les 15 et 24 mai
Les syndicats d'enseignants, pour leur part, se préparent à un bras de fer de longue durée avec le gouvernement. L'intersyndicale FSU, CGT, FO et Sud du second degré appelle ainsi à "développer et renforcer" les actions "tout au long de la période de vacances par zone". Elle devait se réunir ce lundi soir "pour examiner (...) l'indispensable suite nationale à donner à partir du 5 mai, date du retour des vacances des trois zones, en lien avec les élèves et les parents d'élèves".
D'ores et déjà, 18 organisations du secteur de l'Education -parmi lesquelles la FSU, le SGEN-CFDT, l'UNSA, l'UNL, la FIDL, la FCPE (parents d'élèves) ou encore le syndicat étudiant UNEF- appellent à deux journées de mobilisation les 15 et 24 mai contre les suppressions de postes, les restrictions budgétaires, et la réforme du bac professionnel. Et la FSU a ajouté à ce calendrier une manifestation nationale à Paris le dimanche 18 mai.
Source: tempsreel.nouvelobs.com