La police a confirmé qu'une opération avait été lancée dans la nuit de lundi à mardi contre le quartier Al-Tamiyah, bastion de l'armée du Mahdi du chef radical Moqtada Sadr.
"Nous avons commencé à intervenir à 05H00 (02H00 GMT). Les combats opposent les forces de sécurité et l'armée du Mahdi", a indiqué un porte-parole de la police, le commandant Karim al-Zubaidi.
Des déflagrations de tirs de mortiers et des échanges aux armes automatiques se poursuivaient dans la matinée.
Des sources médicales à l'hôpital de la ville ont fait état de "nombreux blessés civils", sans pouvoir en préciser le nombre.
Des témoins dans la ville ont signalé un déploiement de forces de sécurité, après la décision des autorités d'imposer un couvre-feu dans Bassorah à partir de lundi soir.
Les combattants de l'armée du Mahdi ont ensuite pris position aux accès des quatre quartiers qu'ils contrôlent dans la deuxième ville d'Irak, majoritairement chiite, qui compte 1,5 million d'habitants.
Le couvre-feu interdit tout déplacement de personnes ou de véhicules de la tombée de la nuit à l'aube, et ce jusqu'à nouvel ordre, avait annoncé le général Mohan al-Furayji, responsable de la sécurité dans le sud de l'Irak.
Il avait ajouté que cette mesure avait été prise pour "imposer la loi et chasser les criminels", dans la ville, à 550 km au sud de Bagdad.
Bassorah, principal centre pétrolier d'Irak, est le théatre d'une lutte d'influence entre différentes formations chiites depuis le retrait à la mi-décembre des forces britanniques qui occupaient la métropole et sa province depuis mars 2003.
Un porte-parole du mouvement sadriste, Harith al-Athari, a appelé à l'ouverture de négociations.
"La situation est mauvaise et nous regrettons les combats. Nous sommes prêts à des négociations et nous voulons calmer les choses", a-t-il déclaré à l'AFP.
Ces affrontements interviennent après la visite à Bassorah, lundi, du Premier ministre Nouri Al-Maliki, accusé par les sadristes de monopoliser le pouvoir et de favoriser une autre formation chiite, le Conseil Suprême islamique irakien (CSII).
Le responsable du mouvement sadriste dans la ville sainte de Nadjaf (centre sud), Liwa Sumaysim, a regretté la détérioration de la situation à Bassorah.
"Nous regrettons ce qui se passe à Bassorah", a-t-il déclaré à l'AFP. "Nous sommes contre la violence, spécialement dans cette période critique. Le mouvement sadriste est visé à Bassorah, et c'est pour cela que nous assistons à un regain de tension. Les forces gouvernementales ne devraient pas être utilisées contre le peuple".
yahoo.com
"Nous avons commencé à intervenir à 05H00 (02H00 GMT). Les combats opposent les forces de sécurité et l'armée du Mahdi", a indiqué un porte-parole de la police, le commandant Karim al-Zubaidi.
Des déflagrations de tirs de mortiers et des échanges aux armes automatiques se poursuivaient dans la matinée.
Des sources médicales à l'hôpital de la ville ont fait état de "nombreux blessés civils", sans pouvoir en préciser le nombre.
Des témoins dans la ville ont signalé un déploiement de forces de sécurité, après la décision des autorités d'imposer un couvre-feu dans Bassorah à partir de lundi soir.
Les combattants de l'armée du Mahdi ont ensuite pris position aux accès des quatre quartiers qu'ils contrôlent dans la deuxième ville d'Irak, majoritairement chiite, qui compte 1,5 million d'habitants.
Le couvre-feu interdit tout déplacement de personnes ou de véhicules de la tombée de la nuit à l'aube, et ce jusqu'à nouvel ordre, avait annoncé le général Mohan al-Furayji, responsable de la sécurité dans le sud de l'Irak.
Il avait ajouté que cette mesure avait été prise pour "imposer la loi et chasser les criminels", dans la ville, à 550 km au sud de Bagdad.
Bassorah, principal centre pétrolier d'Irak, est le théatre d'une lutte d'influence entre différentes formations chiites depuis le retrait à la mi-décembre des forces britanniques qui occupaient la métropole et sa province depuis mars 2003.
Un porte-parole du mouvement sadriste, Harith al-Athari, a appelé à l'ouverture de négociations.
"La situation est mauvaise et nous regrettons les combats. Nous sommes prêts à des négociations et nous voulons calmer les choses", a-t-il déclaré à l'AFP.
Ces affrontements interviennent après la visite à Bassorah, lundi, du Premier ministre Nouri Al-Maliki, accusé par les sadristes de monopoliser le pouvoir et de favoriser une autre formation chiite, le Conseil Suprême islamique irakien (CSII).
Le responsable du mouvement sadriste dans la ville sainte de Nadjaf (centre sud), Liwa Sumaysim, a regretté la détérioration de la situation à Bassorah.
"Nous regrettons ce qui se passe à Bassorah", a-t-il déclaré à l'AFP. "Nous sommes contre la violence, spécialement dans cette période critique. Le mouvement sadriste est visé à Bassorah, et c'est pour cela que nous assistons à un regain de tension. Les forces gouvernementales ne devraient pas être utilisées contre le peuple".
yahoo.com
A lire également:
-
Gabon : Lancement de la campagne pour le référendum constitutionnel
-
Guerre au Proche-Orient : Les frappes israéliennes frappent maintenant l'ensemble du Liban
-
Les tensions croissantes autour de la communauté libanaise en Côte d’Ivoire
-
Problèmes judiciaires de Benyamin Netanyahu
-
Niamey change ses rues et efface les références françaises