L'Union méditerranéenne : un projet dont la seule annonce avait alorssuscitée de légitimes interrogations, de nombreuses contestations etbien des inquiétudes de la part de bon nombre de nos partenaires
Seulementvoilà, en l'absence de véritables informations disponibles en lamatière, jusqu'à une date récente il était encore décidément biendifficile de se prononcer en tout état de cause sur la substance mêmedu projet ''méditerrano-sarkozien'' : ''espace de solidarité et decoopération'' (sic) aux contours jusque là souvent décris comme''nébuleux''…
Or se prononcer en toute connaissance decause à l'égard du projet sarkozien, c'est désormais chose possible.Notamment grâce à la publication récente d'un volumineux rapportd'information (d'une centaine de pages) sur le thème suivant :
«Comment construire l'Union méditerranéenne?»
L'Union méditerranéenne, pour la paix
Lesauteurs de ce rapport partent du constat [6] que la Méditerranée nedoit pas être - ni devenir - le lieu d'un ''face-à-face'' entre lespays de la rive Nord (pays riches et faiblement peuplés…) et ceux de larive Sud (pays souvent dotés des richesses énergétiques mais souffrantd'une démographie mal contrôlée ainsi que de nombreux conflits…) ;surtout dans le contexte actuel d'une éventuelle - mais tant redoutée -''guerre des civilisations''.
D'où la nécessité de batirune « Union méditerranéenne » qui aurait là pour dimension politiquefondamentale d'être un trait d'union entre l'Europe et l'Afrique,l'Occident et l'Orient. Car si l' ''aire'' méditerranéenne est bel etbien un monde en soi, les auteurs de ce rapport estiment qu'il seraittout de même plus que souhaitable qu'elle soit (ou reste) un espaceouvert et de contacts pacifiques : soit précisément l' ''espace desolidarité et de coopération'' proposé par Nicolas Sarkozy (sic).
Quel périmètre géographique?
Lamission d'information ayant travaillé sur ce sujet a [8] recensé troispérimètres géographiques et politiques possibles pour cette future «Union méditerranéenne » :
Il pourrait donc s'agir là (1)d' un périmètre large, calqué sur le périmètre de l'actuel « Processusde Barcelone » : tous les États membres de l'Union européenne et tousles pays riverains de la mer méditerranée (soit, au total, près d'unequarantaine d'États membres…).
Ou (2) d' un périmètreplus restrictif, constitué sur la base du seul « Dialogue 5+5 »,dispositif concernant aujourd'hui 10 pays du bassin de la méditerranéeoccidentale (soit : le Portugal, l'Espagne, la France, l'Italie, Malteet — sur l' ''autre rive'' — le Maroc, l'Algérie, la Tunisie, la Libyeet la Mauritanie…).
Ou encore — vision intermédiaire —(3) d'un périmètre ''médiant'' regroupant alors finalement tous lesEtats riverains de l'espace méditerranéen (soit un périmètregéographique correspondant à une vingtaine d'États et à la carteutilisée, ci-dessus, comme visuel d'ouverture de cet article…).
Lire la suite: http://www.codeveloppementdurable.org/
Seulementvoilà, en l'absence de véritables informations disponibles en lamatière, jusqu'à une date récente il était encore décidément biendifficile de se prononcer en tout état de cause sur la substance mêmedu projet ''méditerrano-sarkozien'' : ''espace de solidarité et decoopération'' (sic) aux contours jusque là souvent décris comme''nébuleux''…
Or se prononcer en toute connaissance decause à l'égard du projet sarkozien, c'est désormais chose possible.Notamment grâce à la publication récente d'un volumineux rapportd'information (d'une centaine de pages) sur le thème suivant :
«Comment construire l'Union méditerranéenne?»
L'Union méditerranéenne, pour la paix
Lesauteurs de ce rapport partent du constat [6] que la Méditerranée nedoit pas être - ni devenir - le lieu d'un ''face-à-face'' entre lespays de la rive Nord (pays riches et faiblement peuplés…) et ceux de larive Sud (pays souvent dotés des richesses énergétiques mais souffrantd'une démographie mal contrôlée ainsi que de nombreux conflits…) ;surtout dans le contexte actuel d'une éventuelle - mais tant redoutée -''guerre des civilisations''.
D'où la nécessité de batirune « Union méditerranéenne » qui aurait là pour dimension politiquefondamentale d'être un trait d'union entre l'Europe et l'Afrique,l'Occident et l'Orient. Car si l' ''aire'' méditerranéenne est bel etbien un monde en soi, les auteurs de ce rapport estiment qu'il seraittout de même plus que souhaitable qu'elle soit (ou reste) un espaceouvert et de contacts pacifiques : soit précisément l' ''espace desolidarité et de coopération'' proposé par Nicolas Sarkozy (sic).
Quel périmètre géographique?
Lamission d'information ayant travaillé sur ce sujet a [8] recensé troispérimètres géographiques et politiques possibles pour cette future «Union méditerranéenne » :
Il pourrait donc s'agir là (1)d' un périmètre large, calqué sur le périmètre de l'actuel « Processusde Barcelone » : tous les États membres de l'Union européenne et tousles pays riverains de la mer méditerranée (soit, au total, près d'unequarantaine d'États membres…).
Ou (2) d' un périmètreplus restrictif, constitué sur la base du seul « Dialogue 5+5 »,dispositif concernant aujourd'hui 10 pays du bassin de la méditerranéeoccidentale (soit : le Portugal, l'Espagne, la France, l'Italie, Malteet — sur l' ''autre rive'' — le Maroc, l'Algérie, la Tunisie, la Libyeet la Mauritanie…).
Ou encore — vision intermédiaire —(3) d'un périmètre ''médiant'' regroupant alors finalement tous lesEtats riverains de l'espace méditerranéen (soit un périmètregéographique correspondant à une vingtaine d'États et à la carteutilisée, ci-dessus, comme visuel d'ouverture de cet article…).
Lire la suite: http://www.codeveloppementdurable.org/
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