En réaction à la dissolution prononcée contre lui, jeudi, par la Cour administrative de Rabat, le Parti démocrate amazigh marocain (PDAM) d'Ahmed Dgharni compte saisir les instances internationales et la commission des droits de l'homme pour le caractère ethnocentrique qu'il estime lui être abusivement attribué. C'est ce qui ressort, en effet, de la déclaration faite par cette formation politique qui défend la promotion de la diversité culturelle, linguistique et religieuse, la laïcité et le développement humain durable. Dans cette déclaration, Ahmed Dgharni explique qu'il ne compte pas courber l'échine. Il continue de considérer le jugement « illogique » et « infondé » et envisage de poursuivre l'affaire en Cour d'appel. Les déboires du Parti Démocratique Amazigh marocain ont commencé en 2007, lorsque le ministère marocain de l'Intérieur l'a déclaré illégal pour son caractère ethnocentrique. Cette formation politique, qui se réclame statutairement en faveur de la reconnaissance identitaire berbère, s'est attiré le soutien du mouvement associatif et de la communauté berbérophone du Maroc, qu'il estime représenter 50 à 60% de la population totale (30 millions d'habitants)... Lire la suite: http://www.afrik.com/article14148.html
A lire également:
-
Gabon : Lancement de la campagne pour le référendum constitutionnel
-
Guerre au Proche-Orient : Les frappes israéliennes frappent maintenant l'ensemble du Liban
-
Les tensions croissantes autour de la communauté libanaise en Côte d’Ivoire
-
Problèmes judiciaires de Benyamin Netanyahu
-
Niamey change ses rues et efface les références françaises