L'économie française a enregistré au premier trimestre une croissance estimée à 0,6%, meilleure que prévu, et le chiffre de l'ensemble de 2007 a été révisé à 2,2% au lieu de 1,9%, annonce l'Insee.
Le président Nicolas Sarkozy a de son côté publié un communiqué dans lequel il dit se "réjouir" de ces chiffres qui selon lui confirment la nécessité de continuer les réformes entreprises et l'assainissement des comptes publics.
La croissance de 0,6%, après +0,3% au dernier trimestre 2007 (révisé de 0,4%) se compare à un consensus de 0,4% établi à partir des estimations de 36 économistes interrogés par Reuters. La Banque de France, l'OCDE et l'Insee, dans sa note de conjoncture de mars, prévoyaient aussi 0,4%.
L'Allemagne, qui publiait également ses chiffres jeudi matin, a aussi dépassé les attentes, et encore plus nettement, avec une croissance du produit intérieur brut annoncée à +1,5% au premier trimestre. La statistique de l'ensemble de la zone euro sera publiée à 11h00.
En France, le détail de la statistique montre que la croissance est due aux entreprises alors que le moteur de la consommation s'enraye.
Les dépenses de consommation des ménages ont sérieusement ralenti avec une hausse de +0,1% contre +0,6% (révisé de +0,4%) au quatrième trimestre, contribuant à hauteur de seulement 0,1 point à l'évolution du PIB.
LES ENTREPRISES PRENNENT LE RELAIS DES MENAGES
Leurs dépenses d'investissement, essentiellement dans l'immobilier neuf, se sont quant à elle stabilisées (+0,0 après +0,8%), ce qui confirme le ralentissement du marché de l'immobilier résidentiel dans l'Hexagone.
Les dépenses d'investissement des entreprises non financières ont en revanche accéléré (+1,8% après +1,2% au quatrième trimestre), comme attesté mercredi dans l'enquête trimestrielle de l'Insee sur les projets d'investissement dans l'industrie, permettant à la formation brute de capital fixe de progresser dans l'ensemble de 1,1%, au même rythme qu'au quatrième trimestre.
Les exportations de leur côté ont bondi de 3,1% au premier trimestre (après -0,2% au quatrième trimestre) alors que les importations augmentaient de 1,9% (après -1,1%) : le solde du commerce extérieur contribue ainsi pour +0,3 point à l'évolution du PIB, comme en octobre-décembre.
"Le phénomène le plus notable tient au changement de moteur de l'activité", juge Nicolas Bouzou, économiste chez Asterès. "Ces dernières années, l'économie française s'était reposée sur le couple consommation/investissement logement, alors que la contribution des entreprises (investissement/exportations) avait eu tendance à tirer la croissance vers le bas. La configuration est désormais inverse".
La contribution des variations de stocks à la croissance a été nulle en janvier-mars après une contribution négative de 0,6 point au quatrième trimestre.
Pour Jean-Louis Mourier, économiste chez Aurel Leven, ces bons chiffres en France et en Allemagne "viennent sans doute réduire encore les anticipations de baisse des taux de la Banque centrale européenne, voire gonfler les anticipations d'un mouvement de hausse dans les neuf à 12 prochains mois...".
La BCE maintient son taux directeur à 4% depuis la mi-2007.
Source: news.yahoo.com
Le président Nicolas Sarkozy a de son côté publié un communiqué dans lequel il dit se "réjouir" de ces chiffres qui selon lui confirment la nécessité de continuer les réformes entreprises et l'assainissement des comptes publics.
La croissance de 0,6%, après +0,3% au dernier trimestre 2007 (révisé de 0,4%) se compare à un consensus de 0,4% établi à partir des estimations de 36 économistes interrogés par Reuters. La Banque de France, l'OCDE et l'Insee, dans sa note de conjoncture de mars, prévoyaient aussi 0,4%.
L'Allemagne, qui publiait également ses chiffres jeudi matin, a aussi dépassé les attentes, et encore plus nettement, avec une croissance du produit intérieur brut annoncée à +1,5% au premier trimestre. La statistique de l'ensemble de la zone euro sera publiée à 11h00.
En France, le détail de la statistique montre que la croissance est due aux entreprises alors que le moteur de la consommation s'enraye.
Les dépenses de consommation des ménages ont sérieusement ralenti avec une hausse de +0,1% contre +0,6% (révisé de +0,4%) au quatrième trimestre, contribuant à hauteur de seulement 0,1 point à l'évolution du PIB.
LES ENTREPRISES PRENNENT LE RELAIS DES MENAGES
Leurs dépenses d'investissement, essentiellement dans l'immobilier neuf, se sont quant à elle stabilisées (+0,0 après +0,8%), ce qui confirme le ralentissement du marché de l'immobilier résidentiel dans l'Hexagone.
Les dépenses d'investissement des entreprises non financières ont en revanche accéléré (+1,8% après +1,2% au quatrième trimestre), comme attesté mercredi dans l'enquête trimestrielle de l'Insee sur les projets d'investissement dans l'industrie, permettant à la formation brute de capital fixe de progresser dans l'ensemble de 1,1%, au même rythme qu'au quatrième trimestre.
Les exportations de leur côté ont bondi de 3,1% au premier trimestre (après -0,2% au quatrième trimestre) alors que les importations augmentaient de 1,9% (après -1,1%) : le solde du commerce extérieur contribue ainsi pour +0,3 point à l'évolution du PIB, comme en octobre-décembre.
"Le phénomène le plus notable tient au changement de moteur de l'activité", juge Nicolas Bouzou, économiste chez Asterès. "Ces dernières années, l'économie française s'était reposée sur le couple consommation/investissement logement, alors que la contribution des entreprises (investissement/exportations) avait eu tendance à tirer la croissance vers le bas. La configuration est désormais inverse".
La contribution des variations de stocks à la croissance a été nulle en janvier-mars après une contribution négative de 0,6 point au quatrième trimestre.
Pour Jean-Louis Mourier, économiste chez Aurel Leven, ces bons chiffres en France et en Allemagne "viennent sans doute réduire encore les anticipations de baisse des taux de la Banque centrale européenne, voire gonfler les anticipations d'un mouvement de hausse dans les neuf à 12 prochains mois...".
La BCE maintient son taux directeur à 4% depuis la mi-2007.
Source: news.yahoo.com