Le dossier a été discuté par différents présidents en marge de la seconde et dernière journée de travaux dans la station balnéaire égyptienne, selon une source proche de la Commission de l'UA.
L'UA est pressée par l'ONU, les Etats-Unis et l'Europe de rejeter la réélection de M. Mugabe, qui s'est joint lundi au sommet au lendemain de son investiture, jugée illégitime par les Occidentaux.
Interrogé par des journalistes, George Charamba, conseiller à la presse de M. Mugabe, a répondu: "qu'ils aillent se faire pendre (...) Ils n'ont aucun droit sur la politique zimbabwéenne".
Les Etats-Unis ont rédigé un projet de résolution pour le Conseil de sécurité de l'ONU prévoyant des sanctions contre le Zimbabwe, selon un document obtenu par l'AFP à l'ONU.
Ce document, dont les Etats-Unis discutent avec leurs alliés avant de le présenter formellement, contient un embargo sur les armes à destination du Zimbabwe et des mesures - interdiction de voyager, gel des avoirs financiers à l'étranger - contre certaines personnes, non identifiées, qui auraient entravé le processus démocratique dans le pays.
Selon l'ambassadeur des Etats-Unis à l'ONU, Zalmay Khalilzad, "les Etats-Unis consultent d'autres pays dans le but de présenter une résolution, peut-être dès cette semaine".
De leur côté, les Européens se concertent sur "une palette" de mesures, incluant un durcissement des sanctions de l'Union européenne (UE) en vigueur, a indiqué Paris au premier jour de la présidence française de l'UE.
Conformément à la tradition de l'UA, généralement hostile à des sanctions ciblant ses membres, cette approche de la crise ne suscite guère d'enthousiasme à Charm el-Cheikh.
Sans mentionner directement les Etats-Unis, le Commissaire à la paix et la sécurité de l'UA, Ramtane Lamamra, a remarqué lundi soir que "les sanctions ne sont pas le meilleur outil dont dispose la diplomatie moderne".
Dès son ouverture, le sommet de l'UA, qui a accueilli M. Mugabe en passant outre les appels à déclarer sa réélection illégitime, a d'ailleurs semblé pencher pour une solution négociée entre le président zimbabwéen et son opposant Morgan Tsvangirai.
Ce dernier a quitté lundi l'ambassade des Pays-Bas à Harare où il avait trouvé refuge face aux violences du régime.
Interrogé sur d'éventuelles négociations entre MM. Mugabe et Tsvangirai, souhaitées également par l'Afrique du Sud - dont le président Thabo Mbeki est médiateur dans la crise -, le conseiller de presse de M. Mugabe a affirmé "qu'il y a deux partis politiques au Zimbabwe qui sont prêts à discuter. Nous parlons du parti au pouvoir qui a offert un dialogue à l'opposition" et du parti de M. Tsvangirai.
Mais le numéro deux de l'opposition zimbabwéenne, Tendai Biti, a affirmé que le second tour de la présidentielle avait "anéanti toute perspective de solution négociée".
"Il n'y a aucune discussion (...) et, plus important, il n'y a aucun accord en perspective", a-t-il déclaré dans un communiqué, semblent contredire la position de M. Tsvangirai, qui avait estimé dimanche "pas inconcevable qu'un arrangement puisse voir le jour".
A Tokyo, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a cité l'exemple du Kenya comme possible solution.
L'ancien secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, avait réussi à trouver un accord de partage du pouvoir à Nairobi, mettant fin à plusieurs semaines de violences à la suite des élections contestées de décembre, qui avaient ébranlé un des pays jusque là considéré comme l'un des plus stables d'Afrique. "Ceci peut nous donner de bonnes leçons", selon M. Ban.
Au Kenya, la sortie de crise était passée par la confirmation du président Mwai Kibaki à son poste et la création d'un poste de Premier ministre pour le chef de l'opposition Raila Odinga.
Source: yahoo news
L'UA est pressée par l'ONU, les Etats-Unis et l'Europe de rejeter la réélection de M. Mugabe, qui s'est joint lundi au sommet au lendemain de son investiture, jugée illégitime par les Occidentaux.
Interrogé par des journalistes, George Charamba, conseiller à la presse de M. Mugabe, a répondu: "qu'ils aillent se faire pendre (...) Ils n'ont aucun droit sur la politique zimbabwéenne".
Les Etats-Unis ont rédigé un projet de résolution pour le Conseil de sécurité de l'ONU prévoyant des sanctions contre le Zimbabwe, selon un document obtenu par l'AFP à l'ONU.
Ce document, dont les Etats-Unis discutent avec leurs alliés avant de le présenter formellement, contient un embargo sur les armes à destination du Zimbabwe et des mesures - interdiction de voyager, gel des avoirs financiers à l'étranger - contre certaines personnes, non identifiées, qui auraient entravé le processus démocratique dans le pays.
Selon l'ambassadeur des Etats-Unis à l'ONU, Zalmay Khalilzad, "les Etats-Unis consultent d'autres pays dans le but de présenter une résolution, peut-être dès cette semaine".
De leur côté, les Européens se concertent sur "une palette" de mesures, incluant un durcissement des sanctions de l'Union européenne (UE) en vigueur, a indiqué Paris au premier jour de la présidence française de l'UE.
Conformément à la tradition de l'UA, généralement hostile à des sanctions ciblant ses membres, cette approche de la crise ne suscite guère d'enthousiasme à Charm el-Cheikh.
Sans mentionner directement les Etats-Unis, le Commissaire à la paix et la sécurité de l'UA, Ramtane Lamamra, a remarqué lundi soir que "les sanctions ne sont pas le meilleur outil dont dispose la diplomatie moderne".
Dès son ouverture, le sommet de l'UA, qui a accueilli M. Mugabe en passant outre les appels à déclarer sa réélection illégitime, a d'ailleurs semblé pencher pour une solution négociée entre le président zimbabwéen et son opposant Morgan Tsvangirai.
Ce dernier a quitté lundi l'ambassade des Pays-Bas à Harare où il avait trouvé refuge face aux violences du régime.
Interrogé sur d'éventuelles négociations entre MM. Mugabe et Tsvangirai, souhaitées également par l'Afrique du Sud - dont le président Thabo Mbeki est médiateur dans la crise -, le conseiller de presse de M. Mugabe a affirmé "qu'il y a deux partis politiques au Zimbabwe qui sont prêts à discuter. Nous parlons du parti au pouvoir qui a offert un dialogue à l'opposition" et du parti de M. Tsvangirai.
Mais le numéro deux de l'opposition zimbabwéenne, Tendai Biti, a affirmé que le second tour de la présidentielle avait "anéanti toute perspective de solution négociée".
"Il n'y a aucune discussion (...) et, plus important, il n'y a aucun accord en perspective", a-t-il déclaré dans un communiqué, semblent contredire la position de M. Tsvangirai, qui avait estimé dimanche "pas inconcevable qu'un arrangement puisse voir le jour".
A Tokyo, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a cité l'exemple du Kenya comme possible solution.
L'ancien secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, avait réussi à trouver un accord de partage du pouvoir à Nairobi, mettant fin à plusieurs semaines de violences à la suite des élections contestées de décembre, qui avaient ébranlé un des pays jusque là considéré comme l'un des plus stables d'Afrique. "Ceci peut nous donner de bonnes leçons", selon M. Ban.
Au Kenya, la sortie de crise était passée par la confirmation du président Mwai Kibaki à son poste et la création d'un poste de Premier ministre pour le chef de l'opposition Raila Odinga.
Source: yahoo news