Exprimant son "dégoût" après cet incident, le Premier ministre François Fillon a affiché sa "détermination absolue à ce que ces comportements soient très, très durement sanctionnés".
Les groupes de supporteurs à l'origine de la banderole brandie dans la tribune parisienne - "Pédophiles, chômeurs, consanguins: bienvenue chez les Ch'tis", était-il écrit, en référence au film-phénomène de Dany Boon- sont dans le collimateur du gouvernement.
La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a annoncé avoir "mis en route les éléments de procédure qui pourraient conduire à (leur) interdiction".
Confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), dépendant de la préfecture de police de Paris (PP), l'enquête "avance", a-t-elle affirmé, parlant d'une "question de jours".
Signe de la fermeté affichée par les autorités, le préfet de police de Paris a décidé de "recourir à la procédure d'urgence" sur les interdictions administratives de stade, à la veille du match PSG-Strasbourg.
Avec 19 interdictions administratives supplémentaires, ce sont au total 92 interdictions de stade qui seront en vigueur pour ce match, selon la PP.
Actuellement d'une durée de trois à six mois, les interdictions administratives pourraient aller bientôt "jusqu'à six mois automatiquement" voire "jusqu'à un an" en cas de répétition, a souligné Mme Alliot-Marie.
Le député-maire PS de Lens, Guy Delcourt, a également haussé le ton, évoquant l'existence de "réseaux beaucoup plus profonds, subversifs" derrière l'affaire de la banderole et appelant la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure) à s'y intéresser, lors d'une conférence de presse à l'Assemblée nationale avec le président du RC Lens Gervais Martel et l'entraîneur de l'équipe Jean-Pierre Papin.
M. Delcourt et son avocat ont indiqué que Lens avait saisi le parquet de Bobigny pour des "éclairages sur des faits de complicité résultant du laxisme des stadiers" samedi soir.
Le parquet de Bobigny a ouvert lundi une enquête préliminaire visant des faits présumés de "provocation à la haine ou à la violence", passibles d'un an d'emprisonnement et 15.000 euros d'amende.
La Ligue de football professionnel (LFP) et la Fédération française de football (FFF) ont porté plainte "pour incitation à la haine et à la violence". Une plainte à laquelle se sont notamment associés les deux clubs finalistes et l'association SOS Racisme.
Lors d'une réunion de la délégation nordiste avec Nicolas Sarkozy à l'Elysée, "on est tombés d'accord pour dire qu'il fallait éradiquer ces gens-là des stades" et "pour cela, il faut les punir pénalement et financièrement", a expliqué le secrétaire d'Etat aux Sports Bernard Laporte.
Jean-Pierre Papin s'en est remis aux "instances fédérales", attendant qu'elles "tapent un grand coup".
Une mobilisation tous azimuts raillée par le président du Front national, Jean-Marie Le Pen. On "atteint les sommets du ridicule et de l'hypocrisie politico-médiatique", a-t-il jugé, soulignant que ce genre d'incidents s'observaient "tout au long de l'année".
yahoo.com
Les groupes de supporteurs à l'origine de la banderole brandie dans la tribune parisienne - "Pédophiles, chômeurs, consanguins: bienvenue chez les Ch'tis", était-il écrit, en référence au film-phénomène de Dany Boon- sont dans le collimateur du gouvernement.
La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a annoncé avoir "mis en route les éléments de procédure qui pourraient conduire à (leur) interdiction".
Confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), dépendant de la préfecture de police de Paris (PP), l'enquête "avance", a-t-elle affirmé, parlant d'une "question de jours".
Signe de la fermeté affichée par les autorités, le préfet de police de Paris a décidé de "recourir à la procédure d'urgence" sur les interdictions administratives de stade, à la veille du match PSG-Strasbourg.
Avec 19 interdictions administratives supplémentaires, ce sont au total 92 interdictions de stade qui seront en vigueur pour ce match, selon la PP.
Actuellement d'une durée de trois à six mois, les interdictions administratives pourraient aller bientôt "jusqu'à six mois automatiquement" voire "jusqu'à un an" en cas de répétition, a souligné Mme Alliot-Marie.
Le député-maire PS de Lens, Guy Delcourt, a également haussé le ton, évoquant l'existence de "réseaux beaucoup plus profonds, subversifs" derrière l'affaire de la banderole et appelant la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure) à s'y intéresser, lors d'une conférence de presse à l'Assemblée nationale avec le président du RC Lens Gervais Martel et l'entraîneur de l'équipe Jean-Pierre Papin.
M. Delcourt et son avocat ont indiqué que Lens avait saisi le parquet de Bobigny pour des "éclairages sur des faits de complicité résultant du laxisme des stadiers" samedi soir.
Le parquet de Bobigny a ouvert lundi une enquête préliminaire visant des faits présumés de "provocation à la haine ou à la violence", passibles d'un an d'emprisonnement et 15.000 euros d'amende.
La Ligue de football professionnel (LFP) et la Fédération française de football (FFF) ont porté plainte "pour incitation à la haine et à la violence". Une plainte à laquelle se sont notamment associés les deux clubs finalistes et l'association SOS Racisme.
Lors d'une réunion de la délégation nordiste avec Nicolas Sarkozy à l'Elysée, "on est tombés d'accord pour dire qu'il fallait éradiquer ces gens-là des stades" et "pour cela, il faut les punir pénalement et financièrement", a expliqué le secrétaire d'Etat aux Sports Bernard Laporte.
Jean-Pierre Papin s'en est remis aux "instances fédérales", attendant qu'elles "tapent un grand coup".
Une mobilisation tous azimuts raillée par le président du Front national, Jean-Marie Le Pen. On "atteint les sommets du ridicule et de l'hypocrisie politico-médiatique", a-t-il jugé, soulignant que ce genre d'incidents s'observaient "tout au long de l'année".
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