La déclaration commune du Premier ministre britannique Gordon Brown et de Jacob Zuma, qui dirige l'ANC, accentue la pression sur le président zimbabwéen Robert Mugabe, accusé par son opposition de vouloir truquer le résultat des urnes.
"Nous avons décidé de redoubler nos efforts concernant la crise au Zimbabwe pour obtenir la publication rapide des résultats de l'élection", déclarent les deux dirigeants dans un communiqué publié à l'issue de leur rencontre à Londres.
"Nous réclamons l'arrêt de toute violence et intimidation et soulignons l'importance du respect du peuple souverain du Zimbabwe et du choix qu'il a fait dans les urnes", ajoutent-ils.
Aucun résultat officiel de l'élection présidentielle du 29 mars n'a encore été publié, et l'issue des élections législatives organisées le même jour est également sujette à caution, la commission des élections ayant décidé de procéder à un recompte des voix dans 23 circonscriptions.
Le Mouvement pour le changement démocratique (MDC) - qui affirme que son candidat à la magistrature suprême, Morgan Tsvangirai, a battu Mugabe - a devancé la Zanu-PF, le parti présidentiel, dans le scrutin législatif pour la première fois en 28 ans d'indépendance.
Mais la victoire de l'opposition au parlement pourrait être remise en cause par le nouveau décompte des voix: dans les 23 circonscriptions concernées, 16 ont été perdues par la Zanu-PF. Si, au terme des vérifications, le parti présidentiel est proclamé vainqueur dans neuf d'entre elles, il retrouvera sa majorité au parlement.
D'après le quotidien gouvernemental Herald, le nouveau décompte devrait être achevé ce week-end.
A ce stade, deux circonscriptions ont été vérifiées et la Zanu-PF et le MDC conservent chacun le siège qu'ils y avaient remporté, poursuit le quotidien Herald citant des responsables de la Commission électorale du Zimbabwe (ZEC).
Londres a par ailleurs réclamé un embargo sur les armes au Zimbabwe.
L'hypothèse d'un gouvernement de transition, lancée par le Herald, est jugée elle peu crédible par la plupart des analystes et rejetée par Tsvangirai. "Ce gouvernement d'unité nationale ne surviendra pas parce que nous avons gagné sans conteste", a-t-il dit lors d'une conférence de presse au Mozambique.
Source: yahoo news
"Nous avons décidé de redoubler nos efforts concernant la crise au Zimbabwe pour obtenir la publication rapide des résultats de l'élection", déclarent les deux dirigeants dans un communiqué publié à l'issue de leur rencontre à Londres.
"Nous réclamons l'arrêt de toute violence et intimidation et soulignons l'importance du respect du peuple souverain du Zimbabwe et du choix qu'il a fait dans les urnes", ajoutent-ils.
Aucun résultat officiel de l'élection présidentielle du 29 mars n'a encore été publié, et l'issue des élections législatives organisées le même jour est également sujette à caution, la commission des élections ayant décidé de procéder à un recompte des voix dans 23 circonscriptions.
Le Mouvement pour le changement démocratique (MDC) - qui affirme que son candidat à la magistrature suprême, Morgan Tsvangirai, a battu Mugabe - a devancé la Zanu-PF, le parti présidentiel, dans le scrutin législatif pour la première fois en 28 ans d'indépendance.
Mais la victoire de l'opposition au parlement pourrait être remise en cause par le nouveau décompte des voix: dans les 23 circonscriptions concernées, 16 ont été perdues par la Zanu-PF. Si, au terme des vérifications, le parti présidentiel est proclamé vainqueur dans neuf d'entre elles, il retrouvera sa majorité au parlement.
D'après le quotidien gouvernemental Herald, le nouveau décompte devrait être achevé ce week-end.
A ce stade, deux circonscriptions ont été vérifiées et la Zanu-PF et le MDC conservent chacun le siège qu'ils y avaient remporté, poursuit le quotidien Herald citant des responsables de la Commission électorale du Zimbabwe (ZEC).
Londres a par ailleurs réclamé un embargo sur les armes au Zimbabwe.
L'hypothèse d'un gouvernement de transition, lancée par le Herald, est jugée elle peu crédible par la plupart des analystes et rejetée par Tsvangirai. "Ce gouvernement d'unité nationale ne surviendra pas parce que nous avons gagné sans conteste", a-t-il dit lors d'une conférence de presse au Mozambique.
Source: yahoo news
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