A Saint-Martin, l'un des petits villages de l'île, les policiers locaux sont peut-être en train d'exhumer plusieurs décennies de viols et de meurtres sordides.
Sévices réguliers, chambres de torture
C'est en novembre dernier que d'anciens pensionnaires du Haut-de-la-Garenne révèlent aux policiers des faits de violences sexuelles et de maltraitances commis depuis les années 1960 jusqu'à la fin des années 1980 dans cet orphelinat devenu ensuite un centre d'accueil pour enfants en difficulté. Après une première phase d'enquête, où les policiers recueillent déjà de nombreux témoignages accablants, ils décident de fouiller la maison.
Samedi, un des chiens spécialisés les amène jusqu'à une cavité murée où ils découvrent le crâne d'un enfant. Depuis, les chiens pisteurs auraient également « marqué » au moins sept autres endroits dans les sous-sols de l'ancien orphelinat. De nouvelles fouilles vont rapidement être organisées.
La macabre découverte de samedi a, semble-t-il, ravivé quelques souvenirs.
Près de soixante-dix appels seraient parvenus aux policiers locaux. Une victime aurait même appelé d'Australie. Un autre, Peter Hannaford, 59 ans aujourd'hui, révèle dans le « Jersey Evening Post » qu'il a été violé « depuis son plus jeune âge et jusqu'à 12 ans » et il réclame « justice pour les anciens du Haut-de-la-Garenne ». Certains médias évoquent même le nombre de 150 victimes. Parmi ces révélations, certaines font froid dans le dos. Il y est question de sévices réguliers, de chambres de torture équipées de menottes et de dizaines d'enfants disparus pendant leur séjour sur les lieux.
Tout aussi inquiétant, les révélations de la presse locale qui rappelle que la « Bête de Jersey », un pédophile qui a sévi sur l'île dans les années 1960, était un visiteur régulier de l'orphelinat, où il venait déguisé en Père Noël offrir des cadeaux aux petits pensionnaires. Il aurait même effectué des travaux de peinture dans le bâtiment. Edward Paisnel, de son vrai nom, est mort en prison en 1994. Il avait été condamné pour une dizaine de faits de viols et d'agressions sur des enfants commis autour de la commune de Saint-Martin.
A-t-il emporté d'autres secrets plus terrifiants encore dans sa tombe ? C'est ce que pense Franck Walter, ministre d'Etat de Jersey, qui a déclaré devant des habitants de l'île mardi : « Aujourd'hui, un nuage noir couvre Jersey. »
Leparisien.fr
Sévices réguliers, chambres de torture
C'est en novembre dernier que d'anciens pensionnaires du Haut-de-la-Garenne révèlent aux policiers des faits de violences sexuelles et de maltraitances commis depuis les années 1960 jusqu'à la fin des années 1980 dans cet orphelinat devenu ensuite un centre d'accueil pour enfants en difficulté. Après une première phase d'enquête, où les policiers recueillent déjà de nombreux témoignages accablants, ils décident de fouiller la maison.
Samedi, un des chiens spécialisés les amène jusqu'à une cavité murée où ils découvrent le crâne d'un enfant. Depuis, les chiens pisteurs auraient également « marqué » au moins sept autres endroits dans les sous-sols de l'ancien orphelinat. De nouvelles fouilles vont rapidement être organisées.
La macabre découverte de samedi a, semble-t-il, ravivé quelques souvenirs.
Près de soixante-dix appels seraient parvenus aux policiers locaux. Une victime aurait même appelé d'Australie. Un autre, Peter Hannaford, 59 ans aujourd'hui, révèle dans le « Jersey Evening Post » qu'il a été violé « depuis son plus jeune âge et jusqu'à 12 ans » et il réclame « justice pour les anciens du Haut-de-la-Garenne ». Certains médias évoquent même le nombre de 150 victimes. Parmi ces révélations, certaines font froid dans le dos. Il y est question de sévices réguliers, de chambres de torture équipées de menottes et de dizaines d'enfants disparus pendant leur séjour sur les lieux.
Tout aussi inquiétant, les révélations de la presse locale qui rappelle que la « Bête de Jersey », un pédophile qui a sévi sur l'île dans les années 1960, était un visiteur régulier de l'orphelinat, où il venait déguisé en Père Noël offrir des cadeaux aux petits pensionnaires. Il aurait même effectué des travaux de peinture dans le bâtiment. Edward Paisnel, de son vrai nom, est mort en prison en 1994. Il avait été condamné pour une dizaine de faits de viols et d'agressions sur des enfants commis autour de la commune de Saint-Martin.
A-t-il emporté d'autres secrets plus terrifiants encore dans sa tombe ? C'est ce que pense Franck Walter, ministre d'Etat de Jersey, qui a déclaré devant des habitants de l'île mardi : « Aujourd'hui, un nuage noir couvre Jersey. »
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