Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a dit craindre des "crises en cascade" qui affecteront la croissance et la sécurité mondiales si la crise des prix alimentaires actuelle, qui a déjà donné lieu à des manifestations violentes dans plusieurs pays, n'est pas gérée correctement et en urgence".
Sinon, "elle pourrait déclencher une cascade d'autres crises multiples, ce qui déboucherait sur un problème multi-dimensionnel affectant la croissance économique, le progrès social et même la sécurité politique dans le monde", a averti M. Ban en ouvrant la conférence d'Accra.
"Nous ne pouvons plus attendre. La communauté internationale doit entreprendre des actions urgentes pour éviter des conséquences politiques et sécuritaires plus graves. Les Nations unies sont déterminées à prendre la tête de cette action pour coordonner une réponse globale", a-t-il poursuivi.
Selon lui, si la communauté internationale ne "repense pas ses stratégies", "nous risquons de retourner à la case départ. Nous sommes confrontés à une urgence de développement".
Dans un discours pugnace, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva s'est quant à lui fait l'avocat des pays en développement, premières victimes, selon lui, de la crise actuelle.
"L'économie internationale est confrontée à une crise causée par la gouvernance financière des économies les plus puissantes du monde. Les pays pauvres ne devraient payer la facture", a-t-il poursuivi.
"La mondialisation, selon lui, ne peut se transformer en un moyen de transférer les pertes aux pays en développement, alors que ce sont justement eux qui ont le plus contribué à maintenir le niveau de croissance mondial".
Lula a notamment appelé les pays riches - notamment les Etats-unis et ceux de l'Union européenne - à supprimer les subventions agricoles à l'exportation et à leurs producteurs, et à ouvrir leurs marchés, au moment où les pays en développement sont frappés de plein fouet par la flambée des prix alimentaires et du pétrole.
"Ces subventions massives fonctionnent comme une drogue sur leurs propres producteurs, et les principales victimes en sont les agriculteurs des pays les plus pauvres. Nous devons rester vigilants face à la tentation de pratiques protectionnistes des pays riches", a-t-il lancé à la tribune.
En arrivant samedi au Ghana, Ban Ki-moon avait d'emblée donné le ton: "nous sommes dans une situation inquiétante qui représente une menace pour la stabilité de nombreux pays en développement".
Quelques semaines avant le rendez-vous d'Accra, le secrétaire général de la Cnuced, le Thaïlandais Supachai Panitchpakdi, avait averti que celui-ci allait se dérouler à "un moment où le monde est dans une période d'incertitude et où les craintes de récession sont crédibles".
C'est dans ce contexte inquiétant que pendant cinq jours les 193 pays membres de la Cnuced doivent se pencher sur les "divers impacts économiques de la mondialisation".
"Quelles sont les options pour améliorer les systèmes monétaires et financiers internationaux et ainsi éviter de futures crises? Comment acquérir les capacités commerciales et de production nécessaires à la compétition mondiale? Le boom des prix des matières premières peut-il créer davantage d'emplois?", sont des questions qu'évoqueront également les délégués.
Dans son discours d'ouverture, Ban Ki-moon a apporté sa lecture personnelle et métaphorique de la mondialisation: "La marée économique n'a pas soulevé tous les navires. 142 bateaux sont partis mais 50, les plus pauvres du monde, sont restés à quai. Le boom global les a oubliés".
Source: yahoo news
Sinon, "elle pourrait déclencher une cascade d'autres crises multiples, ce qui déboucherait sur un problème multi-dimensionnel affectant la croissance économique, le progrès social et même la sécurité politique dans le monde", a averti M. Ban en ouvrant la conférence d'Accra.
"Nous ne pouvons plus attendre. La communauté internationale doit entreprendre des actions urgentes pour éviter des conséquences politiques et sécuritaires plus graves. Les Nations unies sont déterminées à prendre la tête de cette action pour coordonner une réponse globale", a-t-il poursuivi.
Selon lui, si la communauté internationale ne "repense pas ses stratégies", "nous risquons de retourner à la case départ. Nous sommes confrontés à une urgence de développement".
Dans un discours pugnace, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva s'est quant à lui fait l'avocat des pays en développement, premières victimes, selon lui, de la crise actuelle.
"L'économie internationale est confrontée à une crise causée par la gouvernance financière des économies les plus puissantes du monde. Les pays pauvres ne devraient payer la facture", a-t-il poursuivi.
"La mondialisation, selon lui, ne peut se transformer en un moyen de transférer les pertes aux pays en développement, alors que ce sont justement eux qui ont le plus contribué à maintenir le niveau de croissance mondial".
Lula a notamment appelé les pays riches - notamment les Etats-unis et ceux de l'Union européenne - à supprimer les subventions agricoles à l'exportation et à leurs producteurs, et à ouvrir leurs marchés, au moment où les pays en développement sont frappés de plein fouet par la flambée des prix alimentaires et du pétrole.
"Ces subventions massives fonctionnent comme une drogue sur leurs propres producteurs, et les principales victimes en sont les agriculteurs des pays les plus pauvres. Nous devons rester vigilants face à la tentation de pratiques protectionnistes des pays riches", a-t-il lancé à la tribune.
En arrivant samedi au Ghana, Ban Ki-moon avait d'emblée donné le ton: "nous sommes dans une situation inquiétante qui représente une menace pour la stabilité de nombreux pays en développement".
Quelques semaines avant le rendez-vous d'Accra, le secrétaire général de la Cnuced, le Thaïlandais Supachai Panitchpakdi, avait averti que celui-ci allait se dérouler à "un moment où le monde est dans une période d'incertitude et où les craintes de récession sont crédibles".
C'est dans ce contexte inquiétant que pendant cinq jours les 193 pays membres de la Cnuced doivent se pencher sur les "divers impacts économiques de la mondialisation".
"Quelles sont les options pour améliorer les systèmes monétaires et financiers internationaux et ainsi éviter de futures crises? Comment acquérir les capacités commerciales et de production nécessaires à la compétition mondiale? Le boom des prix des matières premières peut-il créer davantage d'emplois?", sont des questions qu'évoqueront également les délégués.
Dans son discours d'ouverture, Ban Ki-moon a apporté sa lecture personnelle et métaphorique de la mondialisation: "La marée économique n'a pas soulevé tous les navires. 142 bateaux sont partis mais 50, les plus pauvres du monde, sont restés à quai. Le boom global les a oubliés".
Source: yahoo news
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