Un homme clé des opérations militaires du Hezbollah libanais, Imad Moughnieh, recherché par Interpol et les Etats-Unis pour une série d'attentats et d'enlèvements, a été assassiné mardi à Damas, a indiqué le puissant mouvement chiite qui a pointé du doigt Israël.
Le gouvernement israélien a démenti toute implication dans l'assassinat de Moughnieh, dans la clandestinité depuis la fin des années 1980, et les autorités syriennes ont seulement fait état d'un mort non identifié dans l'explosion d'une voiture à Damas.
Selon un responsable du Hezbollah, Moughnieh, la cinquantaine, a été tué dans l'explosion d'une voiture piégée dans la capitale syrienne.
La télévision officielle du Hezbollah, Al-Manar, a annoncé l'assassinat mais sans préciser le lieu du meurtre.
"Un grand jihadiste de la résistance islamique au Liban a rejoint les grands martyrs. Le leader Imad Moughnieh est mort en martyr assassiné par les Israéliens sionistes", a-t-elle indiqué.
Moughnieh, l'un des fondateurs en 1983 du bras armé du Hezbollah, la Résistance islamique, face à Israël qui occupait à l'époque le sud du Liban, "était la cible des sionistes depuis 20 ans", selon elle.
"Israël rejette les tentatives d'organisations terroristes de lui attribuer une quelconque implication dans cette affaire. Nous n'avons rien d'autre à ajouter", a déclaré le bureau du Premier ministre israélien Ehud Olmert dans un communiqué.
Mais des anciens de la communauté du renseignement et des ministres israéliens n'ont pas caché leur satisfaction après la mort de Moughnieh. Dany Yatom, ex-patron des services secrets, a affirmé "ne pas savoir qui a liquidé Moughnieh. Mais c'est un succès pour la communauté du renseignement. C'était un des plus grands terroristes du monde au même titre qu'Oussama ben Laden", chef du réseau Al-Qaïda.
Les médias israéliens ont considéré dans leur ensemble que le Hezbollah risque de vouloir se venger.
Dans le village natal d'Imad Moughniyeh, à Tayr Dibba, dans le sud du Liban, toute activité a cessé et les habitants se sont rassemblés pour suivre les informations à la télévision. Sa maison est désertée depuis qu'il a pris le maquis.
Le maire de la ville, Hussein Saad, a déclaré à l'AFP avoir "reçu des appels (l') informant que Imad Moughnieh a été assassiné à Damas dans une voiture piégée. Il appartenait à une grande famille, très religieuse".
Le Hezbollah a annoncé que ses obsèques se tiendraient jeudi, journée qui coïncide avec la commémoration de l'assassinat de l'ex-Premier ministre libanais Rafic Hariri il y a trois ans, pour laquelle la majorité parlementaire antisyrienne organise un important rassemblement au centre de Beyrouth.
Le gouvernement israélien a démenti toute implication dans l'assassinat de Moughnieh, dans la clandestinité depuis la fin des années 1980, et les autorités syriennes ont seulement fait état d'un mort non identifié dans l'explosion d'une voiture à Damas.
Selon un responsable du Hezbollah, Moughnieh, la cinquantaine, a été tué dans l'explosion d'une voiture piégée dans la capitale syrienne.
La télévision officielle du Hezbollah, Al-Manar, a annoncé l'assassinat mais sans préciser le lieu du meurtre.
"Un grand jihadiste de la résistance islamique au Liban a rejoint les grands martyrs. Le leader Imad Moughnieh est mort en martyr assassiné par les Israéliens sionistes", a-t-elle indiqué.
Moughnieh, l'un des fondateurs en 1983 du bras armé du Hezbollah, la Résistance islamique, face à Israël qui occupait à l'époque le sud du Liban, "était la cible des sionistes depuis 20 ans", selon elle.
"Israël rejette les tentatives d'organisations terroristes de lui attribuer une quelconque implication dans cette affaire. Nous n'avons rien d'autre à ajouter", a déclaré le bureau du Premier ministre israélien Ehud Olmert dans un communiqué.
Mais des anciens de la communauté du renseignement et des ministres israéliens n'ont pas caché leur satisfaction après la mort de Moughnieh. Dany Yatom, ex-patron des services secrets, a affirmé "ne pas savoir qui a liquidé Moughnieh. Mais c'est un succès pour la communauté du renseignement. C'était un des plus grands terroristes du monde au même titre qu'Oussama ben Laden", chef du réseau Al-Qaïda.
Les médias israéliens ont considéré dans leur ensemble que le Hezbollah risque de vouloir se venger.
Dans le village natal d'Imad Moughniyeh, à Tayr Dibba, dans le sud du Liban, toute activité a cessé et les habitants se sont rassemblés pour suivre les informations à la télévision. Sa maison est désertée depuis qu'il a pris le maquis.
Le maire de la ville, Hussein Saad, a déclaré à l'AFP avoir "reçu des appels (l') informant que Imad Moughnieh a été assassiné à Damas dans une voiture piégée. Il appartenait à une grande famille, très religieuse".
Le Hezbollah a annoncé que ses obsèques se tiendraient jeudi, journée qui coïncide avec la commémoration de l'assassinat de l'ex-Premier ministre libanais Rafic Hariri il y a trois ans, pour laquelle la majorité parlementaire antisyrienne organise un important rassemblement au centre de Beyrouth.
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